Entretien d’Adrien Abauzit avec un site conciliaire (LeCatho.fr)

Je reçois cette semaine Adrien Abauzit, Sédévacantiste, de sorte qu’il réponde à mes questions sur la thèse du sédévacantisme et sur les positions qu’il défend.

Le sédévacantisme, de l’expression latine : sede vacante signifiant  » le siège [étant] vacant « , utilisée entre la mort ou la renonciation d’un Pape et l’élection de son successeur, est une position religieuse défendue par une minorité de catholiques. Ils affirment que, depuis 1958, mort de Pie XII ou 1963, mort de Jean XXIII, le siège du Pape est vacant et que les Papes suivants sont des usurpateurs.

Lecatho : Bonjour Monsieur Adrien Abauzit, pouvez-vous vous présenter ?

Adrien Abauzit: Je suis avocat à la Cour, j’ai 38 ans. J’ai écrit une dizaine d’ouvrages, traitant selon les cas  d’histoire, de politique ou de théologie. Je raconterai mon parcours de conversion dans un ouvrage collectif ultérieur qui devrait sortir l’année prochaine.

LC :Vous êtes donc un Catholique sédévacantiste, pouvez-vous nous définir plus exactement ce terme ?

AA : Je suis catholique, c’est-à-dire un membre de l’Église catholique. Pie XII a infailliblement enseigné dans Mystici Corporis Christi que pour être catholique, 3 conditions sont nécessaires :

– être baptisé ;

– professer la foi ;

– être soumis à la hiérarchie légitime.

Cet enseignement était déjà présent dans le catéchisme de Saint Pie X.

Notons que la secte conciliaire rejette la deuxième condition, puisqu’elle considère « infailliblement » que les « orthodoxes » (entendre schismatiques orientaux) font partie de la communion des Saints (Wojtyla-Jean-paul II, Ut unum sit).

En outre, Bergoglio (Pape François Bergoglio) vient de créer le statut de « témoin de la foi », dont le premier lauréat est un pasteur hérétique luthérien.

Je suis catholique, j’ai donc la foi, ce qui implique que j’adhère à tout ce que l’Église enseigne en matière de foi et de mœurs.

Conciliaires et lefebvristes eux, rejettent des dogmes et adhèrent à des hérésies, à tout le moins dans le témoignage public de leur « foi » (à proprement parler, ils n’ont pas la foi, puisqu’ils nient des dogmes) que constitue leur participation au culte de leur société religieuse.

Le terme de « sédévacantiste », que j’assume parfaitement parce que c’est ainsi que sont aujourd’hui qualifiés les catholiques, est un terme initialement dépréciatif, visant à discréditer les catholiques non dupés par l’imposture conciliaire. Aujourd’hui, ce mot est entendu avec un mélange d’horreur et de dégoût par les conciliaires et les lefebvristes.

Le crime des sédévacantistes à leurs yeux est de ne pas adhérer aux hérésies de leurs sectes respectives.

Je suppose que vos lecteurs connaissent le film Hibernatus, avec Louis de Funès, dans lequel un homme congelé dans une expédition au Pôle Nord en 1905, revient, sans avoir pris une ride, en 1970.

Imaginons qu’un théologien catholique faisant autorité soit congelé en 1958 et qu’il sorte de son état en 2022. Il chercherait à savoir où en est l’Église. Il constaterait que plusieurs groupes se revendiquent de cette étiquette. Il verrait que le premier groupe en nombre, celui des conciliaires, adhère à des torrents d’hérésies (« Catholiques et musulmans adorent le même Dieu », « les sectes hérétiques sont des moyens de salut » « L’adultère n’est pas un obstacle à l’état de grâce », condamnation de la peine de mort, « apostats dans la communion des saints », subsistit in, etc.) et appartient à une société religieuse qui multiplie les actes d’apostasie (Pachamama, Assise, Coran embrassé, etc.).

Il verrait aussi que ce groupe a abandonné la messe instituée par Jésus-Christ pour une « Cène » copiée sur le book of commun prayers de l’infâme hérésiarque Thomas Cranmer. Grâce à ses connaissances théologiques, notre théologien Hibertus rejetterait fermement cette société religieuse qui usurpe le nom d’Église catholique.

Il examinerait ensuite le groupe lefebvriste, plus orthodoxe en apparence, ayant conservé des sacrements valides, mais qui, tout en étant en communion (una cum) avec les conciliaires, multiplie lui aussi les hérésies (négation de l’infaillibilité du Magistère ordinaire, négation de l’infaillibilité des canonisations, négation du devoir de soumission au pape, négation de l’indéfectibilité de l’Église, négation d’auctorem fidei, etc.)

Là encore, il ne pourra voir réunies les conditions qui font l’appartenance à l’Eglise.

Enfin, il observerait un plus petit groupe numériquement, qui lui n’a touché à rien. Ce groupe n’ajoute rien à la foi et ne lui retire rien. Il défend le dogme tel qu’il existait en 1958, c’est-à-dire tel qu’il a toujours existé. Les sacrements ont également été laissés intactes. Ce groupe est celui qualifié avec mépris par le monde de « sédévacantiste ». Le crime des sédévacantistes est la conservation de la foi.

Ce théologien Hibernatus ne pourrait trancher qu’en leur faveur.

LC : Comment l’ensemble des Cardinaux avant le concile Vatican II, alors qu’à cette époque, il est clairement établi qu’il y avait une toute petite minorité de moderniste, ont-ils pu faire élire à la majorité un faux Pape ?

AA : J’ai consacré un livre à la question de l’infiltration, Qui est Nubius ?

L’histoire est faite par les minorités actives. Ce n’est pas le plus beau, le plus fort ou le plus riche qui gagne à la fin, mais le plus actif. Si l’histoire était synonyme d’arithmétique, Athènes n’aurait pas vaincu l’empire Perse. De même, la jeune Église aurait été balayée par le monde païen.

Expert en dissimulation, le modernisme a gangrené l’Église pendant 50 ans. Hélas, sous Benoît XV, sa traque a été délaissée, comme en atteste l’abolition de la Sapinière. Les modernistes ont été assez puissants et rusés pour faire élire l’un des leurs. Mais pour cela, il fallut d’abord vicier le conclave en empêchant le Cardinal Siri d’accepter le pontificat.

Je rappelle cette phrase de Dom Lambert Baudouin à Louis Bouyer, l’un des créateurs de la fausse messe, au moment de la mort de Pie XII :

« S’ils élisaient Roncalli, nous dit-il, tout serait sauvé : il serait capable de convoquer un concile et de consacrer l’œcuménisme. »

Le silence retomba, puis la vielle malice revint dans un éclair de regard :

« J’ai confiance, dit-il, nous avons notre chance ; les Cardinaux, pour la plupart, ne savent pas à qui ils ont affaire. Ils sont capables de voter pour lui… «  »[1].

LC : L’Église étant de constitution divine, comment pouvez-vous affirmer que notre Sainte Église infaillible puisse reconnaître publiquement un Pape hérétique et que l’ensemble des Cardinaux, ne soient pas guidés par le Saint-Esprit pour cette élection ? Vous dites donc, qu’avant Vatican II, ces mêmes Cardinaux étaient déjà hérétiques et de facto trompés par le Diable ?

AA : Je n’affirme pas que l’Église considère comme hérétique un Pape. Ceci est la position lefebvriste. Je rappelle qu’il est de foi qu’un hérétique est hors de l’Église, donc qu’un hérétique ne peut pas être à la tête de l’Église. La vérité est qu’un faux pape, hérétique en effet, est à la tête d’une fausse Église.

Les Cardinaux ne sont pas guidés par le Saint-Esprit lors d’un conclave, ceci est un mythe. Je vous mets au défi de trouver un texte qui l’affirme.

Les Cardinaux de 1958 comptaient parmi eux des hérétiques modernistes, notamment le félon Roncalli. Combien précisément ? Je ne sais pas.

LC : Je cite Mgr Joseph Fessler dans son livre La vraie et la fausse infaillibilité des Papes :

« Le Pape évidemment se représente ici comme possible (bien que des plus invraisemblables) le cas où un homme attaché à une doctrine hérétique serait élu Pape : il suppose que, même une fois parvenu au trône pontifical, cet homme adhère encore en son particulier à cette doctrine hérétique ou peut-être la manifeste dans des conversations; mais non qu’il l’enseigne à l’Église universelle, dans une décision de son suprême magistère (ex cathedra).

Une décision semblable ne se produira pas. Dieu, par son assistance spéciale, en préservera toujours le Pape et l’Église. Ainsi donc, si la personne élue Pape adhérait à une doctrine hérétique, sans pourtant la déclarer formellement doctrine de foi catholique et sans prescrire à l’Église universelle de l’observer comme telle, alors ce serait le cas prévu par la bulle citée (§ 6 ), celui pour lequel Paul IV prend des précautions, quand il casse  l’élection d’un tel homme comme Pape, et la déclare nulle et non avenue. »

AA : La fameuse bulle de Paul IV a le grand mérite de prouver que l’Église se méfiant elle-même de l’élection illégitime d’un intrus hérétique à sa tête et qu’elle considérait l’hypothèse possible.

La bulle ne fait que confirmer un principe d’évidence : un hérétique ne peut pas être légitimement à la tête de l’Église.

Vous soulevez la question de ce qu’on appelle l’hérétique occulte, soit l’hérétique qui ne professe jamais son hérésie publiquement. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé en 1958, puisque l’hérétique moderniste placé sur le Trône de Pierre, Roncalli-Jean-XXIII, a professé l’hérésie avant même le conciliabule Vatican II. Il n’est pas hérétique occulte, mais hérétique public et pertinace.

LC : Avez-vous lu la pieuse, PAOLA Mandatori-Sachetti sur l’élection d’un Pape ? Par le Biais de Mgr Delassus ? Pensez-vous que Notre-Seigneur, laisserait un faux Pape être élu ?

2 août 1903, entrée au conclave

— Maman m’a dit qu’à la porte du conclave, il y avait beaucoup d’Anges qui accompagnaient les Cardinaux, chacun à leur place. Mais dans la cellule où habite celui que Jésus aime, c’est un enfer ; les démons, comme des bêtes féroces, veulent l’étrangler. Elle souffre à attendrir les pierres, elle ne se plaint pas, elle est tout occupée à prier pour l’Église, elle ne dit que ceci : Jésus, me voici, prête à faire votre sainte volonté. Et elle m’a dit que la Madone est venue à elle pour lui demander une nouvelle immolation.

Elle a répondu :

« Je n’en puis vraiment plus ; je suis toute à votre disposition.« 

— Ma Bertilla, l’heure approche où Jésus doit nous envoyer son Saint Pie (Pie X). L’enfer est dans toute sa fureur ; il voudrait, si c’était possible, le faire rentrer dans le néant, mais Jésus protège son nouveau représentant. L’enfer hurle fort, mais Jésus triomphe ; son Cœur adorable nous exaucera. Priez nuit et jour pour la Sainte Église, que Jésus nous donne celui qu’il nous a promis ; mais souffrons.

AA : Je n’ai pas lu cet ouvrage. Le Bon Dieu a permis à de nombreuses reprises qu’un faux pape universellement accepté usurpe le Trône de Pierre : Christophore (retiré de la liste des papes après près d’un millénaire), Boniface VI (élection annulée par le pape Jean IX au concile de Rome en 898), Benoit IX, Grégoire VI (destitués au concile de Sutri, 1046). Nous pourrions aussi parler de Sergius III et d’Etienne VI.

Avant Vatican II, la plus longue vacance de Siège en raison d’usurpation par un faux Pape a été de 13 années (1033 – 1046), période qualifiée par l’abbé Darras d’ « éclipse du pouvoir pontifical ». La deuxième vacance de Siège la plus longue a été de 8 années(903 – 911).

Donc pour répondre à votre question, oui, la Providence a permis à des faux Papes d’usurper le trône de Pierre.

LC : Il me semble que vous ne votez pas, que pensez-vous du parti politique catholique Civitas ? Un catholique qui reconnait la république devrait adhérer et faire de la politique sous sa bannière non ?

AA : Civitas n’est pas un parti catholique, mais un parti lefebvriste, qui aux dernières nouvelles n’a pas rompu avec l’hérésie lefebvriste. Je leur souhaite de se convertir.

Le Magistère a tranché la question de l’engagement politique. Un catholique peut parfaitement faire de la politique dans un régime non catholique, à condition d’essayer de ramener ce régime vers les vrais principes.

LC : Que pensez-vous du Royalisme aujourd’hui, pour vous, ce que Léon bloy dit, s’appliquera-t-il en France, le retour du Roi est quelque chose d’envisageable pour vous ?

 « La France de Dieu, le Royaume de Marie ne pouvant pas périr, il faut bien qu’Il vienne. Que quand Il paraîtra enfin, quand Il frappera à la porte des cœurs avec le pommeau de l’Épée divine, le réveil de tous les aveugles sera prodigieux »

AA : Je vois d’un bon œil une monarchie catholique, mais force est de constater que ce régime est rejeté par les monarchistes d’aujourd’hui, chez qui j’ai vu beaucoup de charlots et presque aucun catholique. Pour le reste, je n’ai pas de boule de cristal.

LC : À quoi ressemblerait la France si vous aviez le pouvoir de renverser la table (idées politiques, justice, immigration, islam, LGBT, sectes protestantes/Jéhovah/évangélique…) ?

AA : Si une France catholique était restaurée, alors il faudrait l’organiser selon un dogme rejeté par la secte conciliaire : la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ, telle que rappelée dans Quas Primas. Il y aurait union entre l’Église et l’État.

Aucune loi ne devrait alors être contraire à l’enseignement de l’Église.

Concernant les fausses religions, il y aurait des régimes de tolérance. Je renvoie à ce sujet à Libertas de Léon XIII.

Pour le reste, je ne détaille pas ici, ce serait vraiment trop long.

LC : Comment voyez-vous la justice actuelle en France ? Celle-ci commet-elle des iniquités et des injustices, réclamant vengeance devant le trône de notre Père ? Pensez-vous qu’une purge en profondeur doit être faite ?

AA : La question est trop vaste pour être ici traitée exhaustivement.

LC : En parlant de Justice, d’Autorité, Saint Padré Pio s’est-il trompé en se soumettant à Saint Paul VI ? « l’amour et l’obéissance et à la grandeur de Celui que vous représentez sur la terre, j’offre mes respectueux hommages à Votre Auguste Personne, humblement agenouillé à Tes pieds. »

AA : Padre Pio, comme presque tous, a été trompé par Roncalli-Jean XXIII et Montini-Paul VI. Saint Vincent Ferrier avait, lui aussi, été trompé par un antipape.

LC : Pensez-vous, du coup, que ce que nous vivons là, c’est une première dans l’histoire de l’Église ? Avez-vous lu la complainte des feus Évêques François, Ancien Évêque de Tournay, Mgr Jean-Baptiste, Évêque de Pamiers et Mgr Jean, Évêque de Senez à l’arrivée du Pape Innocent XIII ? L’état du clergé stipulé par les Évêques ci-dessous et des fidèles catholiques n’était pas si différente d’aujourd’hui, pour autant, à aucun moment il est question de devenir schismatique ?

Je cite : « Les hommes ne raisonnent plus qu’en sophistes et non en Théologiens, la sagesse du monde prend la première place et a en horreur la folie de la Croix, les Maximes Saintes de la morale et de la piété sont renversées, les Lois de l’Église sont foulées aux pieds, la passion de dominer, dans ceux qui ne craignent point le Seigneur, a envahi les places de l’Église : on les propose pour récompense de l’iniquité… Plus d’exactitude à observer les Canons, plus de frein à la licence, plus de justice dans les jugements. Chacun se conduit selon les desseins de son coeur… Des pasteurs qui ne parlent plus avec fermeté et qui sont devenus les esclaves de ceux qui les ont mis en place par leur crédit etc… » Lettre au Pape Innocent XIII – 1721

AA : A cette époque, ni les masses ni la quasi-totalité de la hiérarchie n’avaient apostasié, les situations n’ont rien à voir. De même, à l’époque, aucune secte hérétique et schismatique ne se faisait passer pour l’Église.

Les imperfections du passé sont sans commune mesure avec le cataclysme que nous vivons.

LC : Pensez-vous que votre situation est similaire à ce que Sainte Catherine de Sienne dénonçait dans sa lettre aux Seigneurs de Florence ci-dessous ? :

 « Vous savez bien que le Christ nous a laissé son Vicaire, et qu’il nous l’a laissé pour le salut de nos âmes ; car autrement, nous ne pouvons avoir la santé, qui est dans le corps mystique de la Sainte Église. […] Vous voyez donc, mes enfants bien-aimés, que celui qui se révolte contre la Sainte Église et contre notre Père tombe dans la mort comme un membre corrompu : car ce que nous faisons au Christ de la terre, nous le faisons au Christ du ciel, c’est à lui que s’adressent nos hommages ou nos offenses.

[…] En étant en guerre avec Dieu par l’injure que vous avez faite à son Vicaire, à notre Père, je dis que vous vous êtes affaiblis, puisque vous avez perdu son secours. Je sais que beaucoup ne croient pas avoir offensé Dieu, et qu’ils s’imaginent lui avoir été agréables en persécutant l’Église et ses pasteurs. Ils se défendent en disant : «  Ils sont coupables, et font beaucoup de mal » ; et moi je vous dis ce que Dieu veut et vous ordonne : lors même que les Pasteurs de l’Église et le Christ de la terre seraient des démons incarnés, au lieu d’avoir la douceur et la bonté d’un père, il faudrait leur être soumis et obéissants, non pas à cause d’eux, mais à cause de l’obéissance que nous devons à Dieu, qu’ils représentent. Vous savez qu’un fils n’a jamais raison contre son père, lors même que celui-ci est mauvais et qu’il lui a fait injure ; car l’existence qu’il a reçue de son père est un si grand bienfait, que rien ne pourra l’acquitter envers lui… »

AA : J’ai des doutes quant à l’authenticité de certains passages « lors même que les Pasteurs de l’Église et le Christ de la terre seraient des démons incarnés »

Ceci étant, les catholiques ne s’attaquent pas à un vicaire du Christ, mais à un imposteur, chef d’une secte moderniste. Qui du reste porte un nez de clown et un chapeau d’Indien.

Le principe hérétique de désobéissance au Souverain pontife est en revanche professé avec pertinacité par la Fraternité Saint Pie X, les groupes williamsoniens et les conciliaires conservateurs.

LC : A Lourdes, Dieu continue de pourvoir en miracle, pourtant, ce lieu est encore tenu par l’Église Catholique « conciliaire » que vous nommez « Secte conciliaire », depuis quand Dieu pourvoit ainsi une secte sur terre et permet à ses enfants d’adopter une « hérésie » en les faisant rejoindre une fausse Église ?

AA : Je demande à voir les miracles en question… Mais le Bon Dieu envoie des grâces à tout homme, quelle que soit sa condition, cela ne légitime pas pour autant l’usurpation conciliaire.

Il est risible de lire que le Bon Dieu pourvoit à la secte moderniste, car précisément, cette dernière n’arrive pas à se renouveler, faute de vocations sacerdotales, ce qui ne s’est jamais vu dans l’histoire de l’Église.

Au cas où cela aurait échappé à certains, le clergé moderniste est en train de disparaître. Il y a en France 8.000 clercs conciliaires. La moitié a plus de 75 ans. Il y a 800 morts de clercs par an pour une centaine d’ « ordinations ». Combien de père Matthieu dans le lot d’ailleurs ?

À vous lire, il est impossible que les masses apostasient. Vous connaissez bien mal l’histoire de l’Église. Le Moyen-Orient a complètement apostasié, de même que le Maghreb, le Machrek, la Scandinavie, une partie de l’Europe de l’Est et du monde anglo-saxon.

L’apostasie conciliaire est d’autant plus frappante qu’elle est venue d’ennemis intérieurs.”

(Lire la suite de l’article sur : https://lecatho.fr/actualite/entretien-avec-adrien-abauzit-la-these-sedevacantiste)

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