L’abrégé de Démonologie de Jean Vaquié

Quelle peut être, à notre époque, l’utilité d’une étude sur la démonologie chrétienne ?

Un examen, même superficiel, de l’état du monde dans ses rapports avec le Créateur, nous persuade facilement que les forces du mal sont au maximum de leur puissance : elles n’ont jamais été si grandes ni si universellement organisées. Or la société humaine est soumise à une évolution dont les organes moteurs siègent dans les hautes instances des congrégations initiatiques.

Mais il est manifeste que les membres de ces hautes instances vont chercher leur inspiration dans la mystique luciférienne. Pour connaître, autant qu’il est possible, la stratégie mondiale qui est ainsi mise en application, il faut scruter, du mieux que l’on peut, les ambitions de l’esprit mauvais qui est, en dernière analyse, l’inspirateur de cette fausse mystique.

Si donc on veut comprendre le fonctionnement et l’idée de manœuvre politique et religieuse des confréries initiatiques, il est devenu nécessaire de connaître le comportement habituel des esprits déchus.

C’est ce que nous avons essayé de faire dans le travail qui va suivre.

La science du bien et la science du mal

La Sainte Écriture donne aux démons des dénominations très diverses.

Essayons de nous faire une idée de la fréquence avec laquelle ils sont nommés. Nous aurons ainsi une première opinion sur l’importance qui leur est réservée dans l’enseignement divin.

Un précieux instrument de travail va nous permettre d’opérer ce recensement : c’est le Dic-tionnaire des Concordances. Tous les mots que l’on rencontre dans le texte de l’Écriture y ont fait l’objet d’un décompte rigoureux.

Chaque mot de la Bible constitue un article de ce curieux dictionnaire.

On y indique les références des passages où chacun est employé. Il va nous être facile de totaliser les passages scripturaires dans lesquels apparaissent les démons quelle que soit la dénomination sous laquelle ils sont désignés. (…)

Autres ouvrages courts et formateurs de Jean Vaquié :

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One thought on “L’abrégé de Démonologie de Jean Vaquié

  1. Jean Vaquié croyait en ce mensonge maçonnique et noachique de la « tradition primordiale », certes pour s’en indigner, ce qui est encore une manière d’appuyer les mensonges ou erreurs desquels tirent leur puissance les loges. Il croyait en une « contre-Église », ce qui si je ne m’abuse impliquerait que Satan est un symétrique du Christ, et donc confinerait au mainchéisme. Car le Mal est alors une inversion du Bien, et la puissance démoniaque est un agent, duquel il faudrait se tenir à la plus grande distance, dont la puissance surnaturelle est gigantesque.

    Or l’histoire prouve que rien n’exista primitivement qui fût l’inverse de la révélation chrétienne. Il y a bien un luciférisme organisé à mes yeux, mais il naquit au Moyen Moyen-Âge seulement (donc en gros au temps des Croisades), et fut une œuvre humaine consciente, le produit après-coup d’une inversion des dogmes de l’Église, un mythe constitué par l’assemblage de pièces disparates pour prendre le contre-pied de la foi catholique. Bien peu de gens font partie sciemment de cette entreprise, et la force immense du luciférisme vient de ce que ce mensonge d’une « grande tradition primordiale universelle » permet à des manipulateurs de fédérer autour d’eux toutes les petites défaillances humaines par lesquels, chaque jour, chacun de nous manque un tout petit peu a son devoir, et s’écarte un peu de la voie étroite désignée par Jésus. Et, à vouloir faire un grand écart manichéen loin du Mal, nous oublions que la Voie est étroite, nous l’abandonnons, et servons le Mal véritable, qui n’est pas une démoniaque inversion du Bien mais une humaine insuffisance du Bien.

    Que Vaquié ait fondé avec Étienne Couvert les Cahiers Augustin Barruel, qu’il ait édité dom Prosper Guéranguer, cet auteur essentiellement ultramontain qui, par volonté d’être plus ultramontain que le pape, fut imprégné de l’œuvre d’autres « ultra-ultramontains » tels que le franc-maçon Chateaubriand, l’éminentissime franc-maçon luciférien Joseph de Maistre, le proto-progressiste Lamennais (lui même influenceur de Drach, cabaliste, et influencé par lui) n’est pas un hasard. Toute cette tendance croit aux mensongères prétentions à une extrême antiquité de la franc-maçonnerie spiritualiste, et diffuse un état d’esprit manichéen qui est le triomphe posthume des hérésies qui menacèrent l’Église pendant tout le Moyen-Âge.

    Cautionner les mensonges maçonniques, si c’est pour s’en indigner, semble n’être pas un sérieux grief aux yeux de maints catholiques. Que les sédévacantistes sachent du moins que, lefebvriste, Vaquié était partisan de rester au sein de l’Église, quelles qu’en fussent les dérives.

    Que Léon de Poncins, aux idées proches de celles de Vaquié, se fût un temps contre la modernité appuyé sur l’ « archimaçon » René Guénon, qu’il se fût fait rouler un temps par cet autre pilier de l’ésotérisme que fût Giulio (dit « Julius ») Evola, voilà pourtant qui devrait ouvrir les yeux sur les risques de telles légèretés.

    Voici un article de Vaquié rappelant combien Poncins fut dupe de cet ésotérisme qu’il voulait combattre (précisons que, en y affirmant que la « grande tradition primordiale universelle » de Guénon serait « du védantisme », Vaquié souscrit au mensonge ésotériste et, à la mesure de ses forces et de son influence, apporte ainsi sa petite contribution inconsciente au « Grand Œuvre » des lucifériens) :
    https://bouddhanar-3.blogspot.com/2014/09/la-franc-maconnerie-de-poncins-guenon.html

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