L’Histoire est divine – Le CEP : Louis Hubert Rémy
L’art sacré, témoin de l’Écriture : Louis-Hubert Remy. Conférence donné au CEP en mai 2016.
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FOI ET PATRIE SANS CONCESSION
L’art sacré, témoin de l’Écriture : Louis-Hubert Remy. Conférence donné au CEP en mai 2016.
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Qui se rappelle qu’il fut un temps où le christianisme n’était pas manichéen, et, avec saint Augustin, se gaussait même de ceux qui prétendaient trouver des réponses scientifiques (au sens moderne du mot science, différent de l’acception de scientia) dans la Bible ?
Les choses restèrent ainsi, pour la majorité de l’Église, jusqu’à la Renaissance.
Alors la branche obscurantiste, minoritaire, se lança dans une surenchère littéraliste avec la première génération des calvinistes, littéralisme qu’en son temps saint Jérôme de Stridon avait dénoncé comme un péché de chair.
Ce fut après la révolution, sous l’influence du proto-moderniste Lamennais, des cabalistes francs-maçons Louis XVIII, Joseph de Maistre, Jules Barbey d’Aurevilly ou David Drach, que, par la revue L’Univers notamment, l’obscurantisme pesa sur la destinée de l’Église, malgré les rappels de papes (par exemple Pie XII rappelant que l’enseignement de l’Église n’était pas incompatible avec l’évolution des espèces).
La frontière ne passe pas toujours entre modernistes et traditionalistes ; même, ce fut une coalition de modernistes et de traditionalistes « ultra » qui fut responsable de l’évolution de la doctrine.