La fin terrible des détracteurs de Mélanie Calvat voyante de La Salette

Après avoir vu l’étonnant parallèle entre les apparitions de La Salette et de Fatima (lettre de liaison n° 88),l’approbation du secret de Mélanie par d’éminents prélats (lettre n° 89), secret qui, contrairement à ce que certains cherchent à faire croire, n’a jamais été condamné (lettre n° 90) et qui décrit la situation actuelle dans l’Église de façon saisissante (lettre n° 91), et avant de voir si d’autres révélations antérieures peuvent donner un éclairage complémentaire sur le 3e secret de Fatima, il convient d’analyser quel crédit apporter à la voyante de La Salette.


Sur ce point, on se trouve devant deux attitudes diamétralement opposées : pour certains Mélanie est instable,illuminée et affabulatrice. C’est la thèse « officielle », au moins en France. Pour d’autres, au contraire, c’est une véritable sainte.


Il est important de déterminer laquelle de ces deux attitudes est la vraie, car le crédit à apporter ou non à ce que dit la voyante rejaillit inévitablement sur le crédit à accorder au secret.
Ceux qui prétendent que Mélanie est une folle ou une affabulatrice n’ont jamais pu en apporter la
démonstration de façon convaincante. Le plus souvent, ils connaissent mal sa vie et se contentent d’affirmations péremptoires sans vraiment de preuves à l’appui.


De plus, on possède plusieurs centaines de lettres qu’elle écrivit à ses différents confesseurs, en particulier au chanoine de Brandt. La profondeur de l’analyse qu’elle porte sur les événements est stupéfiante.
Hyacinthe Guilhot, dans son remarquable livre La vraie Mélanie de La Salette conclut sur ce point de la façon suivante :


On l’a accusée de mensonge. Or, ni son tempérament, ni son caractère, ni le ton de ses lettres, ni la mission surnaturelle dont elle a été investie n’autorisent l’ombre même d’une semblable accusation.

On l’a accusée de déséquilibre mental, voire d’hystérie. Or, d’après de nombreux témoins, il y avait dans
son langage, comme dans sa conduite et dans sa volumineuse correspondance, trop de bon sens, trop de
logique, trop d’équilibre et trop de maîtrise de soi pour qu’on puisse, honnêtement, s’arrêter à une telle
appréciation.


Le Ciel semble avoir répondit lui-même aux prélats qui étaient opposés à La Salette. Onze sont morts de façon subite et souvent dans des conditions tragiques :


– Mgr Fava, évêque de Grenoble,
– Mgr Guibert, évêque d’Amiens,
– le cardinal Meignan, archevêque de Tours,
– Mgr Sevin, archevêque de Lyon,
– le cardinal Amette, archevêque de Paris,
– Mgr Dechelette, évêque d’Évreux,
– Mgr Bouange, évêque de Langres,
– Mgr d’Oultremont, évêque du Mans,
– Mgr Lobbedey, évêque de Moulins,
– Mgr Ginoulhiac, successeur de Mgr de Bruillard sur le siège de Grenoble (il considérait que Mélanie
était folle et mourut fou),
– Mgr Darboy, archevêque de Paris.
Le cas de Mgr Darboy est particulièrement frappant. Il refusait obstinément de croire à l’authenticité de
l’apparition ; en 1868, il s’était même opposé sur ce point à Maximin Giraud. Celui-ci lui déclara : « Monseigneur,il est aussi vrai que la Sainte Vierge m’est apparue à la Salette et qu’Elle m’a parlé, qu’il est vrai qu’en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, le 24 mai 1871, Mgr Darboy fut fusillé par les communards, après avoir fait réparation à Notre-Dame de la Salette.
L’autre attitude est de considérer que Mélanie est une véritable sainte.

Elle s’appuie sur les témoignages de prélats irréprochables (prêtres, évêques, cardinaux et papes) dont certains sont sur les autels ou en passe de l’être :


– Mgr Petagna, évêque de Castellamare, dont la cause est introduite (il a connu Mélanie 15 ans au cours desquelles il l’a dirigée 5 ans),
– Mgr Sauveur Louis Zola, évêque d’Ugento puis de Lecce, dont la cause a été introduite mais a été arrêtée en 1936 « parce qu’on donnerait occasion de reparler du fameux secret de La Salette »,
– l’abbé Jaques Cusmao, « béatifié le 30 octobre 1983 »,
– le chanoine Hannibal di Francia, « béatifié le 7 octobre 1990 et canonisé
le 16 mai 2004″ ; fondateur des sœurs du Divin zèle, il confia la direction
de la communauté de Messine à Mélanie. Et nous avions déjà indiqué le témoignage de Mgr Zola dans une précédente lettre.


Mais, il est une preuve encore plus flagrante de la sainteté de Mélanie : ce sont tous les dons que la Providence lui a départis. Pour cela, la lecture du récit autobiographique de son enfance est étonnement instructive.


Il existe trois versions de cette biographie :


– la première, très courte, fut écrite en septembre 1852, à la demande du père Sibillat, aumônier du
couvent des religieuses de la Providence à Corenc, près de Grenoble, où Mélanie était novice ;


– la deuxième, plus complète, fut écrite en août 1897, à la demande du chanoine di Francia ;


– la troisième, la plus longue, fut écrite en novembre 1900, quatre ans avant sa mort, à la demande de
l’abbé Combe, curé de Diou dans l’Allier, chez qui elle séjourna plusieurs mois et qui fut son
directeur spirituel pendant son séjour.


Que ceux qui ont un peu de temps lisent, ne serait-ce que quelques pages, du récit très simple, on pourrait presque dire enfantin, de cette enfance particulièrement édifiante, en n’oubliant pas qu’il s’agit d’une petite fille de la campagne, sans instruction, ayant entre trois et quatorze ans à l’époque des faits qu’elle rapporte.


Yves de Lassus (lettre n°93)

source : https://www.fatima100.fr/les-premiers-samedis-du-mois/92-meditations-pour-le-1er-samedi-du-mois-2/469-1er-mystere-joyeux-l-annonciation

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