Au plaisir de Dieu : Chronique d’une noble famille française au fil du XXe siècle.

En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s’éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d’une vieille famille française enfermée dans l’image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s’effondrer.

Le berceau de la tribu, le château de Plessis lez Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu’à nos jours, l’histoire du monde, du pays, du clan de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s’est peu à peu effrité.

Un mariage d’amour et d’argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition.

L’histoire du Xxe siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d’une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme.

Adaptée du roman éponyme de Jean d’Ormesson, cette saga familiale balaie la première partie du 20e siècle et s’achève en 1968.

Dans son château au bord de l’eau, le patriarche de la famille des Plessis-Vaudreuil tente tant bien que mal de lutter contre la lente décadence de son rang. Refusant le progrès voulu par ses enfants, le Duc s’accroche à ses traditions aristocratiques.

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Catholiques de France

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One thought on “Au plaisir de Dieu : Chronique d’une noble famille française au fil du XXe siècle.

  1. La Croix (2017) :
    https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/Jean-dOrmesson-une-espece-dagent-secret-Dieu-2017-12-05-1200897076

    Jean d’Ormesson se disait volontiers à la fois catholique et agnostique. (…) [Il] confessait ne pouvoir répondre aux deux grandes questions autour desquelles il n’a pourtant cessé de tourner : Dieu existe-t-il ? Qu’y a-t-il après la mort ?

    (…)

    Né dans l’Église préconciliaire, il en a respecté les formes et les rituels, mais il avouait n’avoir pu jadis se satisfaire d’une institution héritière alors du jansénisme [donc l’Église préconciliaire], plus tournée vers le rigorisme moral et l’horreur de la chair que vers la charité et l’étude des fins dernières.

    Dans ses différents entretiens, il disait que la découverte du corps féminin, à 21 ans, avait pour lui été catastrophique par la passion qu’il lui avait dès lors vouée ; il critiqua le mariage entre personnes du même sexe, sur le point du choix du mot mariage, estimant toutefois que l’État devait reconnaître ces couples ; il se déclarait « sympathisant » mais « pas pratiquant » de l’inversion sexuelle.

    Ni classique, ni moderne : un peu des deux.

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