Le mariage chrétien fondement de notre civilisation

Dans une France où le taux de divorce frôle honteusement les 50%, où la déliquescence des mœurs est devenu signe de « progrès », nous jugeons utile de faire un rappel sur ce qu’est le mariage catholique ; Sacrement institué par Notre-Seigneur, signe visible d’une Grâce invisible pour notre sanctification.

Pour cela nous vous avons préparé une anthologie de divers textes de la Tradition et du Magistère de l’Église afin de remettre en lumière la beauté de notre sainte religion, son harmonie mais aussi ses exigences.

« J’exhorte surtout les mariés à l’amour mutuel, que le Saint-Esprit leur recommande tant en l’Écriture. Ô mariés, ce n’est rien de dire : « Aimez vous l’un l’autre de l’amour naturel » car les paires de tourterelles font bien cela ; ni de dire : « Aimez-vous d’un amour humain » car les païens ont bien pratiqué cet amour-là ; mais je vous dis, après le grand Apôtre : « Maris, aimez vos femmes, comme Jésus-Christ aime son Église ; ô femmes, aimez vos maris comme l’Église aime son Sauveur ». Ce fut Dieu qui amena Ève à notre premier père Adam, et la lui donna comme femme : c’est aussi Dieu, mes amis, qui de sa main invisible a fait le nœud du sacré lien de votre mariage, et qui vous a donnés les uns aux autres ; pourquoi ne vous chérissez-vous pas d’un amour tout saint, tout sacré, tout divin ? »

(Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote)

« Le Mariage est d’institution divine. Il remonte aux jours mêmes de la création de l’homme, à qui Dieu donna une compagne, d’abord pour multiplier par lui le genre humain, puis pour le rendre heureux par une société si intime, si douce et si pleine de charmes. Dès l’origine, le Mariage fut un contrat sacré, essentiellement religieux, béni solennellement par le Seigneur Lui-même qui en était l’auteur. Dans tous les temps, partout et toujours, le Mariage a été considéré comme un grand acte religieux, très solennel, et on l’a entouré de rites sacrés, de bénédictions et de fêtes. Lorsque le Fils éternel de Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, se manifesta aux hommes pour les sauver et les sanctifier, il éleva le Mariage à la dignité d’un sacrement, c’est-à-dire d’une source de grâces où les chrétiens qui embrasseraient ce genre de vie trouveraient des grâces, des secours très efficaces pour y vivre saintement et y accomplir plus facilement tons leurs devoirs. Depuis lors, il n’y a plus pour nous, dans le Mariage, un contrat d’un côté, et de l’autre un sacrement : le contrat même est devenu le sacrement, il n’est pas anéanti : loin de là ; il est surnaturalisé, il est élevé, par la toute-puissance de Jésus-Christ, à une dignité divine, à la dignité de sacrement. Dans le Mariage chrétien, le sacrement absorbe pour ainsi dire le contrat. Il n’est plus qu’un sacrement sous la forme d’un contrat. »

(Monseigneur de Ségur, Le Mariage)

« L’union conjugale qui n’avait d’abord d’autre but que la reproduction et la perpétuité de l’espèce humaine a été élevée par Notre Seigneur Jésus-Christ à la dignité de Sacrement et enrichie des dons célestes. La grâce a perfectionné la nature, et maintenant la naissance des enfants est moins un sujet de joie que l’offrande que l’on en fait au vrai Dieu pour les élever dans la Religion, et augmenter ainsi le nombre des fidèles. Il est bien constant en effet que cette union du mariage, dont Dieu est l’auteur, est la figure de l’union intime et éternelle de Notre Seigneur Jésus-Christ avec son Église ; et que cette société étroite du mari et de la femme est un sacrement, c’est à dire un signe sacré de l’amour immortel de Jésus-Christ pour son épouse. »

(Pape Pie VIII, Traditi humilitati (Encyclique)

« Quelle intention doit avoir celui qui contracte mariage ? – De faire la volonté de Dieu qui l’appelle à cet état. – D’opérer dans le mariage le salut de son âme. – D’élever chrétiennement ses enfants, si Dieu lui donne d’en avoir. Comment les époux doivent-ils se disposer pour recevoir avec fruit le sacrement du mariage ? – Se recommander à Dieu du fonddu cœur pour connaître sa volonté et obtenir de lui les grâces qui sont nécessaires dans cet état. – Avant de se fiancer, consulter leurs parents comme l’exigent l’obéissance et le respect qui leur sont dus. – Se préparer par une bonne confession et même, s’il le faut, par une confession générale de toute leur vie. – Éviter dans leurs rapports toute familiarité dangereuse d’actes ou de paroles. Quelles sont les principales obligations des personnes unies par le mariage ? – Garder inviolablement la fidélité conjugale et se comporter toujours chrétiennement en toute chose. – S’aimer l’un l’autre en se supportant mutuellement, et vivre dans la paix et la concorde. – S’ils ont des enfants, penser sérieusement à les pourvoir selon le besoin, leur donner une éducation chrétienne et leur laisser la liberté de choisir l’état auquel ils sont appelés de Dieu. »

(Catéchisme de Saint Pie X)

« On peut revendre une maison dont on est mécontent ; on peut renvoyer un serviteur incapable à la personne qui s’en est défaite, mais une épouse, on ne peut la rendre à ceux dont on la tient ; de toute nécessité il faut la garder chez soi pour toujours, ou, si l’on s’endébarrasse en la chassant, être convaincu d’adultère selon les lois de Dieu. Ainsi, quand tu voudras te marier, ne te bornes pas à lire les lois qui sont faites pour le monde : lis d’abord, lis celles qui ont force parmi nous. Car c’est d’après celles-ci, et non pas sur les autres, que dans le grand jour Dieu te jugera : en négligeant ces dernières, c’est une perte d’argent que souventl’on encourt, mais celles dont je parle appellent sur leurs transgresseurs les supplices éternels et la flamme inextinguible de l’enfer. »

(Saint Jean Chrysostome, Troisième Homélie sur le Mariage)

« C’est un point de la doctrine de l’Église catholique que le sacrement n’est pas une qualité accidentelle surajoutée au contrat, mais qu’il est de l’essence même du mariage, de telle sorte que l’union conjugale entre les chrétiens n’est légitime que dans le mariage, sacrement hors duquel il n’y a qu’un pur concubinage. »

(Pape Pie IX, Lettre au roi de Sardaigne – 19 septembre 1852)

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront deux dans une seule chair. »

(Genèse II, 24)

« Le Mariage est d’institution divine. Il remonte aux jours mêmes de la création de l’homme, à qui Dieu donna une compagne, d’abord pour multiplier par lui le genre humain, puis pour le rendre heureux par une société si intime, si douce et si pleine de charmes. Dès l’origine, le Mariage fut un contrat sacré, essentiellement religieux, béni solennellement par le Seigneur Lui-même qui en était l’auteur. Dans tous les temps, partout et toujours, le Mariage a été considéré comme un grand acte religieux, très solennel, et on l’a entouré de rites sacrés, de bénédictions et de fêtes. Lorsque le Fils éternel de Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, se manifesta aux hommes pour les sauver et les sanctifier, il éleva le Mariage à la dignité d’un sacrement, c’est-à-dire d’une source de grâces où les chrétiens qui embrasseraient ce genre de vie trouveraient des grâces, des secours très efficaces pour y vivre saintement et y accomplir plus facilement tons leurs devoirs. Depuis lors, il n’y a plus pour nous, dans le Mariage, un contrat d’un côté, et de l’autre un sacrement : le contrat même est devenu le sacrement, il n’est pas anéanti : loin de là ; il est surnaturalisé, il est élevé, par la toute-puissance de Jésus-Christ, à une dignité divine, à la dignité de sacrement. Dans le Mariage chrétien, le sacrement absorbe pour ainsi dire le contrat. Il n’est plus qu’un sacrement sous la forme d’un contrat. »

(Monseigneur de Ségur, Le Mariage)

« La fin principale du mariage est la procréation et l’éducation des enfants ; sa fin secondaire est l’aide mutuelle des époux et l’apaisement de la concupiscence. »

(Code de droit canonique 1917 – Canon 1013)

« Un autre objet appelle notre commune sollicitude, c’est le mariage des chrétiens, cette alliance honorable que saint Paul a appelée « un grand Sacrement en Jésus-Christ et en son Église ». Étouffons les opinions hardies et les innovations téméraires qui pourraient compromettre la sainteté de ses liens et leur indissolubilité. Déjà cette recommandation vous avait été faite d’une manière toute particulière par les Lettres de notre prédécesseur Pie VIII, d’heureuse mémoire. Cependant les attaques de l’ennemi vont toujours croissant ; il faut donc avoir soin d’enseigner au peuple que le mariage, une fois légitimement contracté, ne peut plus être dissous ; que Dieu a imposé aux époux qu’il a unis l’obligation de vivre en perpétuelle société, et que le nœud qui les lie ne peut être rompu que par la mort. N’oubliant jamais que le mariage est renfermé dans le cercle des choses saintes et placé par conséquent sous la juridiction de l’Église, les fidèles auront sous les yeux les lois qu’elle-même a faites à cet égard ; ils y obéiront avec un respect et une exactitude religieuse, persuadés que, de leur exécution, dépendent absolument les droits, la stabilité et la légitimité de l’union conjugale. Qu’ils se gardent d’admettre en aucune façon rien de ce qui déroge aux règles canoniques et aux décrets des conciles ; sachant bien qu’une alliance sera toujours malheureuse, lorsqu’elle aura été formée, soit en violant la discipline ecclésiastique, soit avant d’avoir obtenu la bénédiction divine, soit en ne suivant que la fougue d’une passion qui ne leur permet de penser ni au sacrement, ni aux mystères augustes qu’il signifie. »

(Pape Grégoire XVI, Mirari Vos)

« Proposition condamnée : – On ne peut établir par aucune preuve que le Christ a élevé le mariage à la dignité de sacrement. – Le sacrement de mariage n’est qu’un accessoire du contrat et peut en être séparé, et le sacrement lui-même ne consiste que dans la seule bénédiction nuptiale. – De droit naturel, le lien du mariage n’est pas indissoluble, et dans différents cas le divorce proprement dit peut être sanctionné par l’autorité civile. – L’Église n’a pas le pouvoir d’établir des empêchements dirimants au mariage : mais ce pouvoir appartient à l’autorité séculière, par laquelle les empêchements existants peuvent être levés. – Par la force du contrat purement civil, un vrai mariage peut exister entre chrétiens. – Les causes matrimoniales et les fiançailles, par leur nature propre, appartiennent à la juridiction civile. »

(Syllabus de Pie IX)

« Le premier devoir, c’est de les aimer : « Maris, aimez vos femmes comme Jésus-Christ a aimé son Église » disait saint Paul. C’est-à-dire qu’il ne suffit pas de les aimer d’un amour naturel, mais qu’il faut les aimer d’un amour surnaturel et divin, qui tende à leur sanctification, comme Jésus-Christ a aimé son Église jusqu’à verser son sang pour la laver, la purifier, et la sanctifier, lui faisant part de ses mérites, lui communiquant sa grâce et la gloire. Un mari chrétien ne doit rien avoir tant à cœur que le bien spirituel de sa femme et de ses enfants. Le second devoir essentiel des maris envers leurs femmes, c’est la fidélité. Soyez fidèlemari. Vous vous êtes engagé et lié par les nœuds sacrés du mariage, qui est indissoluble et qui doit durer jusqu’à la mort. Votre corps n’est plus à vous ; il est à votre épouse ; ainsi vous n’êtes plus le maître d’en disposer en faveur d’aucune autre sans vous rendre coupable de péché mortel. La troisième obligation des maris envers leurs femmes, c’est l’assistance dans tous les besoins spirituels et corporels, selon cette promesse « Je vous assisterai dans toutes vosnécessités ». Ainsi des époux chrétiens sont unis jusqu’à la mort ; ils partagent leurs consolations et leurs chagrins, leurs biens et leurs maux. Voilà les effets des mariages chrétiens: l’union, la concorde, la paix, le support mutuel des défauts l’un de l’autre, l’assistance et la consolation dans les adversités et la pauvreté, les avis charitables qu’on se donne réciproquement pour se porter au bien. Les maris doivent sans doute, comme chefs, corriger leurs femmes si elles tombent dans le désordre, mais ils doivent aussi écouter et recevoir avec reconnaissance les sages remontrances que leurs femmes leur donnent pour les retirer eux-mêmes du crime, des cabarets, des lieux de débauches, des mauvaises compagnies ou d’autres dangers semblables. » (Bienheureux Jean-Martin Moyë, Instructions pour les hommes par rapport au Mariage)« Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »

(Matthieu XIX, 6 + Marc X, 9)

« Les philosophes naturalistes et tous ceux qui professent le culte du Dieu-Etat, et qui, par ces mauvaises doctrines, s’efforcent de semer le trouble chez tous les peuples, ne peuvent échapper au reproche de fausseté. En effet, puisque Dieu lui-même a institué le mariage, et puisque le mariage a été dès le principe comme une image de l’Incarnation du Verbe, il s’ensuit qu’il y a dans le mariage quelque chose de sacré et de religieux, non point surajouté, mais inné, qui ne lui vient pas des hommes, mais de la nature elle-même. C’est pour cela qu’Innocent III et Honorius III, Nos Prédécesseurs, ont pu affirmer sans témérité et avec raison que le sacrement du mariage existe parmi les fidèles et parmi les infidèles. Nous en attestons les monuments de l’antiquité, les usages et les institutions des peuples qui ont été les plus civilisés et qui ont été renommés par la connaissance plus parfaite du droit et de l’équité; il est certain que, dans l’esprit de tous ces peuples, par suite d’une disposition habituelle et antérieure, chaque fois qu’ils pensaient au mariage, l’idée s’en présentait toujours sous la forme d’une institution liée à la religion et aux choses saintes. Aussi, parmi eux, les mariages ne se célébraient guère sans des cérémonies religieuses, l’autorité des Pontifes et le ministère des prêtres, tant avaient de force sur des esprits, même dépourvus de la doctrine céleste, la nature des choses, le souvenir des origines, la conscience du genre humain ! Le mariage étant donc sacré par son essence, par sa nature, par lui-même, il est raisonnable qu’il soit réglé et gouverné, Non point par le pouvoir des princes, mais par l’autorité divine de l’Église qui, seule, a le magistère des choses sacrées. »

(Pape Léon XIII, Arcanum Divinae Sapientiae)

« Où trouver des paroles pour exprimer toute l’excellence et la félicité d’un mariage chrétien ? L’Église en dresse le contrat, l’oblation divine le confirme, la bénédiction pastorale y met le sceau, les anges qui en sont témoins l’enregistrent, et le Père céleste le ratifie. »

(Tertullien, Ad Uxor)

« Il faut que votre Mariage n’ait rien de semblable à ceux des païens. Voici les Mariages des païens ; lorsqu’ils veulent s’établir, les uns prennent une femme pour en avoir des enfants à qui ils puissent laisser leur nom et leurs biens ; les autres, parce qu’ils ont besoin d’une compagne pour les aider dans les soins de la vie ; celui-ci, pour la beauté et les agréments, mais très peu pour la vertu. Après cela, l’on prend ses sûretés de part et d’autre ; on passe le contrat, et on célèbre le Mariage, qui est accompagné de quelques cérémonies religieuses en leur manière ; l’on fait un grand festin, et on se livre à toutes sortes de joies et d’excès. Voilà, chers Frères et Sœurs, la manière dont procèdent les païens, c’est-à-dire, ceux qui n’ont pas comme nous le bonheur de connaître le vrai Dieu. Si vos Mariages n’ont rien de mieux, tenez-vous sûrs que vous avez profané ce Sacrement ; et, après cela, il faut encore vous résoudre à aller passer votre éternité dans les enfers. »

(Saint Curé d’Ars, Sur le Mariage)

« Si l’amour purement sensible a déjà son émouvante et tendre beauté, au point que le Seigneur se compare lui-même à l’aigle qui « veille sur son nid et plane au-dessus de ses petits » (Dt 32, 11), l’amour humain possède, lui, une incomparable noblesse : l’esprit y a sa part, sous l’impulsion du cœur, ce témoin et délicat interprète de l’union du corps et de l’âme, qui met les impressions matérielles de l’un en accord avec les sentiments supérieurs de l’autre.Depuis des siècles, ce charme de l’amour humain a inspiré, dans la littérature, la musique et les arts plastiques, d’admirables œuvres de génie : thème toujours ancien et toujours nouveau sur lequel les âges ont composé, sans l’épuiser jamais, les variations les plus hautes et les plus poétiques. Mais quelle indicible beauté nouvelle vient enrichir cet amour de deux cœurs humains, lorsque s’unit harmonieusement à son cantique l’hymne de deux âmes vibrantes de vie surnaturelle ! Ici également se réalise l’échange des dons ; et alors, par la tendresse sensible et ses saines joies, par l’affection naturelle et ses élans, par l’union spirituelle et ses délices, les deux êtres qui s’aiment s’identifient dans tout ce qu’ils ont de plus intime, depuis les inébranlables fondements de leurs croyances jusqu’à l’invincible sommet de leurs aspirations. C’est alors une entière communauté de vie, une participation aux mêmes droits divins et humains. »

(Pape Pie XII, Discours aux jeunes époux)

« Le sacrement de mariage peut se concevoir sous deux aspects : le premier, lorsqu’il s’accomplit, le second, tandis qu’il dure après avoir été effectué. C’est, en effet, un sacrement semblable à l’Eucharistie, qui est un sacrement non seulement au moment où il s’accomplit, mais aussi durant le temps où il demeure ; car, aussi longtemps que les époux vivent, leur société est toujours le sacrement du Christ et de l’Église. »

(Saint Robert Bellarmin, Les controverses)

« Ce sacrement, en ceux qui n’y opposent pas d’obstacle, n’augmente pas seulement la grâce sanctifiante, principe permanent de vie surnaturelle, mais il y ajoute encore des dons particuliers, de bons mouvements, des germes de grâces ; il élève ainsi et il perfectionne les forces naturelles, afin que les époux puissent non seulement comprendre par la raison, mais goûter intimement et tenir fermement, vouloir efficacement et accomplir en pratique ce qui se rapporte à l’état conjugal, à ses fins et à ses devoirs ; il leur concède enfin le droit au secours actuel de la grâce, chaque fois qu’ils en ont besoin pour remplir les obligations de cet état. Il ne faut pas oublier cependant que, suivant la loi de la divine Providence dans l’ordre surnaturel, les hommes ne recueillent les fruits complets des sacrements qu’à la condition de coopérer à la grâce : aussi la grâce du mariage demeurera, en grande partie, un talent inutile, caché dans un champ, si les époux n’exercent leurs forces surnaturelles, et s’ils ne cultivent et ne développent les semences de la grâce qu’ils ont reçues. Mais si, faisant ce qui est en eux, ils ont soin de donner cette coopération, ils pourront porter les charges et les devoirs de leur état ; ils seront fortifiés, sanctifiés et comme consacrés par unsi grand sacrement. »

(Pape Pie XI, Casti connubii)

« Comme dans les autres sacrements, un triple symbolisme relie le mariage au mystère du Christ. Il nous rappelle la dilection suprême du Crucifié mourant pour l’Église son épouse. Il signifie le sens profond de l’amour conjugal chez les chrétiens : un amour à l’image du Christ pour son Église et, à son imitation, le don de soi jusqu’à en mourir. Il préfigure enfin l’union consommée du Christ avec son Église dans les splendeurs de la gloire. »

(Père Philipon, Les sacrements dans la vie chrétienne)

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