Les imposteurs : Joseph Ratzinger (2005-2013)

Joseph Ratzinger (2005-2013)

Benoît XVI, Voici quel est notre Dieu (Pages 147-148)
« La lecture de l’Ancien Testament peut aussi éloigner du Christ : la direction vers lui n’est pas indiquée de manière univoque. Et si les juifs ne peuvent pas estimer qu’il s’accomplit en lui, il ne s’agit pas simplement d’une mauvaise volonté. C’est à cause de l’obscurité des paroles […] On peut donc, pour de bonnes raisons, refuser au Christ l’Ancien Testament et dire : non, ce n’est pas cela qu’il disait. Mais on peut, pour d’aussi bonnes raisons, le lui attribuer. C’est tout le débat entre les juifs et les chrétiens. »

Benoît XVI, Zenit News Story (5 septembre 2000)
« Nous sommes d’accord qu’un Juif, et cela est vrai pour les croyants d’autres religions, n’a pas besoin de connaître ou reconnaître le Christ comme le Fils de Dieu pour être sauvé. »

Benoît XVI, Discours (19 août 2005)
« Et à présent demandons-nous : que signifie rétablir l’unité de tous les chrétiens ? […] cette unité ne signifie pas ce que l’on pourrait appeler un œcuménisme du retour : c’est-à-dire renier et refuser sa propre histoire de foi. Absolument pas ! »

Benoît XVI, Discours (30 octobre 2006)
« J’ai également plaisir à adresser une pensée bienveillante à Sa Béatitude l’Archevêque Christodoulos d’Athènes et de toute la Grèce, en demandant au Seigneur de soutenir sa clairvoyance et sa prudence dans l’accomplissement du service délicat qui lui a été confié parle Seigneur. À travers lui, je voudrais saluer avec une profonde affection le Saint Synode de l’Église orthodoxe de Grèce et tous les fidèles qu’elle sert avec amour et dévouement apostolique. »

Benoît XVI, Les principes de la théologie catholique (Page 341)
« Taizé apparaît comme le grand exemple d’une inspiration œcuménique […] Il faudrait réaliser ailleurs, de façon analogue, une communauté de foi et de vie. »

Benoît XVI, Faire route avec Dieu (Page 233)
« De même, une théologie qui s’appuie sur la notion de la « succession », telle que c’est le cas dans l’Église catholique et dans l’Église orthodoxe, ne nie pas forcément la présence salvifique du Seigneur dans la cène protestante. »

Benoît XVI, Frères dans le Christ (Pages 108-109)
« La difficulté tient en définitive au fait qu’il n’existe pas encore, dans la pensée catholique, une catégorie adaptée au phénomène du « protestantisme » contemporain (on pourrait en dire autant en ce qui concerne les rapports avec les Églises séparées d’Orient). Il est patent que la vieille catégorie de « l’hérétique » ne s’applique plus dans le cas. L’hérésie, telle que l’entendent la Bible et l’antique Église, implique une prétention personnelle à rompre l’unité de l’Église ; sa caractéristique essentielle est la pertinacia, l’obstination de celui qui suit sa propre voie particulière. Or, une telle attitude ne peut absolument pas être considérée comme décrivant de façon pertinente la situation spirituelle du chrétien protestant. »

Benoît XVI, Audience (20 sep.tembre 2006)
« J’espère qu’en divers moments de ma visite – par exemple, lorsque j’ai souligné à Munich combien il est important de respecter ce qui est sacré pour les autres – est apparu clairement mon profond respect pour les grandes religions et, en particulier, pour les musulmans, qui « adorent le Dieu unique ». »

Benoît XVI, Audience (17 août 2005)
« Frère Schutz est dans les mains de la bonté éternelle, de l’amour éternel, il est arrivé à la joie éternelle. »

Benoît XVI, Voici quel est Notre Dieu (Page 263)
« Mais il y avait aussi des chrétiens violents et fanatiques, qui ont détruit les temples, ne considérant le paganisme que comme idolâtrie, qu’il fallait éliminer de manière radicale. »

Benoît XVI, Vivre sa foi (Pages 65-66)
« En réalité, la question qui se pose à nous, la question qui nous tourmente, c’est bien plutôt la suivante : comment donc se fait-il qu’il nous soit nécessaire d’accomplir tout ce qu’exige la foi chrétienne ; comment donc se fait-il que nous soyons obligés de porter, jour après jour, tout le poids des dogmes et de la morale de l’Église, alors qu’il existe bien d’autres chemins vers le ciel et le salut ? »

Benoît XVI, Feast of Faith
« Le concile de Trente conclut ses remarques sur le Corpus Christi avec quelque chose qui offense nos oreilles œcuméniques et qui a contribué sans doute, et non des moindres, à discréditer cette fête dans l’opinion de notre fraternité protestante. Mais si nous purgeons sa formulation du ton passionné du seizième siècle, nous serons surpris par quelque chose de grand et positif. »

Benoît XVI, Les principes de la théologie catholique (Page 426)
« Si l’on cherche un diagnostic global du texte Gaudium et Spes, on pourrait dire qu’il est une révision du Syllabus de Pie IX, une sorte de contre-syllabus. »

Benoît XVI, Discours (25 septembre 2006)
« Je voudrais aujourd’hui redire toute l’estime et le profond respect que je porte aux croyants musulmans, rappelant les propos du concile Vatican II qui sont pour l’Église catholique la Magna Charta du dialogue islamo-chrétien : « L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant […] Au moment où pour les musulmans commence la démarche spirituelle du mois de Ramadan, je leur adresse à tous mes vœux cordiaux, souhaitant que le Tout-Puissant leur accorde une vie sereine et paisible. Que le Dieu de la paix vous comble de l’abondance de ses Bénédictions, ainsi que les communautés que vous représentez ! »

Benoît XVI, Voici quel est Notre Dieu (Pages 304-305)
« Jusqu’au concile Vatican II l’incinération était sanctionnée. En considération de toutes les circonstances du monde moderne, l’Église a abandonné ces sanctions. »

Benoît XVI, Discours (20 mai 2006)
« L’Église insiste également sur le droit inaliénable des personnes à professer sans obstacle, que ce soit de manière publique ou privée, leur propre foi religieuse, ainsi que le droit des parents à ce que leurs enfants reçoivent une éducation en accord avec leurs valeurs et leurs croyances, sans discrimination ou exclusion explicite ou cachée. »

Benoît XVI, La foi chrétienne hier et aujourd’hui (Page 252 )
« Il est donc clair que l’essence de la foi en la résurrection ne consiste pas dans l’idée d’une restitution des corps, telle que nous l’imaginons habituellement ; cela reste vrai même si la Bible se sert couramment de cette représentation imagée. »

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One thought on “Les imposteurs : Joseph Ratzinger (2005-2013)

  1. Benoît XVI est le type même de l’homme d’Eglise qui ne critiquera ou ne dénoncera jamais la philosophie, la théologie et le Concile de ses jeunes années, alors qu’il sait pertinemment que c’est à cause ou, en tout cas du fait d’une assez grande partie de cette philosophie, de cette théologie et (surtout ?) de ce Concile que bien des ecclésiastiques, parfois parmi les plus intelligents et les mieux intentionnés, ne disposent plus des réflexions et des réflexes indispensables à la critique catholique, énergique, orthodoxe et réaliste, d’autres philosophies et d’autres théologies qui se sont imposées dans l’Eglise par la suite, et qui sont vraiment encore plus favorables à la « detridentinisation décatholicisante » que la vision des choses qui est, globalement, plus ou moins commune à Balthasar, à de Lubac, à Joseph Ratzinger et à Karol Wojtyla.

    Il y a là quelque chose de pathétique, et qui est particulièrement perceptible dans le discours improvisé tenu par Benoît XVI, fin février 2013, devant les séminaristes romains, et dans lequel il se livre à un éloge du Concile, tout en exhortant son auditoire à la plus grande fidélité, à l’égard du même Concile, Vatican II.

    On est même en droit de se demander si l’on n’est pas ici en présence d’un « cas » de dédoublement de la conscience qui relève presque de la paraphrenie, non seulement pour des raisons intellectuelles déjà évoquées, mais aussi pour des raisons plus émotionnelles et existentielles qui découlent du « vécu » de Joseph Ratzinger, entre 1945 et 1965.

    Attention, je ne suis pas en train de dire que nous sommes ici en présence d’un malade mental, mais je suis en train de dire que nous sommes ici en présence d’une attitude presque exemplaire, placée sous le double signe du constat lucide des conséquences et du refus aveugle de remonter jusqu’à une partie non négligeable de leurs origines, alors que Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes…

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