Fête de Saint Joseph

Saint Joseph

Époux de la Très Sainte Vierge Marie

Saint Joseph descendait de la race royale de David. On croit généralement qu’en vue de la mission sublime que le Ciel lui destinait, il fut sanctifié avant sa naissance. Nul ne peut douter que Joseph ne fût préparé à son sublime ministère, quand la Providence, qui dirige tous les événements, unit son sort à celui de Marie.

L’Évangile est très sobre de détails sur saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots:

 « Il était juste.«  

Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s’accordent à dire que saint Joseph tient le premier rang après Marie parmi tous les Saints!

Son père l’éleva, d’après la tradition, dans l’état modeste de charpentier; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d’années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la Volonté de Dieu lui confia la Très Sainte Vierge. Cette union, belle devant les anges, dit saint Jérôme, devait sauvegarder l’honneur de Marie devant les hommes.

Dieu voulut que le mystère de l’Annonciation demeurât quelques temps caché à saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s’empara de lui, lorsqu’il s’aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la virginité de la Mère et de la conception miraculeuse du Fils. L’avertissement d’un ange dissipa toutes ses craintes.

Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur? Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte! Joseph se montra pour la Mère de Dieu l’ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué.

Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie. Quel délicieux intérieur! Quelle sainte maison que cette modeste demeure! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d’un homme, où un homme se sanctifie sous l’influence d’un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif! Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.

Il est permis de croire, après saint François de Sales qui l’affirme, que saint Joseph est dès maintenant au Ciel en corps et en âme, avec Jésus et Marie. C’est à bon droit que saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l’Église universelle, et que son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de Jésus et de Marie.

On l’invoque aussi comme Patron de la bonne mort.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950

QUAMQUAM PLURIES
ENCYCLIQUE DU PAPE LÉON XIII
SUR LA DÉVOTION À ST. JOSEPH

A Nos Vénérables Frères les Patriarches, Primats,
Archevêques et autres Ordinaires, en Paix et Union avec le Saint-Siège.

Bien que Nous ayons déjà plusieurs fois ordonné d’offrir des prières spéciales dans le monde entier, afin que les intérêts du catholicisme soient recommandés avec insistance à Dieu, personne ne s’étonnera que Nous considérions le moment présent comme opportun pour réinculquer le même devoir. Pendant les périodes de stress et d’épreuves – principalement lorsque tout acte illégal semble permis aux puissances des ténèbres – il est de coutume dans l’Église de plaider avec une ferveur et une persévérance particulières devant Dieu, son auteur et protecteur, en recourant à l’intercession de les saints – et principalement de la Sainte Vierge, Mère de Dieu – dont le patronage a jamais été le plus efficace. Le fruit de ces prières pieuses et de la confiance placée dans la bonté divine s’est toujours, tôt ou tard, manifesté. Maintenant, Vénérables Frères, vous savez les temps dans lesquels nous vivons; elles ne sont guère moins déplorables pour la religion chrétienne que les pires jours, qui furent autrefois les plus pleins de misère pour l’Église. On voit la foi, racine de toutes les vertus chrétiennes, diminuer dans beaucoup d’âmes ; on voit la charité se refroidir ; la jeune génération grandissant chaque jour dans la dépravation des mœurs et des opinions ; l’Église de Jésus-Christ attaquée de toutes parts par la force ouverte ou par ruse ; une guerre acharnée contre le Souverain Pontife ; et les fondements mêmes de la religion minés avec une audace qui croît chaque jour en intensité. Ces choses sont, en effet, tellement notoires qu’il est inutile que Nous nous étendions sur les abîmes où la société s’est enfoncée de nos jours, ou sur les desseins qui agitent maintenant l’esprit des hommes. Dans des circonstances si malheureuses et troublantes,

2. C’est pourquoi Nous avons jugé nécessaire de nous tourner vers le peuple chrétien et de l’exhorter à implorer, avec un zèle et une constance accrus, l’aide du Dieu Tout-Puissant. A cette proximité du mois d’octobre, que Nous avons déjà consacré à la Vierge Marie, sous le titre de Notre-Dame du Rosaire, Nous exhortons instamment les fidèles à accomplir les exercices de ce mois avec, si possible, encore plus de piété et constance qu’auparavant. Nous savons qu’il y a un secours certain dans la bonté maternelle de la Vierge, et Nous sommes bien certains que Nous ne placerons jamais vainement Notre confiance en elle. Si, en d’innombrables occasions, elle a déployé sa puissance au secours du monde chrétien, pourquoi douterions-nous qu’elle renouvelle maintenant le concours de sa puissance et de sa faveur, si d’humbles et constantes prières lui sont offertes de toutes parts ? Non, Nous croyons plutôt que son intervention sera d’autant plus merveilleuse qu’elle Nous a permis de la prier, depuis si longtemps, avec des appels particuliers. Mais Nous entretenons un autre objet que, selon votre habitude, Vénérables Frères, vous ferez avancer avec ferveur. Afin que Dieu soit plus favorable à Nos prières, et qu’Il vienne avec générosité et promptitude au secours de Son Église, Nous jugeons qu’il est d’une profonde utilité pour le peuple chrétien, d’invoquer continuellement avec une grande piété et confiance, avec la Vierge -Mère de Dieu, son chaste Epoux, le Bienheureux Joseph ; et Nous considérons qu’il est tout à fait certain que cela plaira le plus à la Vierge elle-même. Au sujet de cette dévotion, dont Nous parlons publiquement pour la première fois aujourd’hui, Nous savons sans doute que non seulement le peuple y est enclin, mais qu’elle est déjà établie, et progresse vers sa pleine croissance. Nous avons vu la dévotion à saint Joseph, que les pontifes romains ont développée et progressivement augmentée dans le passé, prendre de plus grandes proportions à notre époque, en particulier après Pie IX, d’heureuse mémoire, a proclamé notre prédécesseur, cédant à la demande. d’un grand nombre d’évêques, ce saint patriarche patron de l’Église catholique. Et comme, de plus, il est d’une grande importance que la dévotion à saint Joseph se greffe sur les pieuses pratiques quotidiennes des catholiques, Nous désirons que le peuple chrétien y soit poussé avant tout par Nos paroles et Notre autorité. Notre prédécesseur, a proclamé, cédant à la demande d’un grand nombre d’évêques, ce saint patriarche le patron de l’Église catholique. Et comme, de plus, il est d’une grande importance que la dévotion à saint Joseph se greffe sur les pieuses pratiques quotidiennes des catholiques, Nous désirons que le peuple chrétien y soit poussé avant tout par Nos paroles et Notre autorité. Notre prédécesseur, a proclamé, cédant à la demande d’un grand nombre d’évêques, ce saint patriarche le patron de l’Église catholique. Et comme, de plus, il est d’une grande importance que la dévotion à saint Joseph se greffe sur les pieuses pratiques quotidiennes des catholiques, Nous désirons que le peuple chrétien y soit poussé avant tout par Nos paroles et Notre autorité.

3. Les motifs particuliers pour lesquels saint Joseph a été proclamé Patron de l’Église, et dont l’Église attend un bénéfice singulier de son patronage et de sa protection, sont que Joseph était l’époux de Marie et qu’il était réputé le Père de Jésus. Christ. De ces sources ont jailli sa dignité, sa sainteté, sa gloire. En vérité, la dignité de la Mère de Dieu est si élevée que rien de créé ne peut être au-dessus d’elle. Mais comme Joseph a été uni à la Sainte Vierge par les liens du mariage, il n’est pas douteux qu’il ne se soit approché plus que personne de la dignité éminente par laquelle la Mère de Dieu surpasse si noblement toutes les natures créées. Car le mariage est la plus intime de toutes les unions qui, de par son essence, confère une communauté de dons entre ceux qui par elle sont réunis. Ainsi en donnant Joseph la Sainte Vierge pour époux, Dieu l’a désigné pour être non seulement le compagnon de sa vie, le témoin de sa virginité, le protecteur de son honneur, mais aussi, en vertu du lien conjugal, un participant à sa sublime dignité. Et Joseph resplendit parmi tous les hommes par la dignité la plus auguste, puisque par volonté divine, il était le gardien du Fils de Dieu et réputé comme son père parmi les hommes. De là vint que la Parole de Dieu fut humblement soumise à Joseph, qu’il lui obéit, et qu’il lui rendit tous ces offices que les enfants sont tenus de rendre à leurs parents. De cette double dignité découlait l’obligation que la nature impose au chef de famille, de sorte que Joseph devint le gardien, l’administrateur et le défenseur légal de la maison divine dont il était le chef. Et pendant tout le cours de sa vie, il a rempli ces charges et ces devoirs. Il se mit à protéger avec un amour puissant et une sollicitude quotidienne son épouse et le divin enfant ; régulièrement par son travail il gagnait ce qui était nécessaire à l’un et à l’autre pour se nourrir et se vêtir ; il préserva de la mort l’Enfant menacé par la jalousie d’un monarque, et lui trouva un refuge ; dans les misères du voyage et dans les amertumes de l’exil, il a toujours été le compagnon, le secours et le soutien de la Vierge et de Jésus. Or la maison divine que Joseph gouvernait avec l’autorité d’un père, renfermait dans ses limites l’Église naissante. Du même fait que la très sainte Vierge est la mère de Jésus-Christ, est-elle la mère de tous les chrétiens qu’elle enfanta sur le mont Calvaire au milieu des affres suprêmes de la Rédemption ; Jésus-Christ est en quelque sorte le premier-né des chrétiens, qui par l’adoption et la Rédemption sont ses frères. Et pour de telles raisons, le Bienheureux Patriarche considère la multitude des chrétiens qui composent l’Église comme spécialement confiée à sa confiance – cette famille illimitée répandue sur la terre, sur laquelle, parce qu’il est l’époux de Marie et le Père de Jésus-Christ, il détient, pour ainsi dire, une autorité paternelle. Il est donc naturel et digne que, alors que le bienheureux Joseph pourvoit à tous les besoins de la famille à Nazareth et l’entoure de sa protection, il doive maintenant couvrir du manteau de son patronage céleste et défendre l’Église de Jésus-Christ. parce qu’il est l’époux de Marie et le Père de Jésus-Christ, il détient en quelque sorte une autorité paternelle. Il est donc naturel et digne que, alors que le bienheureux Joseph pourvoit à tous les besoins de la famille à Nazareth et l’entoure de sa protection, il doive maintenant couvrir du manteau de son patronage céleste et défendre l’Église de Jésus-Christ. parce qu’il est l’époux de Marie et le Père de Jésus-Christ, il détient en quelque sorte une autorité paternelle. Il est donc naturel et digne que, alors que le bienheureux Joseph pourvoit à tous les besoins de la famille à Nazareth et l’entoure de sa protection, il doive maintenant couvrir du manteau de son patronage céleste et défendre l’Église de Jésus-Christ.

4. Vous comprenez bien, Vénérables Frères, que ces considérations sont confirmées par l’opinion d’un grand nombre de Pères, à laquelle la sainte liturgie donne sa sanction, que le Joseph des temps anciens, fils du patriarche Jacob, était le type de saint Joseph, et le premier par sa gloire préfigurait la grandeur du futur gardien de la Sainte Famille. Et en vérité, au-delà du fait qu’un même nom – point dont la signification n’a jamais été niée – a été donné à chacun, vous savez bien les points de ressemblance qui existent entre eux ; à savoir, que le premier Joseph a gagné la faveur et la bienveillance particulière de son maître, et que grâce à l’administration de Joseph, sa maison est arrivée à la prospérité et à la richesse ; que (plus important encore) il a présidé le royaume avec une grande puissance, et, à une époque où les récoltes ont échoué, il pourvoit à tous les besoins des Égyptiens avec tant de sagesse que le roi lui décerne le titre de « Sauveur du monde ». C’est ainsi que Nous pouvons préfigurer le nouveau dans l’ancien patriarche. Et comme le premier faisait prospérer les intérêts domestiques de son maître et rendait en même temps de grands services à tout le royaume, de même le second, destiné à être le gardien de la religion chrétienne, doit être considéré comme le protecteur et le défenseur de l’Église. , qui est vraiment la maison du Seigneur et le royaume de Dieu sur la terre. Telles sont les raisons pour lesquelles les hommes de tous rangs et de tous pays devraient voler vers la confiance et la garde du bienheureux Joseph. Les pères de famille trouvent en Joseph la meilleure personnification de la sollicitude et de la vigilance paternelles ; les époux un exemple parfait d’amour, de paix et de fidélité conjugale ; les vierges trouvent en même temps en lui le modèle et le protecteur de l’intégrité virginale. Les nobles de naissance sauront de Joseph comment garder leur dignité même dans le malheur ; les riches comprendront, par ses leçons, quels sont les biens les plus désirables et conquis au prix de leur travail. Quant aux ouvriers, artisans et personnes de moindre degré, leur recours à Joseph est un droit spécial, et son exemple est pour leur imitation particulière. Car Joseph, de sang royal, uni par le mariage à la plus grande et la plus sainte des femmes, réputé le père du Fils de Dieu, passa sa vie dans le travail, et gagna par le labeur de l’artisan l’appui nécessaire de sa famille. Il est donc vrai que la condition des humbles n’a rien de honteux, et que le travail du travailleur non seulement n’est pas déshonorant, mais peut, si la vertu s’y joint, être singulièrement ennobli.

5. Par ces considérations, les pauvres et ceux qui vivent du travail de leurs mains doivent avoir bon cœur et apprendre à être justes. S’ils gagnent le droit de sortir de la misère et d’obtenir un meilleur rang par des moyens licites, la raison et la justice les soutiennent en changeant l’ordre établi, en premier lieu, pour eux par la Providence de Dieu. Mais le recours à la force et les luttes par des voies séditieuses pour obtenir de telles fins sont des folies qui ne font qu’aggraver le mal qu’elles visent à supprimer. Que les pauvres donc, s’ils veulent être sages, ne se fient pas aux promesses des hommes séditieux, mais plutôt à l’exemple et au patronage du bienheureux Joseph, et à la charité maternelle de l’Église, qui prend chaque jour une compassion croissante pour leur sort.

6. C’est pourquoi – nous confiant beaucoup à votre zèle et à votre autorité épiscopale, Vénérables Frères, et ne doutant pas que les bons et pieux fidèles courent au-delà de la simple lettre de la loi – Nous prescrivons que pendant tout le mois d’octobre, à à la récitation du Rosaire, pour laquelle Nous avons déjà légiféré, une prière à saint Joseph soit ajoutée, dont la formule sera envoyée avec cette lettre, et que cette coutume se répète chaque année. A ceux qui récitent cette prière, Nous accordons pour chaque fois une indulgence de sept ans et sept Carêmes. C’est une pratique salutaire et très louable, déjà établie dans certains pays, de consacrer le mois de mars à l’honneur du saint Patriarche par des exercices quotidiens de piété. Là où cette coutume ne s’établit pas facilement, il est au moins désirable qu’avant le jour de la fête,triduo de prière soit célébré. Dans ces terres où le 19 mars – la fête de saint Joseph – n’est pas une fête d’obligation, Nous exhortons les fidèles à la sanctifier autant que possible par des pratiques pieuses privées, en l’honneur de leur patron céleste, comme s’il s’agissait un jour d’Obligation.

7. Et en signe de faveurs célestes et en témoignage de Notre bienveillance, Nous accordons avec amour dans le Seigneur, à vous, Vénérables Frères, à votre clergé et à votre peuple, la bénédiction apostolique.

Donné du Vatican, le 15 août 1889, l’an 11 de Notre Pontificat.

LÉON XIII 


Prière à saint Joseph

C’est à toi, ô bienheureux Joseph, que nous avons recours dans notre affliction, et après avoir imploré le secours de ton trois fois saint Époux, nous te prions maintenant, le cœur plein de confiance, de nous prendre aussi sous ta protection. Par cette charité avec laquelle tu t’es uni à la Vierge Immaculée Mère de Dieu, et par cet amour paternel avec lequel tu as chéri l’Enfant Jésus, nous t’en supplions et nous prions humblement que tu regardes d’un œil gracieux cet héritage que Jésus-Christ racheté par son sang, et nous secourra dans nos besoins par ta puissance et ta force.

Défendez, ô gardien très attentif de la Sainte Famille, la progéniture élue de Jésus-Christ. Éloignez-nous, ô Père très aimant, de tout fléau de l’erreur et de la corruption. Aidez-nous d’en haut, très vaillant défenseur, dans ce conflit avec les puissances des ténèbres. Et comme autrefois tu as sauvé l’Enfant Jésus du péril de sa vie, défends maintenant la Sainte Église de Dieu des pièges de l’ennemi et de toute adversité. Protégez-nous toujours sous votre patronage, afin que, suivant votre exemple et fortifiés par votre aide, nous puissions vivre une vie sainte, mourir d’une mort heureuse et atteindre la béatitude éternelle au ciel. Amen.

Texte de la messe

die 19 martiile 19 mars
SANCTI IOSEPHSAINT JOSEPH
SPONSI B.M.V.ÉPOUX de la Bse VIERGE MARIE
ConfessorisConfesseur
I classis (ante CR 1960 : duplex I classis)Ière classe (avant 1960 : double de Ière classe)
Iustus ut palma florébit : sicut cedrus Líbani multiplicábitur : plantátus in domo Dómini : in átriis domus Dei nostri. (T.P. Allelúia, allelúia.)Le juste fleurira comme le palmier et il se multipliera comme le cèdre du Liban, planté dans la maison du Seigneur, dans les parvis de la maison de notre Dieu. (T.P. Alléluia, alléluia.)
Ps. Ibid., 2.
Bonum est confitéri Dómino : et psállere nómini tuo, Altíssime.Il est bon de louer le Seigneur et de chanter votre nom, ô Très-Haut.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Sanctíssimæ Genetrícis tuæ Sponsi, quǽsumus. Dómine, méritis adiuvémur : ut, quod possibílitas nostra non óbtinet, eius nobis intercessióne donétur : Qui vivis.Faites Seigneur, que les mérites de l’Époux de votre Mère très sainte nous viennent en aide ; afin que les grâces que nous ne pouvons obtenir par nous-mêmes nous soient accordées par son intercession.
Deinde, tempore quadragesimali, fit commemoratio feriæ.Ensuite en carême, on fait mémoire de la férie.
Léctio libri Sapientiæ.Lecture du livre de la Sagesse.
Eccli. 45, 1-6.
Diléctus Deo et homínibus, cuius memória in benedictióne est. Símilem illum fecit in glória sanctórum, et magnificávit eum in timóre inimicórum, et in verbis suis monstra placávit. Gloríficávit illum in conspéctu regum, et iussit illi coram pópulo suo, et osténdit illi glóriam suam. In fide et lenitáte ipsíus sanctum fecit illum, et elégit eum ; ex omni carne. Audívit enim eum et vocem ipsíus, et indúxit illum in nubem. Et dedit illi coram præcépta, et legem vitæ et disciplínæ.Il a été aimé de Dieu et des hommes ; sa mémoire est en bénédiction. Le Seigneur lui a donné une gloire égale à celle des saints ; il l’a rendu grand et redoutable à ses ennemis, et il a fait cesser les prodiges par ses paroles. Il l’a glorifié en présence des rois, il lui a donné ses ordres devant son peuple, et lui a montré sa gloire. Il l’a sanctifié dans sa foi et dans sa douceur, et il l’a choisi entre tous les hommes. Il l’a écouté et a entendu sa voix, et il l’a fait entrer dans la nuée. Il lui a donné ses préceptes face à face, et la loi de la vie et de la science.
Graduale. Ps. 20, 4-5.Graduel
Dómine, prævenísti eum in benedictiónibus dulcédinis : posuísti in cápite eius corónam de lápide pretióso.Seigneur, vous l’avez prévenu des plus douces bénédictions ; vous avez mis sur sa tête une couronne de pierres précieuses.
V/. Vitam pétiit a te, et tribuísti ei longitúdinem diérum in sǽculum sǽculi.V/. Il vous a demandé la vie, et vous lui avez accordé des jours qui dureront dans les siècles des siècles.
Tractus. Ps. 111, 1-3.Trait
Beátus vir, qui timet Dóminum : in mandátis eius cupit nimis.Heureux l’homme qui craint le Seigneur et qui met ses délices dans ses commandements.
V/. Potens in terra erit semen eius : generátio rectórum benedicéturV/. Sa race sera puissante sur la terre ; la postérité des justes sera bénie.
V/. Glória et divítiæ in domo eius : et iustítia eius manet in sǽculum sǽculi.V/. La gloire et les richesses sont dans sa maison, et sa justice demeure dans tous les siècles.
¶ Tempore paschali omissis graduale et tractu, et eius loco dicitur :¶ Pendant le temps pascal, on omet le graduel et le trait et à la place on dit :
Allelúia, allelúia. V/. Eccli. 45, 9. Amávit eum Dóminus, et ornávit eum : stolam glóriæ índuit eum.Allelúia, allelúia. V/. Le Seigneur l’a aimé et l’a orné. Il l’a revêtu d’une robe de gloire.
Allelúia. V/. Osee 14, 6. Iustus germinábit sicut lílium : et florébit in ætérnum ante Dóminum. Allelúia.Allelúia. V/. Le juste germera comme le lis ; et il fleurira éternellement en présence du Seigneur. Alléluia.
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum.Lecture du Saint Evangile selon saint Mathieu.
Matth, 1, 18–21.
Cum esset desponsáta Mater Iesu Maria Ioseph, ántequam convenírent, inventa est in útero habens de Spiritu Sancto. Ioseph autem, vir eius, cum esset iustus et nollet eam tradúcere, vóluit occúlte dimíttere eam. Hæc autem eo cogitánte, ecce, Angelus Dómini appáruit in somnis ei, dicens : Ioseph, fili David, noli timére accípere Maríam cóniugem tuam : quod enim in ea natum est, de Spíritu Sancto est. Páriet autem fílium, et vocábis nomen eius Iesum : ipse enim salvum fáciet pópulum suum a peccátis eórum.Marie, la mère de Jésus, ayant été fiancée à Joseph, il se trouva, avant qu’ils eussent habité ensemble, qu’elle avait conçu par la vertu du Saint-Esprit. Joseph, son mari, qui était juste et ne voulait pas la diffamer, se proposa de la répudier secrètement. Comme il était dans cette pensée, voici qu’un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : « Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit. Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. »
CredoCredo
Ant. ad Offertorium. Ps. 88, 25.Offertoire
Véritas mea et misericórdia mea cum ipso : et in nómine meo exaltábitur cornu eius. (T.P. Allelúia.)Ma vérité et ma miséricorde seront avec lui et par mon nom s’élèvera sa puissance. (T.P. Alléluia.)
SecretaSecrète
Débitum tibi, Dómine, nostræ réddimus servitútis, supplíciter exorántes : ut, suffrágiis beáti Ioseph, Sponsi Genetrícis Fílii tui Iesu Christi, Dómini nostri, in nobis tua múnera tueáris, ob cuius venerándam festivitátem laudis tibi hóstias immolámus. Per eúndem Dóminum nostrum.Seigneur, nous vous rendons l’hommage de soumission qui vous est dû, en vous priant et en vous suppliant : par les suffrages du bienheureux Joseph, l’Époux de la Mère de votre Fils Jésus-Christ Notre-Seigneur, protégez en nous vos propres dons, car nous vous immolons des hosties de louanges en sa fête vénérable.
Deinde, tempore quadragesimali, fit commemoratio feriæ.Ensuite en carême, on fait mémoire de la férie.
Præfatio de S. Ioseph.Préface de saint Joseph .
Ant. ad Communionem. Matth. 1, 20.Communion
Ioseph, fili David, noli timére accípere Maríam cóniugem tuam : quod enim in ea natum est, de Spíritu Sancto est. (T.P. Allelúia.)Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit. (T.P. Allelúia.)
PostcommunioPostcommunion
Adésto nobis, quǽsumus, miséricors Deus : et, intercedénte pro nobis beáto Ioseph Confessóre, tua circa nos propitiátus dona custódi. Per Dóminum.Soyez-nous présent, nous vous en prions, Dieu de miséricorde : et le bienheureux Confesseur Joseph intercédant pour nous, conservez en nous les dons de votre faveur.
Deinde, tempore quadragesimali, fit commemoratio feriæ.Ensuite en carême, on fait mémoire de la férie.

Litanies de Saint Joseph

Les Litanies de Saint Joseph énumèrent, sous la forme d’une longue série d’invocations, toutes les qualités religieuses, les titres glorieux, les vertus et les divers patronages qu’exerce à notre égard, le Saint Patron de l’Eglise et des charpentiers. Les Litanies de Saint Joseph sont principalement récitées ou chantées le 19 mars lors de sa fête. En procession, le Prêtre entonne le verset et les fidèles chante le répons. Les Litanies de Saint Joseph ont été approuvées par décret apostolique le 18 mars 1909.

Litanies de Saint Joseph 

Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)

Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.
Saint Joseph, priez pour nous.
Illustre descendant de David, priez pour nous.
Lumière des Patriarches, priez pour nous.
Époux de la Mère de Dieu, priez pour nous.
Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.
Nourricier du fils de Dieu, priez pour nous.
Zélé défenseur de Jésus, priez pour nous.
Chef de la Sainte Famille, priez pour nous.
Joseph très juste, priez pour nous.
Joseph très chaste, priez pour nous.
Joseph très prudent, priez pour nous.
Joseph très courageux, priez pour nous.
Joseph très obéissant, priez pour nous.
Joseph très fidèle, priez pour nous.
Miroir de patience, priez pour nous.
Ami de la pauvreté, priez pour nous.
Modèle des travailleurs, priez pour nous.
Gloire de la vie de famille, priez pour nous.
Gardien des vierges, priez pour nous.
Soutien des familles, priez pour nous.
Consolation des malheureux, priez pour nous.
Espérance des malades, priez pour nous.
Patron des mourants, priez pour nous.
Terreur des démons, priez pour nous.
Protecteur de la Sainte Eglise, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

V. Dieu l’a établi le chef de sa maison.
R. Et l’intendant de tous ses biens.

Prions :
O Dieu, qui, par une providence ineffable, avait daigné choisir le bienheureux Joseph, pour être l’époux de votre Sainte Mère, faites, nous vous en prions, que, l’honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l’avoir pour intercesseur dans le ciel : Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Prière à Saint Joseph de Saint François de Sales :

« Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le cœur de Jésus-Christ. O vous, dont la puissance infinie s’étend à toutes nos nécessités et sait nous rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de Père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. Ainsi soit-il »

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