La relique du « Précieux Sang » retrouvée !

LA PERLE DE FÉCAMP… RETROUVÉE !

La relique du « Précieux Sang » du Christ retrouvée, un des objets les plus sacrés jamais volés à l’Église catholique, conservé depuis 1 000 ans dans l’abbatiale de Fécamp, dans le nord de la France.

Le reliquaire en or, d’environ 30 centimètres de haut, renferme deux fioles métalliques contenant des gouttes de sang de Jésus recueillies lors de la crucifixion..

Incroyable bonne nouvelle, pour qui avait appris il y a un mois le scandale du vol de l’insigne relique de l’Abbaye royale de Fécamp : deux petites ampoules contenant le Précieux Sang de Jésus-Christ, conservées dans un reliquaire en or, lequel avait tenté la cupidité de quelques malfrats… Mais grâce à Dieu éclairant la conscience de tout homme, ils s’en sont repentis et ont choisi de rendre discrètement le reliquaire à un détective d’art néerlandais. Surnommé « l’Indiana Jones du monde de l’art », M. Arthur Brand ne doute pas une seconde qu’il est effectivement en possession de l’une des plus précieuses reliques de la Chrétienté. « En tant que catholique, c’est à peu près aussi proche de Jésus et de la légende du Saint Graal que vous pouvez l’être », confie M. Brand. « C’était une expérience religieuse », ajoute-t-il.

On le comprend… et l’envie aussi un peu pour qui accorde sa foi à une telle histoire qui paraît trop belle pour être vraie, et qui pourtant est incontestablement authentique. Reconnue, certifiée, approuvée, par plusieurs Rois de France, Seigneur, hauts dignitaires, prieurs et Ducs de Normandie, la relique du Précieux Sang de Fécamp est vénérée en ce lieu depuis le VIème siècle, d’après l’une des plus anciennes sources du Moyen-âge, écrite en 663.

L’histoire de la relique

Voici cette légende de Fécamp, dont il faut tout de suite prévenir notre ami lecteur que le mot de légende n’a rien à voir avec la mythologie grecque ou romaine. Il s’origine dans le mot latin legere qui signifie lire, et dont le gérondif, legenda, signifie « ce qui doit être lu ». Les légendes de la vie des saints, des reliques et des miracles, étaient lus chaque année dans les églises, de manière publique et liturgique. Les évêques étaient alors responsables de l’authenticité de ces récits, et la garantie pour la piété des fidèles. Aujourd’hui il faut des preuves pour croire… et la foi s’éteint peu à peu. Autrefois tous croyaient la parole des anciens, surtout quand les anciens étaient des témoins dignes de foi ! Voici ce qu’on croyait alors…

Jésus-Christ ayant expiré sur la croix, son corps fut recueilli par Joseph d’Arimathie et Nicodème. Ce dernier remarquant beaucoup de sang figé autour des plaies de Jésus, le recueillit, l’enferma dans son gant, et le conserva avec le plus grand soin. Étant sur le point de mourir, et n’ayant pas d’héritiers auxquels il pût confier cette précieuse relique, il la remit à son neveu Isaac, qui l’entoura de toute la vénération et de tout le respect que méritait un pareil trésor. Dieu permit que le zèle d’Isaac fût récompensé de biens temporels. Sa fortune s’accrut à un tel point, que sa femme en fut elle-même étonnée ; et, un jour qu’elle allait le trouver et lui demander la cause d’un tel accroissement de bien-être, elle le trouva en adoration secrète devant sa précieuse relique. Croyant que son mari avait recours à quelques pratiques superstitieuses, elle le dénonça à la synagogue, comme se livrant à l’idolâtrie ; mais il fut renvoyé absous par les docteurs de la Loi, qui reconnurent qu’il n’avait pas dérogé à la religion de ses pères. La prospérité d’Isaac lui faisant journellement beaucoup d’ennemis, en dehors de sa famille, il résolut de quitter Jérusalem et de se retirer à Sidon, qui était sur le bord de la mer ; il emporta avec lui le Précieux-Sang qui était l’objet constant de ses adorations. Ayant eu, sur ces entrefaites, une révélation que Vespasien et Titus , à la tête des armées romaines, devaient venir ravager les pays qu’il habitait, craignant pour le trésor dont il était possesseur, il avisa aux moyens de le soustraire aux profanations des soldats, il le renferma, à cet effet, dans deux capsules en plomb, l’introduisit secrètement dans un tronc de figuier, qui se trouvait sur le bord de la mer, et Dieu que l’écorce du figuier se rejoignit sur l’ouverture qu’il avait pratiquée dans tronc. Isaac continuait ses adorations secrètes près du figuier miraculeux, lorsqu’il s’aperçut que la mer, minant la terre au pied de ce tronc, en avait déjà découvert les racines. Préoccupé de ce qu’il devait faire pour sauver le Précieux Sang, et ne sachant à quel parti s’arrêter, il crut voir un avertissement du ciel dans les envahissements des eaux, et un effet de la Providence, qui voulait disposer, selon ses vues, d’une si précieuse relique ; il la confia donc aux flots de la mer, qui l’entraînèrent à l’extrémité des Gaules, à l’entrée de la vallée de Fécamp, d’où une marée extraordinaire la transporta dans l’intérieur, auprès d’une fontaine qui a pris le nom du Précieux Sang. La mer s’étant ensuite retirée, le tronc demeura en ce lieu, et resta couvert de vase, de broussailles et d’herbes sauvages, jusqu’à ce qu’il fût miraculeusement retrouvé par la révélation d’un ange, et par un cerf blanc qui marqua, en marchant circulairement sur la terre, l’endroit où l’on devait élever une chapelle en l’honneur de la très Sainte Trinité.

Il y aurait un livre à écrire et un film à monter pour retrouver l’attachement de nos Pères au Prix de la Rédemption du monde, qui devait être durant tout le Moyen-âge l’un des plus beaux fleurons du Royaume !

C’est à partir de cette relique que tout l’épopée du Saint-Graal, racontée par Chrétien de Troyes, a enthousiasmé les foules chrétiennes de ce temps-là. Hier c’était une quête qui attirait les meilleurs chevaliers aux exploits les plus héroïques. Aujourd’hui, c’est Dieu lui-même qui semble avoir pris à cœur la défense de ce trésor, se faisant chevalier après s’être fait homme, pour reprendre à l’ennemi son butin si mal acquis. Qui pensera à lui dire notre reconnaissance en ce mois de Juillet consacré traditionnellement au Précieux Sang ? Ce très grand miracle pourrait bien être suivi d’autres, si les foules se pressent à nouveau à Fécamp pour apprendre l’histoire très ancienne, et pour celui qui croit, vénérer comme il se doit le Prix infini du Salut du monde et des âmes.

Dès que nous apprendrons le grand retour du Précieux Sang, nous proposerons à tous les héritiers de la foi de nos Pères, d’organiser un petit triomphe à notre Grand Dieu et Seigneur, qui non seulement sauva le monde en versant son Sang pour nous, mais s’occupe encore de sauver son propre Sang en ces mois qui s’annoncent si difficiles, dont il nous est recommandé de nous réjouir, dans l’esprit des martyrs qui tressaillaient de joie à l’idée de verser leur sang pour Celui qui avait tout donné pour nous emporter dans son Paradis.

Frère Arnaud

Documentaire sur le Précieux Sang :

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