La place de la femme – Mgr Donald Sanborn

True Restoration a l’honneur de vous présenter la traduction d’une interview télévisée de Mgr Sanborn (qui était à l’époque l’abbé Sanborn), donnée dans le début des années 1980. Cette traduction, à l’instar de la plupart du travail fourni dans ce média, a été rendue possible grâce à l’aide des membres payants.  

 ***

Q. M. l’abbé Sanborn, les hommes et les femmes sont-ils égaux ?

R. Sous un certain rapport, ils le sont, sous un autre rapport ils ne le sont pas.

Q. Pouvez-vous nous en dire plus ? Comment peut-on dire qu’ils ne sont pas égaux ?

R. Ils ne sont pas égaux dans leur état de vie, leurs devoirs et leurs obligations.

Q. Et de quelle manière sont-ils égaux ?

R. Ils sont égaux sous le rapport de la nature humaine.

Q. Comment l’Eglise conçoit le rôle de la femme dans la société ? Quelle est la place de la femme d’après l’Eglise ?

R. La place de la femme est d’être une aide pour l’homme.

Q. Eh bien ! Cela a l’air plutôt dégradant. Je ne pense pas que beaucoup de femmes verraient d’un bon œil le fait d’être considérée simplement comme une aide de l’homme.  Elles diront : quoi, je suis une aide de lui ?

R. La femme a été créée comme une aide pour l’homme.

Q. Comment savons-nous cela ?

R. Cela est explicitement affirmé dans la Genèse[1]. Si elles n’acceptent pas la Parole de Dieu, si elles n’acceptent pas la Genèse, c’est un tout autre problème. Mais l’Eglise catholique tire son enseignement de la Parole de Dieu contenue dans la Genèse, et il est clairement affirmé dans ce livre qu’elles ont été créées comme des aides pour l’homme.

Q. Dans quel sens devons-nous comprendre ce terme d’« aide » ? En quoi sont-elles des aides ?

R. Elles doivent aider l’homme dans l’établissement des familles, dans la propagation du genre humain et l’éducation des enfants.

Q. Mais qu’en est-il si elles ne se marient pas ? Sont-elles toujours censées être une aide pour l’homme ?

R. Même si elles ne se marient pas, le but pour lequel les femmes ont été créées est d’aider les hommes. Dans certains cas particuliers il est possible qu’une femme ne se marie pas. Il est même possible qu’elles se consacrent à la virginité, ce qui est un état de vie supérieur pour les femmes. Mais les femmes ont bien été créées à l’origine pour être des aides de l’homme. Cela reste dans leur nature.

Q. Prenons le cas dans lequel une femme n’est pas mariée. Je ne comprends pas : comment est-elle censée être une aide pour l’homme ? Mettons par exemple qu’elle poursuive une carrière.

R. Elle poursuit son état de vie en conséquence, elle s’occupe de ses propres besoins : premièrement son salut éternel, secondement ses besoins matériels. Mais elle doit toujours avoir conscience du fait que son rôle dans la société est d’aider l’homme. Ainsi, elle pourrait poursuivre une carrière d’infirmière ou de secrétaire, c’est-à-dire un rôle qui consiste à assister des hommes qui possèdent effectivement l’autorité dans leur entreprise ou dans la société.

Q. Vous êtes en train de défendre ce cliché suivant lequel les femmes doivent devenir infirmières ou secrétaires, tandis que les hommes doivent devenir des médecins et des avocats ? Les femmes sont-elles moins intelligentes que les hommes ? Pourquoi les femmes ne peuvent pas être médecins ou avocats ? Pourquoi les femmes ne peuvent pas diriger une entreprise si elles ne sont pas mariées ?

R. Il ne s’agit pas exactement de dire qu’une femme ne pourrait pas devenir un bon médecin ou un bon avocat. Il s’agit simplement de dire que la définition de son rôle doit provenir de la famille. En l’occurrence, la place de la femme est d’être l’aide du mari ou du père dans la famille. Puisque la société est simplement une extension de la famille, la place de la femme dans la société doit dériver de sa place dans la famille : ceci qu’elle soit célibataire, vierge consacrée, ou épouse et mère.

Q. L’Eglise a souvent été accusée de maintenir la femme dans un rôle dégradant et servile, en faisant d’elle une sorte d’esclave, spécialement à l’époque où l’Eglise dominait la société. Est-ce vrai ?

R. Non. En réalité, l’Eglise catholique a élevé la condition de la femme par rapport à ce qu’elle était dans l’ancien monde. Dans l’ancien monde, particulièrement parmi les païens, la place de la femme était dégradée. Elles étaient simplement considérées comme des objets de plaisir, des choses à utiliser. L’Eglise catholique a relevé le rôle de la femme par l’exemple de la Bienheureuse Vierge Marie. La Sainte Vierge est la créature humaine qui a été le plus glorifiée, mis à part l’humanité sacrée de Notre-Seigneur Jésus-Christ. La personne humaine qui est le plus glorifiée dans au Paradis est une femme.

Q. Je ne suis pas encore entièrement convaincu. Pouvez-vous me donner d’autres exemples de femmes qui ont su dépasser un rôle purement subalterne à l’époque de la société catholique ?

R.  Je ne dirais pas qu’elles ont dépassé un rôle purement subalterne.

Q. Pour le dire autrement, est-ce qu’elles sont parvenues à un rôle dans lequel elles avaient de l’influence dans la société ?

R. Oui. Il y a ici une erreur : le fait de penser qu’être dans un rôle subalterne en étant des aides l’homme signifie pour elles une perte de l’influence dans la société.  En réalité, c’est le contraire qui est vrai. Les femmes perdent leur influence en cherchant à s’éloigner du rôle qu’elles occupent dans la famille. Voyez certaines femmes très importantes dans l’histoire de l’Eglise, en premier lieu la Bienheureuse Vierge Marie qui est l’instrument de Dieu pour le salut du monde. Vous pouvez voir qu’elle est glorifiée, qu’elle a cette position particulièrement digne, précisément parce qu’elle a rempli son rôle de mère, dans une vie apparemment insignifiante, en étant soumise à son époux Saint Joseph ; une vie que le monde moderne considérerait comme gâchée. Mais elle est glorifiée en raison de cette vie. Imaginez par exemple que la Sainte Vierge ait répondu à l’ange, qui lui annonçait qu’elle avait été choisie pour être la Mère de Dieu : « non merci, je veux aller à Jérusalem pour poursuivre une carrière de cadre dans une entreprise, je n’ai pas le temps pour m’occuper d’un enfant » – excusez-moi de parler de cette manière de la Bienheureuse Vierge Marie, j’essaye de montrer à quel point la chose est ridicule – si elle avait répondu une telle chose, elle ne serait pas honorée par l’ensemble des catholiques comme la Mère de Dieu ; elle aurait été complètement oubliée, comme le sont la plupart des gens de l’antiquité.

Q. Vous donnez cet exemple de la Bienheureuse Vierge Marie, existe-t-il d’autres exemples plus proches de notre époque ?

R. Oui. Il y a eu des femmes saintes très importantes. L’une des plus grandes figures de l’histoire de l’Eglise catholique est sainte Catherine de Sienne,  qui a changé le cours de l’histoire. C’était une femme qui ne savait ni lire ni écrire, et qui était considérée comme une folle par la plupart de ses contemporains. Elle avait néanmoins une vie spirituelle très profonde. Elle aimait Dieu intensément, elle a été l’objet de nombreuses faveurs divines, elle était d’une grande sagesse. Et par sa persévérance, elle a fini par aller voir le pape et lui dire effrontément qu’il devait quitter Avignon et retourner à Rome. Elle a écrit à des évêques, par l’intermédiaire de personnes qui pouvaient écrire pour elle, en les appelant « démons », parce qu’ils s’opposaient aux desseins de Dieu.

Q. Elle ressemble à une femme forte et libre !

R. Non, c’était simplement quelqu’un qui faisait son travail. Elle ne remettait en aucune manière l’autorité de l’Eglise en cause : elle était simplement chargée de rappeler à ces autorités ecclésiastiques leurs devoirs.

Q. Dans le monde catholique, est-ce que des femmes ont déjà occupé des positions de gouvernement comme on le voit aujourd’hui ? Enfin, les femmes disent être libérées parce qu’elles peuvent faire les mêmes activités que les hommes, mais je pense qu’elles ont peu d’influence sur la politique. Qu’en était-il lors du Moyen-Âge et de la Renaissance ?

R. Les femmes exerçaient une très grande influence, soit à travers leurs maris si elles étaient mariées à des rois, soit en étant elle-même monarques. Un exemple fameux est Isabelle la Catholique en Espagne, qui est responsable de la découverte de l’Amérique et qui a unifié l’Espagne pour en faire l’état que nous connaissons aujourd’hui. Elle a fait des choses impressionnantes. Et son mari, à vrai dire, n’a pas fait grand-chose, il était plus intéressé par les plaisirs de la cour que par le bien de l’État.

Q. Cela a lieu à une époque où les femmes sont réprimées !

R. Supposément réprimées. Un autre exemple est la reine d’Angleterre Marie Tudor, qui a fait beaucoup pour restaurer la foi catholique en Angleterre pendant le court temps de son règne, qui n’a duré qu’environ 5 ans. Il y a aussi Blanche de Castille au XIIIe siècle, la mère de Saint Louis. Elle a dit à son fils qu’elle préférerait le voir mort que de savoir qu’il est en état de péché mortel. Elle a modelé cet homme pour qu’il devienne le plus grand roi que la France ait jamais eu, le seul saint qui s’est assis sur le trône de France.

Q. Vous avez dit plus tôt que l’Eglise catholique avait une idée précise du rôle que la femme doit jouer dans la société. Que se passe-t-il lorsque les femmes dévient de ce rôle ? Quel est le résultat ?

R. Le résultat est une société calamiteuse. Le principal rôle de la femme est la formation de ses enfants. Saint Jean Chrysostome dit que si nous faisons l’éloge des sculpteurs – pensez par exemple à Michel-Ange et Bernini, il y a des gens qui dépensent des milliers de dollars et traversent des milliers de kilomètres pour voir leurs œuvres et s’en émerveiller –  si nous faisons l’éloge des sculpteurs pour les œuvres qu’ils ont fait dans la pierre, que devrions nous dire à propos de ceux qui forment la jeunesse ? C’est l’exemple donné par saint Jean Chrysostome. Les femmes ne réalisent pas que ce sont elles les pilotes lorsqu’il s’agit de la formation de leurs enfants. Les enfants sont comme de l’argile entre leurs mains. Elles ont un rôle beaucoup plus important à cet égard que celui du père de famille ; même si le père de famille a l’autorité, c’est la femme qui va travailler au jour le jour avec ces enfants, et elle peut faire d’eux de grands pécheurs ou de grands saints. Les femmes ne le réalisent pas ! Bien souvent, elles déposent leurs enfants dans des garderies alors qu’ils sont encore tout petits, elles les laissent là et pensent qu’elles vont trouver leur épanouissement en étant cadre ou en exerçant une quelconque fonction dans le monde de l’entreprise, où bien souvent elles ne sont même pas prises au sérieux par les hommes. Elles pensent que c’est cela qui va les rendre heureuses ; pourtant, elles ne sont pas heureuses ici. Ce n’est pas ce pour quoi elles ont été faites, pas plus qu’une voiture n’a été faite pour rouler sur l’eau ; une femme n’est pas heureuse dans ce rôle. Une femme est heureuse avec son enfant, quand un bébé lui est né et qu’elle a la responsabilité de cet enfant.

Q. Mais donc, quelle est l’origine de ce concept de libération de la femme ?  Cela semble évidemment être quelque chose de nouveau. Comment cela a commencé ?

R. La première mention de la « libération de la femme » se trouve chez les extrémistes de la Révolution Française, les guillotineurs assoiffés de sang, ceux qui coupent des têtes aussi facilement qu’ils allumeraient une cigarette. Cela vient d’eux, et le pape Pie XI nous dit dans son encyclique sur le communisme athée, dans les années 1930, que c’est une partie du plan des communistes de faire sortir la femme de la maison. En un autre endroit, il dit que faire une telle chose à la femme est un crime et une dégradation de sa dignité, car sa véritable dignité réside dans son rôle de mère, ou plus encore dans la virginité consacrée, en imitation de la Bienheureuse Vierge Marie. Nous en revenons à nouveau à la Sainte Vierge : il n’y a pas de dignité plus grande qui ait été donnée à qui que ce soit d’autre. Et les deux grandes gloires de la Sainte Vierge sont sa maternité et sa virginité. C’est un privilège singulier qui lui a été donné d’être à la fois vierge et mère. Comment une femme pourrait espérer dépasser une telle dignité ?  Par conséquent, leur dignité réside dans l’imitation des vertus de la Bienheureuse Vierge Marie.

Q. Vous avez mentionné le rôle des communistes dans la « libération de la femme ». Quel est le rôle de la femme dans une société communiste, par exemple en URSS ? Est-ce que les USA sont en train d’essayer d’imiter ce rôle ?

R. Les femmes sont simplement considérées comme de la main d’œuvre supplémentaire. Il n’y a au fond aucune distinction, aux yeux de l’état soviétique, entre un homme et une femme, ils sont considérés comme parfaitement égaux. Tous deux peuvent travailler dans une usine, produire quelque chose. C’est ce que nous voyons de plus en plus dans notre société. Peut-être avez-vous déjà vu par exemple des chantiers au bord d’une route, et des femmes qui travaillent dans le bâtiment, au milieu de ces hommes bien costauds – et on devine bien que ces hommes considèrent comme une farce le fait qu’elles soient là. Ils relèguent les femmes aux quelques rares tâches qu’elles sont capables de faire. Elles ne sont généralement pas capables d’utiliser un marteau-piqueur ou aucun autre outil de ce type. Ou bien elles sont regardées comme une partie insignifiante de la main d’œuvre et elles sont mises de côté, ou bien elles sont regardées d’une manière impure comme un objet de convoitise. Quand vous voyez comment certaines sont habillées, vous vous demandez pourquoi elles sont là parmi les hommes. C’est une chose bien étrange que de voir une femme ici.  Vous aurez beau dire autant que vous voulez qu’elles sont égales aux hommes, qu’elles sont capables de faire toutes ces choses, c’est simplement contraire au bon sens de voir une femme avec un marteau-piqueur, autant que de voir un homme avec un tablier de cuisine à fleurs. Dieu nous a donné une certaine nature, et il y a des rôles qui sont en accord avec cette nature. Peu importe l’acharnement avec lequel vous voudrez nier la nature, cette nature va toujours revenir vous hanter. Il convient aux femmes d’êtres féminines, il convient aux hommes d’être masculins, et les deux doivent rechercher des rôles qui sont en accord avec leur nature.

Q. Les femmes disent qu’elles en ont marre d’avoir à jouer certains rôles et elles se sentent libérées quand elles s’en échappent. Y a-t-il un problème avec ce raisonnement ?

R. Ce raisonnement pose problème à cause de la nature des choses. La nature est ce qui nous a été donné par Dieu, ce qui nous définit ; nous sommes ce que nous sommes par notre nature, tout comme un chat est un chat et un chien est un chien par sa nature, et chacun a des activités qui lui sont propres. Le chat par exemple a certaines qualités qui accompagnent sa nature et le but pour lequel Dieu l’a créé. Le chien a d’autres qualités. On ne veut pas voir un chat agir comme un chien, ou un chien agir comme un chat. Ainsi, même à l’intérieur d’une même espèce, Dieu a ordonné les différents sexes à un but différent. Dans n’importe quelle organisation ou organisme, il est nécessaire que toutes les parties soient ordonnées à une fin. Par exemple, si le cerveau ne contrôlait pas toutes les fonctions du corps, il y aurait des problèmes. Si le foie ou l’estomac commencent à fonctionner de manière aléatoire, si vous commencez à saliver de manière incontrôlée, il y aura des problèmes : lorsque vous avez une maladie, cela veut dire que quelque chose est désordonné dans votre organisme. Si votre cerveau cesse de fonctionner, vous êtes mal en point, car le principe d’unité dans votre organisme a fait défaut. Bientôt on vous emmènera à la morgue. C’est aussi vrai pour la famille et la société : il faut qu’il y ait un organisme, et une coordination de toutes les facultés de cet organisme. Tout comme les moteurs à réaction d’un avion doivent fonctionner en coordination, si l’un d’entre eux surchauffe et l’autre ne fonctionne plus, c’est un problème. Si quelque chose qui a une certaine nature essaye d’être ce qu’elle n’est pas, essaye de se sortir hors de son ordre propre tel que Dieu l’a fait, il y aura des problèmes.

Q. Dans notre société, la plupart des femmes travaillent.  Même si elles ont une famille, elles travaillent quand même. Il n’est pas rare de voir des femmes retourner au travail dans les quelques semaines qui suivent la naissance de leur enfant. Est-ce que cela est différent de la société communiste ? Quel est l’effet de cette norme sur notre société ?

R. Je dirais tout d’abord que certaines femmes n’ont pas d’autre choix que de travailler. Je ne veux pas accuser chacune des femmes qui sont dans le monde du travail de faire quelque chose de mal. Parfois leurs maris les ont abandonnées avec leurs enfants, et il faut bien qu’elles nourrissent leurs enfants – avec un taux de divorce supérieur à 50%, cela arrive de plus en plus. Ou bien leur maris peuvent être au chômage, ou être infirmes, et il n’y qu’elles qui peuvent ramener le pain à la maison. Donc je ne dis pas que toutes les femmes font une faute en travaillant. Mais si une femme se trouve dans le monde du travail parce qu’elle en a envie, parce qu’elle pense que c’est là qu’elle va se réaliser, là il y a un gros problème. Ceci va causer la décadence totale de la société, car on en fait sortir le principal agent de la formation des enfants. Que vont devenir ces enfants ? Ces enfants élevés par l’état, par l’école publique, par des foyers d’accueil ou des garderies ? Ils ont besoin de la sécurité que leur procurent une mère et un père : comment peuvent-ils l’avoir s’ils ne les voient presque jamais ? Qu’est-ce que ces pauvres petits vont connaître à part l’état ? A terme, nous finirons par vivre dans un monde de collectivisation de masse car la famille disparaîtra. Le foyer familial est déjà devenu, dans bien des cas, une sorte de dortoir où les gens viennent juste dormir et prendre un repas, sortir des choses du frigo. Ce n’est plus un foyer, il n’y a plus d’unité cohérente. Pourquoi cela ? Parce que bien souvent il n’y a plus de mère. La mère est le cœur du foyer. Ces foyers ont eu une crise cardiaque, leur cœur a été arraché. C’est un des pires maux.

Q. Il semble que cela nous amène vers une société froide et stérile dans laquelle le cœur ne trouve plus aucune satisfaction. Les enfants ne connaîtront pas l’amour.

R. Non seulement cela, mais ils ne connaîtront pas la famille tout court.

Q. Je voulais vous poser une question concernant un point très impopulaire à notre époque, celui de l’obéissance. Il est dit dans la Bible que les femmes doivent être soumises à leur maris, et Dieu lui-même a dit à Eve qu’elle doit être soumise à Adam. Si une femme est confrontée à cela aujourd’hui, elle dira « vous êtes fous, pourquoi je devrais obéir à mon mari ». Quelle est la position de l’Eglise à ce sujet ?

R. La position de l’Eglise est la position du Saint-Esprit et des Saintes Ecritures. Ce n’est pas l’opinion privée de Saint Paul, ce n’est pas l’opinion privée de Moïse lorsqu’il a écrit la Genèse, c’est l’enseignement du Saint-Esprit, la Troisième Personne de la Sainte Trinité, qui a inspiré ces écrits. Donc l’Eglise enseigne pareillement que les femmes doivent être soumises à leurs maris. Si elles ne le sont pas, elles commettent des péchés de désobéissance.

Q. Si on regarde l’état de la société aujourd’hui, il semble qu’il n’y ait qu’une femme sur dix qui soit réellement soumise à son mari à notre époque. A quoi cela va nous mener ?

R. C’est encore une chose qui va mener à l’effondrement total de l’autorité, d’une manière toute spéciale puisque les enfants n’auront jamais vu l’ordre de l’autorité dans leur foyer.

Q. Que devons-nous attendre de cette libération continuelle de la femme ? Qu’est-ce que cela présage pour le futur ?

R. C’est un tableau très sombre qui se profile. L’effondrement total de la société telle que nous l’avons connue, dont le résultat final sera le communisme.


[1] Genèse II, 18 : « Le Seigneur Dieu dit aussi: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; faisons-lui une aide semblable à lui. »

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3 thoughts on “La place de la femme – Mgr Donald Sanborn

  1. Bonjour,
    Plusieurs de vos images ne sont pas bonnes , conformes à la doctrine de la Sainte Église; vous manquez de vigilance et aurez devant Dieu la responsabilité d’avoir formé des libéraux. Ce site contient de très bonnes choses mais il propose aussi, à travers, du libéralisme. Quel dommage !! On dit fait cela, et on illustre le contraire; on nous enseigne en chaire la Doctrine et la Morale, on prêche contre le féminisme puis les mêmes nous proposent à travers cela en modèle des femmes qui n’ont pas la tenue corporelle et morale que vous prêchez. C’est typique des libéraux. Don Sarda y Salvany dit que le libéralisme est un péché mortel. Il y a meilleur ailleurs, pour moi c’est un adieu.

  2. Bonjour je n’ai pas eu de mail de confirmation pour les 3 places commandées pour l’évènelent des 13 et 14 mai.

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