Pèlerinage pour Saint Drennalus : Samedi 5 novembre

PELERINAGE DE SAINT DRENNALUS

CHAPELLE NOTRE-DAME DU YAUDET

(22300 PLOULEC’H – LANNION)

Quand on annonce le nom de ce saint, la plupart des gens réagissent ainsi : « saint Drena-quoi ? » Une seule personne dans tout le Finistère m’a transmis la flamme de sa dévotion envers cet apôtre du premier siècle : l’ancienne prieure du carmel de Morlaix, qui a reçu cette histoire lors de son entrée au couvent. Magnifique illustration de cette vérité selon laquelle toutes les histoires du Moyen-âge se sont transmises ainsi à l’abri des monastères, grâce à d’admirables moines copistes, dont il faudra bien un jour rendre hommage, et les réhabiliter contre l’orgueil de la science moderne !

L’un d’entre eux, le Révérend Père Albert le Grand, moine dominicain au couvent des Jacobins de Rennes puis de Morlaix, a écrit un ouvrage remarquable, La vie des saints de la Bretagne Armorique (1636). Mine d’or comparable à la légende dorée du bienheureux Jacques de Voragine pour les saints du calendrier romain.

C’est par lui que nous avons la meilleure source concernant cette histoire méconnue de saint Drennalus, l’un des trois grands apôtres de la Bretagne au premier siècle. Il convertit la ville de Morlaix en l’an 72, et fonde l’Eglise de Bretagne nord au Yaudet près de Lannion l’année suivante. C’est cette histoire que nous raconterons, et si Dieu veut mettrons en scène le samedi 5 novembre prochain. Cette journée sera l’occasion de diffuser la première édition d’un livre sur L’évangélisation de la Bretagne au premier siècle, qui s’enrichira bientôt d’une semblable histoire à Nantes, un peu plus ancienne encore, puisqu’il s’agit de saint Clair, premier évêque de Nantes, envoyé par le pape saint Lin en l’an 69. Nous remonterons plus loin encore, puisque la tradition rennaise conserve le souvenir bien certain de son origine… qui est provençale ! Et oui, saint Maximin premier évêque d’Aix ne s’est pas contenté de demeurer quarante ans dans son évêché à traiter les affaires de son diocèse. Lui aussi avait reçu le feu du Saint-Esprit, et comme saint Paul, il parcourait la Gaule !

Revenons au saint dont nous allons réveiller la grâce propre, qui est celle de notre chrétienté celtique, qui n’est pas anti-romaine, certes non, mais complète admirablement la foi romaine par le génie d’une race hors du commun, qui plus est vivifiée par la grâce. Toute l’épopée de la quête du Graal, des chevaliers de la Table Ronde et du célèbre Roi Arthur sont en germe dans le nom de ce saint, à cause de l’esprit de saint Joseph d’Arimathie qu’il nous transmit. Cette espèce de folie évangélique, cette démesure et ce caractère tranchant que l’on trouve encore, sont des marques de cette âme bretonne.

Nous terminerons cette journée par un échange avec des personnalités locales, pour étudier comment réhabiliter cette histoire dans l’esprit et le cœur des bretons : car ce sont nos racines, dont la sève mystique affermira les chrétiens fidèles, et si Dieu veut, contribuera à la conversion de bien des bretons qui ignorent à peu près tout de notre histoire sainte : Feiz e Breizh ! Puisse la parole de saint Pie X se réaliser bientôt : « En France, la Bretagne est le rempart de la foi. »

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