Vers l’acceptation de l’avortement par la secte conciliaire?
On connaît la formule : la grenouille bondit immédiatement lorsqu’on la plonge dans l’eau bouillante, tandis qu’elle reste dans l’eau tiède que l’on fait bouillir progressivement.
Pour acclimater les esprits à ses hérésies et tromper ses ouailles, la secte conciliaire procède ainsi, par petits pas. Si elle disait ouvertement que l’avortement n’est plus condamnable, alors elle serait démasquée à la seconde par les conciliaires de bonne volonté qui se croient encore catholiques.
En l’espèce, à défaut de valider explicitement l’avortement, la secte juge « moralement acceptables » les vaccins produits à partir de « lignées cellulaires de fœtus avortés ».
Pour le justifier, la secte nous dit qu’il ne s’agit pas d’ « une coopération formelle avec l’avortement dont sont issues les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits ».
Il est ajouté que la « coopération avec l’avortement » de la personne qui se fait ainsi vacciner est « lointaine ». Lointaine, mais donc réelle.
Le Magistère de l’Église enseigne infailliblement que seul le bien et le vrai ont des droits.
Pie XII enseigne par exemple que : « Ce qui ne répond pas à la vérité et à la loi morale n’a objectivement aucun droit à l’existence, ni à la propagande, ni à l’action. » (discours aux juristes catholiques italiens, 6 décembre 1953)
L’avortement est un mal.
Ainsi, des vaccins dont la fabrication repose sur des fœtus avortés n’ont aucun droit à l’existence. Ils sont moralement inacceptables.
En jugeant « moralement acceptables » de tels vaccins, la secte conciliaire acclimate ses ouailles à l’avortement.
S’il en était besoin, elle nous révèle une fois encore qu’elle n’est pas l’Église instituée par Jésus-Christ.