Prêtre & écrivain, l’abbé Rioult nous livre les raisons de son combat.
La Sapinière est le pseudonyme donné en France à une organisation, plus ou moins secrète, créée sous le patronage de S. Pie X, le Sodalitium Pianum. Son chef, Mgr Umberto Benigni, fut, de 1906 à 1911, le collaborateur du cardinal Merry del Val, comme sous-secrétaire aux Affaires ecclésiastiques extraordinaires, spécialement chargé du service de presse.
Une lettre du cardinal de Lai au Sodalitium (25 févr. 1913) atteste que Pie X avait été mis au courant du projet, formé par Mgr Benigni, de fédérer, sous un comité romain, « différents groupes de catholiques qui, partageant les mêmes sentiments de foi entière et inconditionnée selon les directives du S.-Siège », s’étaient constitués en plusieurs pays. Trois billets du pape, respectivement datés des 5 juill. 1911, 8 juill. 1912 et 6 juill. 1914, ont exhorté les membres du Sodalitium « à poursuivre l’oeuvre bien commencée, combattant le bon combat en particulier contre les erreurs et les ruses du modernisme aux formes variées, pour l’Église de Dieu et le S.-Siège contre leurs ennemis du dedans et du dehors ».
Bis repetita, placent.
Plus d’informations sur les actualités de l’abbé Rioult : http://www.lasapiniere.info
AJOUTEZ VOTRE COURRIEL POUR RECEVOIR NOS ACTUALITÉS
Un parcours fort intéressant. Un grand merci à cet abbé pour la droiture de son parcours et la constance de sa volonté, qui sont si rares et pourtant indispensables.
Il était grand temps qu’un contradicteur un peu connu vînt enfin répondre aux énormités, parfois monstrueuses, propagées par cetains « dissidents ». Et, afin que nous ne tombions pas de Charybde en Scylla, pour ma part j’espère que le livre annoncé en réponse aux « marcionites » et autres gnostiques, qui fourmillent dans la « dissidence » et aussi la corrompent, s’appuiera sur ce qui est, je crois, la lecture hors de laquelle rien n’est catholique (Saint Augustin, De Genesi ad litteram ; in : Œuvres complètes de saint Augustin ; traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, aumônier de l’asile de Fains ; tome quatrième, Bar-le-Duc, éd. L. Guérin, 1866, pp. 155-156 [Internet Archive]) :
Les gnostiques prenant dans l’Ancien Testament pour le fondement du judaïsme talmudique, il me paraît utile d’ajouter l’essentiel d’un commentaire, refusé par la modération, et proposé en juillet 2019 par quelqu’un que je connais sur le site egaliteetreconciliation (sous l’article L’abbé Rioult répond au questionnaire « Culture générale » d’E&R Lille) :
Le rabbin Moïse Schwab (Le Talmud de Jérusalem. Introduction et tables générales, Paris, J. Maisonneuve, 1890, pp. xiii/xiv) décrivit les quatre méthodes talmudiques d’interprétation de l’Ancien Testament, qu’on retenait par le mot persan paradis, écrit « à la façon sémitique », sans voyelles, P, R, D, S.
– P : peschat, interprétation littérale ;
– R : remez, « insinuation », attribution d’un sens arbitraire à la présence, l’absence d’un mot ou d’un signe, ou à la répétition d’un même commandement (voir les exemples donnés par I. Shahak [Histoire juive, religion juive. Le Poids de trois millénaires. Paris, éd. La Vieille Taupe, 1996]) ;
– D : derusch, interprétation pour le présent ou l’avenir de faits passés, de prophéties (genre de lecture religieuse commune aussi aux chrétiens et aux païens) ;
– S :
Le « chariot » (merkaba>) est l’autre nom de la cabale, [formée] du onzième au treizième siècle de Jésus-Christ (G. Scholem, Major Trends in Jewish Mysticism, New York, Schocken Books, 1961) et devenue majoritaire parmi les rabbins à la Renaissance.