Aujourd’hui 1er octobre fête de la Patrie !

Aujourd’hui, 1er octobre c’est la fête de la France qui a 1525 ans. Le Père de notre Patrie est saint Remi, c’est lui qui a choisi Clovis , qui l’a baptisé, puis confirmé ET SACRÉ avec le Saint Chrême descendu du Ciel dans le bec d’une colombe.

Ce saint Chrême a été précieusement conservé à Reims dans la Sainte Ampoule et a servi au sacre de tous les rois de France. C’est ce Chrême divin qui donnait à nos rois le pouvoir de faire des miracles de guérison des écrouelles.

Depuis saint Rémy, nos rois recevaient l’onction sur le front, alors que les autres ne recevaient pas d’onction sur la tête. C’est pourquoi on a toujours appelé le roi de France l’évêque du dehors.

C’est aujourd’hui qu’il faut relire le Testament de Saint Remi :

TESTAMENT DE SAINT REMI


Le Testament de Saint Remi a une importance capitale
pour nous, Français : c’est une véritable vision
d’avenir qui prend une autorité toute particulière
du fait que le grand Pape Saint Hormisdas écrivit
à Saint Remi, en ces termes, lorsqu’il l’institua son
Légat pour toute la France :


« Nous vous donnons tous nos pouvoirs pour tout le
royaume de notre cher fils spirituel Clovis, que, par la
grâce de Dieu, vous avez converti avec toute sa nation,
par un apostolat et des miracles dignes du temps des
Apôtres ». Voici ce testament :


« Que le présent Testament, que j’ai écrit pour être gardé
respectueusement intact par mes successeurs les évêques de
Reims, mes frères, soit aussi défendu, protégé partout, envers
et contre tous :


Par mes très chers fils, les rois de France, consacrés par
moi au Seigneur à leur baptême par un don gratuit de Jésus
Christ et la grâce du Saint Esprit ;


Qu’en tout et toujours, il garde la perpétuité de sa force
et l’inviolabilité de sa durée, mais par égard seulement pour
cette race royale, qu’avec tous mes frères et co-évêques de
la Germanie, de la Gaule et de la Neustrie, j’ai choisi délibérément
pour régner jusqu’à la fin des temps, au sommet
de la majesté royale pour l’honneur de la Sainte Église et la
défense des humbles.

Par égard pour cette race que j’ai baptisée, que j’ai reçue
dans mes bras ruisselante des eaux du baptême ; cette race
que j’ai marquée des sept dons du même Saint Esprit,
j’ai ordonné ce qui suit :


1° Malédictions


« Si un jour cette race royale que j’ai tant de fois consacrée
au seigneur, rendant le mal pour le bien, lui devenait
hostile, envahissait ses églises, les détruisait, les dévastait ;
que le coupable soit averti une première fois par tous les
évêques réunis du diocèse de Reims, une deuxième fois par
les églises réunies de Reims et de Trèves ; une troisième fois
par un tribunal de trois ou quatre archevêques des Gaules.
Si, à la septième fois, il persiste dans ses crimes, trêve à
l’indulgence, place à la menace !


S’il est rebelle à tout, qu’il soit séparé du corps de l’Église
par les formules inspirées aux évêques par l’Esprit Saint ;
parce qu’il a persécuté l’indigent, le pauvre au coeur contrit ;
parce qu’il ne s’est point souvenu de la miséricorde ; parce
qu’il a aimé la malédiction, elle lui arrivera, et, parce qu’il
n’a point voulu de la bénédiction, elle s’éloignera.
Et tout ce que l’Église a l’habitude de chanter de Judas,
le traitre, et des mauvais évêques, que toutes les Églises le
chantent de ce roi infidèle.
Parce que le Seigneur a dit : « Tout ce que vous avez fait
au plus petit des miens, c’est à moi que vous l’avez fait et
tout ce que vous ne leur avez pas fait, c’est à moi que vous
ne l’avez pas fait ».

Qu’à la malédiction finale, on remplace seulement,
comme il convient, à la personne, le mot épiscopat par le
mot royauté ;
que ses jours soient abrégés et qu’un autre reçoive sa
royauté.
Si les archevêques de Reims, mes successeurs, négligent
ce devoir que je leur prescris, qu’ils reçoivent la malédiction
destinée au prince coupable ; que leurs jours soient abrégés
et qu’un autre reçoive leur siège.


2° Bénédictions


« Si notre Seigneur Jésus-Christ daigne écouter les prières
que je répands tous les jours en sa présence, spécialement
pour la persévérance de cette race royale, suivant mes recommandations,
dans le bon gouvernement de son royaume
et le respect de la hiérarchie de la Sainte Église de Dieu :
qu’aux bénédictins de l’Esprit Saint, déjà répandues sur la
tête royale, s’ajoute la plénitude des bénédictions divines !
que de cette Race sortent (1) des Rois et des Empereurs,
qui, confirmés dans la vérité et la justice pour le présent et
pour l’avenir suivant la volonté du Seigneur pour l’extension
de sa Sainte Église, puissent régner et augmenter tous
les jours leur puissance et méritent ainsi de s’asseoir sur le

  1. « Comme les rois de France ont été fidèles, le nombre des couronnes
    que leur race a portées est là pour le prouver. La race royale de France, en effet,
    a régné en France, en Lorraine, en Allemagne, en Hongrie, en Pologne, en
    Savoie, en Italie, à Constantinople, en Espagne, à Parme, à Naples, en Sicile,
    en Portugal, en Autriche, au Brésil, etc. L’authenticité de ce document capital
    pour notre Histoire a été prouvé par l’abbé Desailly, de l’Académie de Reims,
    dans un ouvrage fondamental et décisif sur la question : « L’authenticité du
    Grand Testament de Saint Remi » publié au siècle dernier par Dumoulin, à
    Paris.(Cité d’après la « Mission Divine de la France » (de la Franquerie))
    Trône de David dans la céleste Jérusalem, où ils régneront
    éternellement avec le Seigneur. Ainsi soit-il ».
 
  • Ce Testament signé du grand évêque, le fut également par six autres évêques et d’autres prêtres. Trois de ces évêques sont réputés par leur sainteté : saint Védast, évêque d’Arras ; saint Médard, évêque de Noyon ; saint Loup, évêque de Soissons. Ils le signèrent sous la formule suivante : X…, Évêque :
  • Celui que mon Père Remi a maudit, je le maudis ; celui qu’il a béni, je le bénis.
  • Et Baronius, le savant cardinal, après onze siècles d’expérience, de constater :
  • « Malgré les crimes de ses rois, le royaume de France n’a jamais passé sous une domination étrangère et le peuple français n’a jamais été réduit à servir d’autres peuples. C’est cela qui a été accordé par une promesse divine aux prières de Saint Remi, suivant les paroles de David (Ps. 88) ». Si mes Fils abandonnent ma Loi, s’ils ne marchent pas dans la voie de mes Jugements ; s’ils profanent mes Justices et ne gardent point mes commandements, je visiterai leurs iniquités avec la verge et leurs péchés avec le fouet ! Mais, je n’éloignerai jamais de ce peuple ma miséricorde. En lisant le Testament de Saint Remi, ne croirait-on pas entendre Moïse sur le Mont Nebo :
  • « Voici que je vous note aujourd’hui devant les yeux la bénédiction et la malédiction : La bénédiction, si vous obéissez aux Commandements du Seigneur votre Dieu, que je vous prescris aujourd’hui ; la malédiction, si vous n’obéissez pas à ces mêmes Commandements et vous retirez du chemin que je vous montre maintenant. »
  • Extrait du livre : https://editions-voxgallia.fr/produit/que-les-francais-fassent-leurs-tresors-des-testaments-de-saint-remi-charlemagne-saint-louis-louis-xvi/

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