« Seuls 3 types de profils résistent au déferlement totalitaire » – Ariane Bilheran
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FOI ET PATRIE SANS CONCESSION
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Avec tout le respect que je dois aux responsables de ce site, je suis en vif désaccord avec cet article.
D’abord, sur le fond : ces histoires de « personnalités » qui impliqueraient des choix poiltiques me semblent absurdes. Qu’on les trouve chez des Adernau, chez des membres de l’École dite de Francfort (réfugiée à Chicago aux heures les plus sombres de la panne d’électricité de la nuit des droits de l’homme du 31 janvier 1933 au 9 mai 1945), soit ; mais chez des catholiques ?
N’avons-nous pas l’expérience de la terreur jacobine ou du communisme pour voir que ce n’est pas une question de personnalité qui nous permet d’échapper au totalitarisme ? Ne voyons-nous pas que les personnalités les plus diverses se coulent dans le moule du totalitarisme ? Le cas d’Alexandre Soljenitsyne ou de maints dissidents ne prouve-t-il pas la vanité, sur ce plan-là du moins, de ce type d’analyses ? Qu’on se rapporte à la série de l’abbé Rioult intitulée LE GOULAG c’est MAINTENANT pour le mesurer.
Notre monde est empli de lois totalitaires, limitant sur toute question politiquement ou historiquement sensible l’expression des incorrects. Je n’ai pas le sentiment que ceux qui s’opposent à ces lois totalitaires soient mus par leur personnalité d’abord, mais plutôt qu’on trouve parmi eux de toutes les sortes de personnalités. Non que la personnalité ne compte pas : elle compte immensément, car ce que chacun peut apporter en dépend. Cependant les opposants au totalitarisme actuel ne sont pas une secte, qui attirerait tel ou tel type de personnalité seulement, mais un noyau de société fonctionnelle possible, comptant donc de tout un peu.
Rejetons les manipulations de Milgram et les erreurs ou le suivisme de ses successeurs, en reconnaissant que ce que nous voyons autour de nous n’est pas conforme à de telles catégorisations.
Sur le fond : j’ai vu d’abord Ariane Biheran sur des vidéos dénonçant la pédophilie. J’ai aussitôt estimé qu’elle était une bonne professionnelle dans ce qui est son domaine, mais que politiquement et culturellemment elle était en harmonie parfaite avec l’idéologie des droits de l’homme, celle issue des principes de 1789, celle des droits de l’homme de 1948 ou de la société ouverte de Popper. Elle était, de mon point de vue, en harmonie avec la société moderne. Elle n’avait donc rien à faire dans la dissidence, et aurait parfaitement eu sa place dans les rouages du système politique existant, exactement comme Laurent Guyénot à l’opposé du spectre de l’arc-en-ciel.
Voici ce que par la suite j’ai découvert (avec retard, faute d’assez fréquenter cette page) :
https://www.youtube.com/channel/UClXP1NPWj6uJE2cS8BbeX_A/community
L’historienne Marion Sigaut est au moins philo-catholique et même vraisemblablement catholique (il me semble me souvenir qu’elle a exprimé sa foi, mais je n’en suis pas certain). Elle a rompu ses liens avec Égalité et réconciliation en raison des soutiens répétés de Soral au pédophile Matzneff. Elle est manifestement intéressée avant tout par la lutte contre la pédophilie, et, quoique jugée proche des catholiques de tradition, bienveillante à tous ceux qui travaillent contre la pédophilie, quel que soit leur bord. C’en est au point qu’elle rend ci-dessus hommage à la très à gauche Donde Vamos, sur le site de qui on peut voir l’étolie à cinq branches du lien d’un site d’ultra-gauche, et qui croit aux thèses d’Annie Lacroix-Riz, historienne communiste cherchant à réhabiliter les francs-maçons génocideurs Robespierre et Staline, et s’appuie sur Pauwels, lui aussi « communiste refondateur », dont le travail étayerait la thèse d’une Union soviétique stalinienne ennemie par excellence des capitalistes États-Unis – alors que même Staline reconnut qu’il aurait perdu la guerre sans l’aide des États-Unis ! C’est dire combien on ne peut rien moins reprocher à madame Sigaut que de subordonner la lutte contre la pédophilie à quelque considération idéologique que ce soit.
Diplômée, reconnue, n’ayant jamais lutté pour des sujets politiquement incorrects, mademoiselle Ariane Biheran a sa place naturelle au sein des institutions et du système politique actuel, tout autant que n’importe quel électeur communiste, socialiste, rad-soc, macroniste, centriste ou à la rigueur républicain de droite. Elle y fera sûrement un travail utile.
Au sein des mouvements politiquement incorrects, sa présence serait aussi contre-productive, je crois, que celle d’Édouard Herriot à la Nonciature, ou d’Émile Combes sur le siège de saint Pierre.
Ne commettons pas l’erreur d’Égalité et réconciliation, qui croit s’opposer au système en promouvant toutefois des personnes qui se vouent à la défense des fondements même du système.
Caveant consules.