Fête de la Pentecôte

La Pentecôte (d’un mot grec qui veut dire le cinquantième jour) est l’octave double et jubilaire de la fête de Pâques (7 X 7 + 1). C’est en même temps le second point culminant du cycle festival de Pâques. La Pentecôte n’est donc pas une fête indépendante ; c’est l’achèvement et la conclusion de la fête de Pâques. Nous pourrions peut-être dire que la Pentecôte est pour Pâques ce que l’Épiphanie est pour Noël. Il faut cependant tenir compte de la différence essentielle.
Si nous voulions établir un parallèle, nous pourrions dire : A Pâques, le Christ, le divin Soleil, s’est levé ; à la Pentecôte, il est à son zénith, il chauffe, mûrit et apporte la vie.
Ou bien une autre comparaison. A Pâques, le jardin de l’Église est dans sa plus riche floraison avec les nouveaux baptisés et les chrétiens renouvelés. A la Pentecôte, les fleurs sont devenues des fruits qui chargent les branches des arbres. Le jardinier est le Sauveur Jésus-Christ qui fait pousser les jeunes plantes ; le soleil qui a fait mûrir les fruits, c’est le Saint-Esprit.
Encore une troisième comparaison. A Pâques, nous sommes nés de nouveau, comme enfants de Dieu. Comme des enfants nouveau-nés, nous ne demandions que le lait maternel de l’Eucharistie, nous grandissions dans la maison natale de l’Église, heureux et insouciants comme des enfants. Mais nous avons grandi. L’Église notre Mère, n’a pas tardé à nous avertir que cet heureux temps passe, que nous sommes ici-bas des pèlerins et des étrangers, qu’il nous faudra souffrir et endurer des peines (elle nous a donné cet avertissement, le troisième dimanche après Pâques). A la Pentecôte, nous sommes déclarés majeurs. C’est ce que signifie aussi le sacrement de la maturité, la Confirmation.
L’Ancien Testament avait déjà sa fête de la Pentecôte qu’on appelait aussi la fête des semaines. C’était une fête d’action de grâces pour la moisson, c’était le mémorial de la promulgation de la loi sur le mont Sinaï, dans le désert. C’était une figure de la fête chrétienne de la Pentecôte. C’est maintenant aussi que commence la moisson, la moisson des âmes. Avec la Pentecôte, commencent aussi le travail et l’action du Saint-Esprit. Le Sauveur a promis, avant de nous quitter, qu’il ne nous laisserait pas orphelins, mais qu’il nous enverrait un autre Paraclet ou consolateur qui nous enseignerait tout et nous rappellerait tout. C’est pourquoi la Pentecôte est la fête du Saint-Esprit. Il importe de nous rappeler, de nouveau, son action dans l’Église et dans les âmes. Pensons donc davantage au Saint-Esprit que nous rencontrons partout. Il demeure dans notre âme et, depuis le baptême, il fait de notre corps et de notre âme son temple, la maison de Dieu ; « Ne savez-vous pas que vos corps sont les temples du Saint-Esprit qui demeure en vous ? Portez donc et honorez Dieu dans votre corps ». Quelle vie sainte nous mènerions si nous avions toujours conscience que le Saint-Esprit demeure en nous !
Dans l’Église, son action embrasse tout. Il nous sanctifie par les sacrements, surtout par la sainte Eucharistie.
Le Christ est au ciel. Il y participe au gouvernement du monde, il y est notre médiateur auprès du Père. Mais son Église sur la terre est dirigée et conduite par le Saint Esprit. Dans l’Eucharistie, le Christ est assurément présent, mais il ne veut pas y continuer son action telle qu’il l’exerça en Judée. Dans l’Eucharistie, il veut seulement être notre victime et notre nourriture. Bien plus, l’Eucharistie est un instrument dont se sert l’Esprit-Saint pour nous sanctifier et nous glorifier.
Le Saint-Esprit est l’âme de l’Église. Nous avons souvent entendu dire que l’Église est le corps mystique du Christ ; mais ce corps est vivant et la vie suppose une âme. Cette âme, c’est le Saint-Esprit. Si nous pouvions bien saisir cette vérité ! Quelle est l’importance de l’âme dans le corps ? Elle est le principe vital. Dès que l’âme se sépare du corps, le corps est mort, incapable de sensation, de pensée, de vouloir ; bref, le corps sans âme se dissout. Or le Saint-Esprit est l’âme du grand corps de l’Église. Il est le principe de vie pour l’Église et pour l’âme ; c’est lui qui nous donne et nous conserve la vie divine. Ce n’est que par lui que nous pouvons prier, ce n’est que par lui que nous pouvons faire quelque chose de bien.
Il y a trois lieux dans l’Église où le Saint-Esprit agit particulièrement : le confessionnal, la chaire et l’autel. Au-dessus de ces trois lieux, le Saint-Esprit plane invisiblement. C’est par le Saint-Esprit qu’est conféré aux prêtres le pouvoir de remettre les péchés : « Recevez le Saint-Esprit, les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez », dit le Sauveur au soir de sa Résurrection. La rémission des péchés par le prêtre est une œuvre du Saint-Esprit. La prédication aussi est une œuvre du Saint-Esprit. Nous savons que la prédication n’est pas le discours ordinaire d’un homme ; c’est la parole de Dieu. Le prédicateur prête à Dieu sa langue et sa bouche. Mais c’est le Saint-Esprit qui donne au magistère de l’Église l’infaillibilité.
Enfin, c’est surtout la sainte messe qui est une œuvre du Saint-Esprit. De même qu’autrefois la sainte humanité du Christ fut formée par le Saint-Esprit (« il a été conçu du Saint-Esprit »), de même c’est le Saint-Esprit qui change le pain et le vin au corps et au sang de Jésus-Christ. Aussi, au moment de l’Offertoire, on implore la descente du Saint-Esprit sur les oblats.
Célébrons donc la grande fête de la Pentecôte avec un triple sentiment. D’abord dans un sentiment de joie. Dans aucune autre fête, nous n’entendons des paroles comme celles de la préface d’aujourd’hui : « C’est pourquoi, dans une abondance de joies, le monde entier tressaille sur la surface de la terre ». Comme le chrétien est donc heureux ! Ayons ensuite une foi forte et ferme à la présence et à l’action puissante du Saint-Esprit dans l’Église et dans l’âme. Nous devons sentir formellement l’action du Saint-Esprit dans l’Église et dans notre âme. Parce que l’Église et notre âme ne sont pas encore parfaites, nous devons éprouver un troisième sentiment, un désir ardent de la venue du Saint-Esprit qui nous portera à implorer cette venue : « Viens, Saint-Esprit, remplis les cœurs de tes fidèles. »
Si nous voulons célébrer comme il faut la Pentecôte, remplissons-nous de cette persuasion. Aujourd’hui se renouvelle mystiquement dans nos âmes le miracle de la première Pentecôte chrétienne. Au Saint-Sacrifice, le Saint-Esprit est « versé sur les enfants de miséricorde ». C’est ainsi que nous célèbrerons une belle et sainte fête de Pentecôte.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Textes de la Messe
DOMINICA PENTECOSTES | DIMANCHE DE LA PENTECÔTE |
I classis cum Octava I classis | 1ère classe avec octave de 1ère classe |
ante 1960:duplex I classis cum Octava privilegiata I classis | Avant 1960 : double de 1ère classe avec octave privilégié de 1ère classe |
Statio ad S. Petrum | Station à Saint-Pierre |
Ant. ad Introitum. Sap. 1, 7. | Introït |
Spíritus Dómini replévit orbem terrárum, allelúia : et hoc quod cóntinet ómnia, sciéntiam habet vocis, allelúia, allelúia, allelúia. | L’esprit du Seigneur remplit l’univers, alléluia, et comme il contient tout, il connaît tout ce qui se dit, alléluia, alléluia, alléluia. |
Ps. 67, 2. | |
Exsúrgat Deus, et dissipéntur inimíci eius : et fúgiant, qui odérunt eum, a fácie eius. | Que Dieu se lève, et que ses ennemis soient dissipés, et que ceux qui le haïssent fuient devant sa face. |
V/.Glória Patri. | |
Oratio. | Collecte |
Deus, qui hodiérna die corda fidélium Sancti Spíritus illustratióne docuísti : da nobis in eódem Spíritu recta sápere ; et de eius semper consolatióne gaudére. Per Dóminum . . . in unitáte eiúsdem Spíritus. | Dieu, qui avez instruit en ce jour les cœurs des fidèles par la lumière du Saint-Esprit : donnez-nous, par le même Esprit, de goûter ce qui est bien ; et de jouir sans cesse de la consolation dont il est la source. Par Notre-Seigneur … en l’unité du même Esprit. |
Léctio Actuum Apostolórum. | Lecture des Actes des Apôtres. |
Act. 2, 1-11. | |
Cum compleréntur dies Pentecóstes, erant omnes discípuli pariter in eódem loco : et factus est repénte de cælo sonus, tamquam adveniéntis spíritus veheméntis : et replévit totam domum, ubi erant sedentes. Et apparuérunt illis dispertítæ linguæ tamquam ignis, sedítque supra síngulos eórum : et repléti sunt omnes Spíritu Sancto, et cœpérunt loqui váriis linguis, prout Spíritus Sanctus dabat éloqui illis. Erant autem in Ierúsalem habitántes Iudǽi, viri religiósi ex omni natióne, quæ sub cælo est. Facta autem hac voce, convénit multitúdo, et mente confúsa est, quóniam audiébat unusquísque lingua sua illos loquéntes. Stupébant autem omnes et mirabántur, dicéntes : Nonne ecce omnes isti, qui loquúntur, Galilǽi sunt ? Et quómodo nos audívimus unusquísque linguam nostram, in qua nati sumus ? Parthi et Medi et Ælamítæ et qui hábitant Mesopotámiam, Iudǽam et Cappadóciam, Pontum et Asiam, Phrýgiam et Pamphýliam, Ægýptum et partes Líbyæ, quæ est circa Cyrénen, et ádvenæ Románi, Iudǽi quoque et Prosélyti, Cretes et Arabes : audívimus eos loquéntes nostris linguis magnália Dei. | Lorsque le jour de la Pentecôte fut arrivé, ils étaient tous ensemble dans un même lieu. Tout à coup il se produisit, venant du ciel, un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Et ils virent paraître des langues séparées les unes des autres, qui étaient comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler diverses langues, selon que l’Esprit Saint leur donnait de s’exprimer. Or il y avait à Jérusalem des Juifs pieux qui y séjournaient, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Après que ce bruit se fut fait entendre, ils accoururent en foule, et ils furent stupéfaits, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient tous hors d’eux-mêmes ; et dans leur étonnement ils disaient : Tous ces hommes qui parlent ne sont-ils pas Galiléens ? Comment donc chacun de nous les entend-il parler la langue de son pays ? Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée et la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie et la Pamphylie, l’Egypte et le territoire de la Libye qui est près de Cyrène, des étrangers résidant à Rome, Juifs ou prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu. |
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 103, 30. Emítte Spíritum tuum, et creabúntur, et renovábis fáciem terræ. Allelúia. | Allelúia, allelúia. V/. Vous enverrez votre souffle et ils seront créés, et vous renouvellerez la face de la terre. Alléluia. |
Allelúia. (Hic genuflectitur) V/. Veni, Sancte Spíritus, reple tuórum corda fidélium : et tui amóris in eis ignem accénde. | Allelúia. (On se met à genoux) V/. Venez, Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles ; et allumez en eux le feu de votre amour. |
Sequentia. | Séquence. |
Veni, Sancte Spíritus, et emítte cǽlitus lucis tuæ rádium. | Venez, ô Saint-Esprit, Et envoyez du ciel Un rayon de votre lumière. |
Veni, pater páuperum ; veni, dator múnerum ; veni, lumen córdium. | Venez, père des pauvres, Venez, distributeur de tous dons, Venez, lumière des cœurs. |
Consolátor óptime, dulcis hospes ánimæ, dulce refrigérium. | Consolateur suprême, Doux hôte de l’âme, Douceur rafraîchissante. |
In labóre réquies, in æstu tempéries, in fletu solácium. | Repos dans le labeur, Calme, dans l’ardeur, Soulagement, dans les larmes. |
O lux beatíssima, reple cordis íntima tuórum fidélium. | 0 lumière bienheureuse, Inondez jusqu’au plus intime, Le cœur de vos fidèles. |
Sine tuo númine nihil est in hómine, nihil est innóxium. | Sans votre secours, Il n’est en l’homme, rien, Rien qui soit innocent. |
Lava quod est sórdidum, riga quod est áridum, sana quod est sáucium. | Lavez ce qui est souillé, Arrosez ce qui est aride, Guérissez ce qui est blessé. |
Flecte quod est rígidum, fove quod est frígidum, rege quod est dévium. | Pliez ce qui est raide, Échauffez ce qui est froid. Redressez ce qui dévie. |
Da tuis fidélibus, in te confidéntibus, sacrum septenárium. | Donnez à vos fidèles, qui en vous se confient Les sept dons sacrés. |
Da virtútis méritum, da salútis éxitum, da perénne gáudium. Amen. Allelúia. | Donnez-leur le mérite de la vertu, Donnez une fin heureuse, Donnez l’éternelle joie. Ainsi soit-il. Alléluia. |
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Ioánnem. | Suite du Saint Évangile selon saint Jean. |
Ioann. 14, 23-31. | |
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis : Si quis díligit me, sermónem meum servábit, et Pater meus díliget eum, et ad eum veniémus et mansiónem apud eum faciémus : qui non díligit me, sermónes meos non servat. Et sermónem quem audístis, non est meus : sed eius, qui misit me, Patris. Hæc locútus sum vobis, apud vos manens. Paráclitus autem Spíritus Sanctus, quem mittet Pater in nómine meo, ille vos docébit ómnia et súggeret vobis ómnia, quæcúmque díxero vobis. Pacem relínquo vobis, pacem meam do vobis : non quómodo mundus dat, ego do vobis. Non turbátur cor vestrum neque formídet. Audístis, quia ego dixi vobis : Vado et vénio ad vos. Si diligere tis me, gaudere tis utique, quia vado ad Patrem : quia Pater maior me est. Et nunc dixi vobis, priúsquam fiat : ut, cum factum fúerit, credátis. Iam non multa loquar vobíscum. Venit enim princeps mundi huius, et in me non habet quidquam. Sed ut cognóscat mundus, quia díligo Patrem, et sicut mandátum dedit mihi Pater, sic fácio. | En ce temps-là : Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure. Celui qui ne m’aime point ne garde pas mes paroles ; et la parole que vous avez entendue n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé, du Père. Je vous ai dit ces choses pendant que je demeurais avec vous. Mais le Paraclet, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas comme le monde la donne que je vous la donne. Que votre cœur ne se trouble pas, et qu’il ne s’effraye pas. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais auprès du Père, parce que le Père est plus grand que moi. Et je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent, afin que, lorsqu’elles seront arrivées, vous croyiez. Je ne vous parlerai plus guère désormais ; car le prince de ce monde vient, et il n’a aucun droit sur moi ; mais il vient afin que le monde connaisse que j’aime le Père, et que je fais ce que le Père m’a ordonné. |
Credo | |
Ant. ad Offertorium. Ps. 67, 29-30. | Offertoire |
Confírma hoc, Deus, quod operátus es in nobis : a templo tuo, quod est in Ierúsalem, tibi ófferent reges múnera, allelúia. | Affermissez, ô Dieu, ce que vous avez fait parmi nous, dans votre temple de Jérusalem, les rois vous offriront des présents, alléluia. |
Secreta. | Secrète |
Múnera, quǽsumus, Dómine, obláta sanctífica : et corda nostra Sancti Spíritus illustratióne emúnda. Per Dóminum . . . in unitáte eiusdem Spíritus. | Rendez saints, nous vous en supplions, Seigneur, les dons qui vous sont offerts, et purifiez nos cœurs au moyen de la lumière du Saint-Esprit. Par N.-S. … en l’unité du même. |
Præfatio, Communicantes et Hanc igitur propria. | Préface, Communicantes et Hanc igitur propres. |
Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus, per Christum, Dóminum nostrum. | Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut, de vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant : Par le Christ Notre-Seigneur. |
Qui ascéndens super omnes cælos, sedénsque ad déxteram tuam, promíssum Spíritum Sanctum hodiérna die in fílios adoptiónis effúdit. | Qui étant monté au delà de tous les cieux et s’étant assis à votre droite, répand en ce jour l’Esprit-Saint, promis à ses fils d’adoption. |
Quaprópter profúsis gáudiis, totus in orbe terrárum mundus exsúltat. Sed et supérnæ Virtútes, atque angélicæ Potestátes, hymnum glóriæ tuæ cóncinunt, sine fine dicéntes : Sanctus… | C’est pourquoi, transporté de joie, le monde entier tressaille d’allégresse, tandis que les Vertus célestes et les Puissances angéliques chantent l’hymne de votre gloire en disant sans cesse : Saint… |
Infra actionem | Dans le Canon |
Communicántes, et diem sacratíssimum Pentecóstes celebrántes, quo Spíritus Sanctus Apóstolis innúmeris linguis appáruit : sed et memóriam venerántes, in primis gloriósæ semper Vírginis Maríæ, Genetrícis Dei et Dómini nostri Jesu Christi : (…) | Unis dans une même communion et célébrant le jour très saint de la Pentecôte où l’Esprit-Saint est apparu aux Apôtres sous la forme de multiples langues de feu, et vénérant la mémoire en premier de la glorieuse Vierge Marie, Mère de Jésus-Christ notre Dieu et notre Seigneur (…) |
Hanc igitur oblatiónem servitutis nostræ, sed et cunctæ famíliæ tuæ, quam tibi offérimus pro his quoque, quos regeneráre dignatus es ex aqua et Spíritu Sancto, tríbuens eis remissionem ómnium peccatórum, quǽsumus, Dómine, ut placátus accípias (…) | Ainsi donc, Seigneur, ce sacrifice que nous vous offrons et, avec tous vos enfants, aujourd’hui spécialement pour ceux que vous avez daigné régénérer par l’eau et l’Esprit-Saint en leur accordant la rémission de tous leurs péchés, acceptez-le comme une juste expiation (…) |
Ant. ad Communionem. Act. 2, 2 et 4. | Communion |
Factus est repénte de cælo sonus, tamquam adveniéntis spíritus veheméntis, ubi erant sedéntes, allelúia : et repléti sunt omnes Spíritu Sancto, loquéntes magnália Dei, allelúia, allelúia. | Tout à coup il se produisit, venant du ciel, un bruit comme celui d’un vent impétueux là où ils étaient assis, alléluia. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, annonçant les merveilles de Dieu, alléluia, alléluia. |
Postcommunio. | Postcommunion |
Sancti Spíritus, Dómine, corda nostra mundet infúsio : et sui roris íntima aspersióne fecúndet. Per Dóminum … in unitáte eiusdem. | Seigneur, que l’infusion de l’Esprit-Saint purifie nos cœurs et qu’elle les féconde en les pénétrant de sa rosée. Par N.-S … en l’unité du même. |
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