Les « technocrates », nouvelle classe dirigeante ?

« Toute ma vie, j’ai toujours su qu’il ne fallait pas dépendre des experts. Comment ai-je pu être assez stupide pour leur donner le feu vert. » J.F. Kennedy

 C’est une question sociologique des plus intéressantes et pas des plus faciles que celle de déterminer si la technocratie est une « classe sociale » et si, qu’elle le soit ou non, elle gouverne au nom de cette objectivité technique et pratique qu’elle revendique ; elle a même forgé un terme pour cela, elle apprit à dire « gouvernance » à ses cadres et à l’opinion pour signifier ce caractère soi-disant impersonnel que le sociologue M. Crozier attribuait justement à la bureaucratie.

La question avait été traitée dans un ouvrage collectif, Industrialisation et technocratie (A. Colin, 1949) autour du sociologue Georges Gurvitch lequel avait lancé en France[1] la thématique à peine amorcée par Max Weber et Emile Durkheim, et initiée par J. Burnham (The managerial revolution) aux Etats-Unis et popularisée par Le nouvel Etat industriel (1967) de J.K. Galbraith.

Ce thème qui depuis lors a suscité quantité d’ouvrages et d’articles avait fait l’objet d’un numéro spécial de Lectures Françaises : Les technocrates et la synarchie, janvier 1962, réédité en 1985 aux éditions du Trident, étude qui fournissait les données essentielles du problème[2].

Plus récemment un collectif d’auteur issus du GURVITCH[3] a réexaminé le sujet dans un ouvrage intitulé La technocratie en France, une nouvelle classe dirigeante ? (éd. du Bord de l’eau, 2015).

Ce dernier ouvrage fait le point sémantique, retrace l’émergence du pouvoir technocratique et actualise les données relatives à la colonisation de la haute administration et des groupes industriels dans les grands secteurs de l’économie par les « corpsards » – les hauts fonctionnaires et les ingénieurs issus des grandes écoles – circulant de la sphère publique à la sphère privée et retour, au nom de l’intelligence technicienne.

Ce qui frappe à la lecture de ce dernier livre c’est une hésitation déjà relevée dans l’ouvrage collectif de 1949 autour de G. Gurvitch et à certains égards dans le numéro de Lectures Françaises, ainsi que dans la plupart des textes sur la question, hésitation que résume la question suivante : la technocratie est-elle réellement une classe dirigeante ou bien simplement une courroie de transmission d’une autre classe ou caste ? Il y a là comme un sujet qui trouble les sociologues, et pour cause, il y a de forte chance que ce point obscur soit un point occulte.

Dans ce qui suit nous esquissons, posons quatre questions qui forment le gros de la problématique : qui sont les technocrates ? Forment-ils une classe ? Que veulent-ils ? Faut-il « avoir de la tendresse pour les technocrates »…, comme l’écrivait l’un des auteurs de Les technocrates et la Synarchie ?

Qui sont les technocrates ?

Au moins depuis Gurvitch les sociologues s’accordent au moins sur une définition négative des technocrates : ce ne sont pas de purs « techniciens », ni de simples « experts », ce sont des cadres qui dirigent ou veulent diriger les organisations à partir des ressources qu’offre la technologie.

A ce sujet H. Coston a eu des mots qui rejoignent ceux des sociologues qui inclinent à voir chez les cadres de formation technique un nouveau pouvoir :

 « On peut qualifier de technocratie, écrit H. Coston, un système qui place le pouvoir d’organisation et de décision à l’échelon de l’Etat ou de celui de la grande entreprise entre les mains d’un groupe de techniciens. Les technocrates, liés par une formation commune [la note ici indique Polytechnique, l’école libre des sciences politiques, ex-sciences-po créée par de « Grandes fortunes », l’ENA et HEC], un « esprit de corps », ne sont pas seulement des techniciens, mais des PARTISANS DU GOUVERNEMENT DE TECHNICIENS [en majuscules dans le texte]» [4]

A ce sujet l’origine du mot « technocratie » [5] apporte des éléments utiles. Le terme a été utilisé par William Henry Smyth, un ingénieur californien, « pour désigner un système de philosophie et de gouvernement selon lequel les ressources industrielles de la nation seraient organisées et contrôlées par des techniciens pour le bien de la communauté, au lieu d’être mal gérées à travers des groupes privés irresponsables uniquement préoccupés de leurs intérêts personnels »[6].

Après Smyth, le terme « technocratie » comme solution aux problèmes d’inefficacité économique et mode de gouvernement se propage à partir de 1932 quand Howard Scott (1890-1970) fonde le Mouvement technocratique, inspiré entre autres de l’économiste Thorstein Veblen, mouvement qui va s’efforcer de recueillir des adhésions dans tous les milieux de la société américaine.

La « marque de fabrique » du technocrate est donc celle d’une culture politique et philosophique qui a foi dans les possibilités de la technique et de l’industrie et dans les promesses de progrès qu’elles recèlent. On pourrait pour cette raison faire remonter à Descartes et à ses épigones classiques (Bacon, Comenius), ainsi qu’à leurs nombreux successeurs rationalistes, l’instauration progressive de la civilisation technocratique. 

Auguste Comte, par exemple, fondateur du positivisme, se disait le « compléteur de Descartes » et pensait que « les régimes politiques doivent être supplantés par une autorité sociale constituées d’administrateurs issus des sciences pures et appliquées », administrateurs qui doivent inclure – différence avec Saint-Simon – des sociologues ou des « ingénieurs sociaux ».

A. Comte, polytechnicien qui s’était « mis » à la philosophie, avait été le secrétaire de Saint-Simon à qui l’on attribue la paternité de la philosophie technocratique et le mot d’ordre : « Tout pour l’industrie, tout avec elle ». Ces filiations laissent donc penser que le rationalisme domine la pensée des technocrates :Zone de Texte: Saint-Simon (1798-1857), considéré comme l’archétype des technocrates,  en bourgeois-bohème ou communard

« Des observateurs superficiels, écrivait Henri Coston, ont attribué à la Synarchie la paternité du système technocratique. On voit qu’il n’en est rien. Les idées

technocratiques, que les synarchistes avaient adoptées, sont antérieures au MSE [Mouvement Synarchique d’Empire], et Saint-Yves d’Alveydre y demeure étranger. Elles sont nées du développement du machinisme, du progrès technique qui ont si profondément transformé la société française au cours du XIXe siècle. »[7]

Tel n’est pas l’avis des intellectuels catholiques qui pointent au contraire le plan latent du mouvement rationaliste (voir encadré), ce que les obédiences, l’œuvre et les propos de Saint-Simon laisse deviner :

 « Le dogme de la liberté illimité, écrit Saint-Simon, est seulement valable comme moyen de lutte contre le système théologique… Dans l’étude de la réorganisation il devient un obstacle pour le dogme futur.  Alors, il ne pourra plus y avoir de liberté de conscience sinon en astronomie, en physique, en chimie […] Le maintien des libertés individuelles ne peut être en aucun cas le véritable objectif du contrat social »[8].

« Le technocrate, dans la vision de Saint Simon et de ses partisans, qui seront appelés polytechniques [en gras chez l’auteur], est le prêtre de la nouvelle religion positiviste qui se fixe comme tâche d’éclairer les masses à travers les moyens de propagande sur l’évangile du Progrès dans l’esprit de l’Avenir, [journal libéral de Lamennais] où l’ancienne cathédrale est remplacée par l’entreprise qui produit. Avec cela la technocratie s’arroge le pouvoir spirituel, tendance pleinement exploitée un demi-siècle plus tard par Saint-Yves [d’Alveydre] et par les ennemis de l’unique vraie Religion  [NDA : le catholicisme] »

In Epiphanius, Maçonnerie et sectes secrètes, le côté caché de l’histoire, Courrier de Rome, réimpression de 2005.

La technocratie est-elle une classe ?

Qu’est-ce qu’une « une classe sociale » : une position professionnelle, un revenu, un patrimoine, un lieu et un milieu, une manière de vivre, de consommer, de penser ?

S’il y a débat sur la notion précise de « classe », pas de doute que la réunion de certaines caractéristiques prises dans ces rubriques distingue les classes sociales : aristocratie, haute bourgeoise, classes moyennes, prolétariat.

Or, on ne voit justement pas que les élites technocratiques appartiennent à l’une plutôt qu’à l’autre des classes sociales connues et fixées par ces critères : l’aristocrate se continue par l’héritage et le sang, le bourgeois s’élève par l’argent et se maintient par l’argent et par la propriété, l’ouvrier n’avait que ses bras et son successeur, l’agent de service ou de maintenance, guère plus sinon l’assistance sociale assurée, s’il s’applique…

Pancarte à l’entrée de de la société Technocracy Inc dont H. Scott fut le premier directeur.  

 Pancarte à l’entrée de de la société Technocracy Inc dont H. Scott fut le premier directeur.  
 

  Howard Scott en 1942  

 

Ni l’héritage, ni la propriété ne font le technocrate, pas plus le mode de vie ou l’opinion politique ne classe l’homme de la technique, sauf le milieu de sa formation et sa foi dans le progrès.

C’était la position de M. Bye (prof. à la faculté de droit de Paris) dans Industrialisation et technocratie (1949) qui ne parle pas de classe au sens de classe sociale, mais de groupe étatique ou classe d’Etat. C’était également celle de Raymond Aron qui excluait d’appeler « classe » la technocratie.

Ne pourrait-on pourtant concevoir qu’une élite ou une aristocratie nouvelle, née des ruines de la bourgeoisie capitaliste et du prolétariat pourrait former un groupe social sui generis attiré par le pouvoir économique et administratif, pouvoir que confère l’expertise technique, celle spécialisée des technologies ou plus transversales des méthodes propres aux grandes organisations (« management ») ?

Cela ne faisait pas de doute pour J. Burnham dans L’ère des organisateurs, et pour J. K. Galbraith dans Le Nouvel Etat industriel, tandis que G. Gurvitch constatait l’émergence de ce qu’il appelait « la classe virtuelle des techno-bureaucrates »[9] catégorie qu’il voulait résolument combattre comme l’une des pires menaces pour « la société humaniste ».

Au passage, il est amusant de relever que les fougueux défenseurs de l’humanisme et de la société née des « Lumières » (naguère Gurvitch ou Febvre qui parle « d’une poignée d’orgueilleux » qui veut réduire l’humanité à être un chiffre et exalte la société du progrès, cf. Industrialisation et technocratie) se font les hérauts de ce grand combat contre la technocratie que leur propre idéologie a enfanté et entretient… Il est vrai qu’elle fut elle-même de longue date ensemencée secrètement par l’occultisme, celui des Comenius et des cartésiens rosicruciens, que nos modernes peinent à comprendre et ont perdu de leur horizon mental. Rien de plus normal donc à ce que Gurvitch, Febvre et les autres altermondialistes du jour se scandalisent, tous ces opposants « objectifs » (comme disent les marxistes) sont dans les tuyaux, le plan (dialectique).

Dans ce débat, qui dépasse du coup les options politiques on n’a pas manqué d’observer que cette possible « classe sociale » est étroitement liée à la bourgeoise capitaliste, ce qui soulève la question du mode de son asservissement à cette dernière (position des marxistes ou marxisants, ex. P. Bourdieu et sa Noblesse d’Etat), à moins que ce ne soit la bourgeoisie capitaliste qui ait muté – en France après 1945 avec les plans quinquennaux[10] – pour devenir experte, technicienne, afin de s’emparer des nouvelles formes de domination sociale, donnant naissance à une caste sociotechnique qui pilote les destinées du nouveau capitalisme d’Etat alliant sans complexes libéralisme et socialisme, ce que parfois on nomme « néo-libéralisme ».

 « La porosité » entre les sphères publique et privée et le « pantouflage » caractérisent la « classe » technocratique d’après les auteurs de La technocratie en France, une nouvelle classe dirigeante ?, ce qui tend à montrer qu’un régime libéral-étatiste voire libéralo-communiste s’est installé dans l’institution et acculturé dans l’opinion.

Quoi qu’il en soit, s’il n’y a pas « classe », on peut au moins dire qu’il y a une forme de « nomenklatura », issue essentiellement de la bourgeoise et des milieux d’argent qui ont trouvé dans le progrès et dans la technique le nouveau sésame de leur auto-édification et de leur mainmise.

L’ex-trotskyste J. Burnham écrivait : « les idéologues directoriaux ne tiennent pas à ce que l’on sache, d’avance que leur régime, loin d’apporter la paix, l’abondance et la liberté, ne sera qu’une forme nouvelle de l’exploitation du peuple par une classe dirigeante ».

Mais dans son esprit il s’agissait toujours d’une lutte de la « démocratie » (libérale) contre le collectivisme soviétique, et ils n’envisagent pas qu’ayant changé de camp, ils restent néanmoins dans le même.  Pour mieux saisir le propos, il est bon de se demander ce que veulent au juste les « technocrates », si c’est uniquement le progrès par la science et la technique ou plus et mieux : dis-moi ce que tu veux, je te dirais qui tu es !

Que veulent-ils ?

Le savent-ils ?! Ce n’est pas seulement une boutade ; le problème de la disparité de la classe ou de la caste technocratique explique que ces membres n’ont pas forcément un but et une doctrine commune arrêtée et définie, comme pouvait l’être celle des patrons capitalistes ou des financiers dont l’ambition était la propriété et le pouvoir qu’elle donne auprès ou au sein de l’Etat.

Certes, on pourrait répondre à l’instar de Burnham ou de Galbraith que ce but est bien circonscrit par les contraintes inhérentes aux grandes organisations et aux technologies de masse : détenir un pouvoir de décision stable avec, plus ou moins accessoirement, le statut social et les émoluments qu’il confère.

Néanmoins, ce que veut le technocrate du rang – si ces termes ne forment pas une contradiction in adjecto[11] – n’est pas nécessairement ce que veut l’initié, ou l’animateur des cercles intimes de « l’Etat profond », comme il est devenu d’usage de qualifier les décideurs non élus qui dictent les règles du jeu politique.

Je crains ici que le lecteur n’abandonne ces lignes pour cause d’ineptie conspirationniste faussement subtile, mais je ne veux pas l’abandonner moi-même sans citer un économiste (que Wikipédia dit aussi poète, mystique, quaker) ancien président de l’officielle American Economic Association – fondée tout bonnement par un Rose-Croix – auteur qui signale que le programme du « technocrate objectif » n’est pas forcément celui de ses supérieurs directs ou indirects :

« Un monde d’une dictature invisible est concevable qui continuerait à utiliser les formes de gouvernement démocratique »[12].

Il serait bon que les technocrates des cercles extérieurs sachent ce qu’est la démocratie et le progrès dans les vues de leurs mandants mystiques des cercles intérieurs. Ainsi œuvrent les hommes de « bonne volonté » au service de grandes causes dupes et c’est pourquoi il faut encore s’interroger. Du coup, nouvelle et ultime question…

  Faut-il avoir « une tendresse particulière » pour les technocrates ?

Le fait technique est-il un « fait accompli » irréversible comme l’affirment les adeptes du progrès sans limites et de l’évolution progressive in aeternam ?

Ce n’est pas si sûr lorsqu’on songe aux instruments de puissance que l’idéologie moderniste a imposé aux masses, instruments qui sont aussi les moyens d’une guerre mondiale ou civile mondiale qui a commencé, dans l’économie, la finance, les communications (virus cybernétiques), la santé (virus) et qui risque de nous conduire à l’horreur de la « dissuasion » qui aura cessé d’en être une, à des guerres « conventionnelles » ou d’un « troisième type » en préparation, on s’en doute.

 Dans l’attente – voire l’espoir – du retour des chevaux de trait et de la charrue à bœufs que ces messieurs des technologies de pointes nous préparent bon gré mal gré, les techniciens et tout un chacun à sa place, sont forcés de composer et de maîtriser autant qu’il est possible les moyens de puissance nationaux ou transnationaux installés : machines, usines, centrales d’énergie, menaçants robots, entreprises et organisations économiques administratives tentaculaires et compliquées.

Aussi, ne faut-il pas « choyer » le technicien supérieur et l’ingénieur qui maintient ou répare pour nous la « machine » physique, organisationnelle ou sociale et qui, sous un autre régime, seraient aptes à nous épargner de plus grandes servitudes ? Qui peut dire que les technocrates, voire des synarques, ne connaîtront jamais leur « chemin de Damas » ?

Henri Coston répondait :

« Nous le disions déjà pour les financiers dans nos précédents ouvrages : les hommes qui, aujourd’hui, nous semblent nuisibles peuvent devenir, demain, d’excellents serviteurs de l’Etat. C’est le système qui est mauvais, et non les hommes qui profitent du Système. Changez le système, mettez à sa place un système où l’Etat ne sera plus la proie des puissances d’argent et des technocrates, et tout redeviendra normal. La nation a besoin d’organisateurs, d’ingénieurs, d’administrateurs, de grands commis. Faisons-en sorte que les idéologues de la Technocratie ou les réalistes de la Haute Banque, qui nous permettent l’abondance et la liberté, ne nous réduisent pas à la misère et à la servitude »[13].

Sans adhérer aux vertus du « Système », car c’est aussi le « cœur » des hommes qui fait germer et qui conservent les « systèmes » qui oppressent, nous pouvons espérer que les « serviteurs de l’Etat » et le technocrate délaisse les projets obscurs de la synarchie pour œuvrer à la maîtrise d’une puissance technologique au service d’une société et d’une religion à « ciel ouvert ».

Saint-Hiéron


[1] L’œuvre du sociologue et philosophe Augustin Cochin ayant été mise complètement de côté, sans doute parce qu’elle touche à l’essentiel avec un parfum de réaction, cf. « Augustin Cochin et la « machine révolutionnaire » – La grande fumisterie, Lecture et tradition, n° 117, 118 et 119, janvier- mars 2021.

[2] Il y a aussi Jean Meynaud : La technocratie, mythe ou réalité ? (éd.  Payot, 1964) étude qui ne mettrait pas assez l’accent sur la dimension culturelle du phénomène, selon le GURVITCH (voir plus bas).

[3] Groupe de recherche universitaire sur les valeurs et l’idéologie technocratique comme classe hégémonique.

Notons que Georges Gurvitch qui fut président de l’Institut Français de sociologie est un Russe d’origine juive naturalisé en 1928 et révoqué de son poste de professeur de l’Université de Strasbourg sous le régime de Vichy.

[4] « Un mystérieux pouvoir », in Les technocrates et la synarchie, éd. Trident, 1985, p. 43.

[5] En Grec « cratos » signifie pouvoir et « technè » a donné le mot technique.

[6] Yann Moncomble, Du viol des foules à la Synarchie, Paris, 1983, p. 146, in Epiphanius, Maçonnerie et sectes secrètes, le côté caché de l’histoire, Courrier de Rome, réimpression de 2005, p. 182.

[7] « Un mystérieux pouvoir », in Les technocrates et la synarchie, éd. Trident, p. 44.

[8] In Epiphanius, op. cit., p. 182.

[9] In Isabelle Grand, Salvador Juan, Julien Vignet : La technocratie en France, une nouvelle classe dirigeante ? éd. du Bord de l’eau, 2015.

[10] Les Plans quinquennaux Français d’après-guerre qui ont détruit l’agriculture de petite exploitation et érigé l’industrie de masse et les industries stratégiques a été conçu et réalisé dans l’esprit synarchique d’après les lecteurs et connaisseurs du programme de Jean Coutrot fondateur en 1931 d’X-crise devenu en 1933 le Centre polytechnicien d’études économiques (CPEE) et rédacteur du Pacte synarchique révolutionnaire pour l’empire Français). J. Coutrot fut l’animateur du réseau synarchique et au centre d’un règlement de compte entre sociétés secrètes lors du Gouvernement de Vichy. On trouvera le Pacte et la relation de ces événements dans Les technocrates et la synarchie, op. cit.

[11] Le nombre des technocrates a été estimé en 1962 à pas plus de 12 000 hommes avec 3200 directeurs qui régentant 45 millions plus de Français, Les technocrates et les Synarchie, op. cit., p. 92.

[12] P. Virion, Bientôt un gouvernement mondial, éd. Téqui, p. 248.

[13] Les technocrates et la synarchie, op. cit. p. 5-6.

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