Fête du Christ Roi

Qu’entend-on par : La doctrine du Christ-Roi ?

Nous ne vivons plus au temps de la monarchie française qui était d’essence chrétienne et catholique et nous avons progressivement perdu le sens commun des notions de roi et de royauté. Ne sommes-nous pas « citoyens de la République Française » ? Cette République n’a-t-elle pas été constituée en 1789 par les seules forces des révolutionnaires réunis en assemblée sans le concours ni de Dieu, ni de l’Église ?

Ainsi la mentalité démocratique moderne nous rend presque inconcevable le terme de « sujet » au sens politique, c’est-à-dire celui qui est « assujetti », soumis à des lois qu’il n’a pas faites (au premier rang desquelles la loi naturelle qui lui est donnée par Dieu), et à des principes et un prince (du latin princeps de la même famille que le mot principe) qui est celui qui incarne l’institution royale et sur qui se fonde l’unité politique (car la volonté générale n’existe pas et donc ne s’incarne pas, raison pour laquelle vous ne verrez jamais Marianne se promener dans la rue). Au temps de la société féodale, le vassal faisait allégeance à son suzerain en lui rendant foi et hommage.

Même s’il n’y a plus de roi ni de monarchie chrétienne en France, nous catholiques devons cependant toujours savoir et tenir fermement que Notre – Seigneur Jésus-Christ est Roi, comme Dieu et comme homme, et que nous sommes ses sujets qui lui sont complètement soumis, spirituellement comme temporellement. Il est Roi parce qu’Il est Dieu et qu’Il a reçu du Père « la puissance, l’honneur et la royauté[3] ». De fait il n’y a pas, depuis 1789, de « République des Cieux » (de même que l’Église instituée par le Christ pour mener les hommes au salut ne pourra jamais être une démocratie malgré tout ce qui a pu être annoncé depuis 1962 !).

Notre-Seigneur Jésus-Christ est Roi car Il possède par nature « la primauté d’excellence et de perfection sur toute créature, en particulier la science et la puissance pour gouverner et ordonner à sa gloire et à celle de Dieu toutes les choses humaines temporelles »[4]. Non seulement Il a créé tout l’univers mais Il le gouverne et rien n’échappe à sa divine Providence : « comme Verbe de Dieu, consubstantiel au Père, Il ne peut pas ne pas avoir tout en commun avec le Père et, par suite, la souveraineté suprême et absolue sur toutes les créatures. ». Sur toutes les créatures, c’est-à-dire qu’elles soient chrétiennes ou non. Le Pape Léon XIII l’affirmait déjà à la fin du 19ème siècle : l’empire du Christ « ne s’étend pas seulement aux chrétiens baptisés… il embrasse également et sans exception tous les hommes même étrangers à la foi chrétienne »[5].

Ainsi le Christ est-il l’Alpha et l’Omega, le principe et la fin de l’histoire, et à la fin des temps chaque homme sera soumis à son jugement.Les chevaliers prêtaient des serments de fidélité et les quarante rois qui ont fait la France exerçaient leur commandement sur des sujets qui se confiaient en eux (les mots de « foi », de  « fidélité » et de « confiance » ont la même racine étymologique).

Nous ne trouvons rien de tel dans notre démocratie contemporaine basée sur le contrat social rousseauiste passé entre citoyens égaux en droit et libres de toute attache, de tout engagement. Dans cette conception politique, la société corrompt ce « tout parfait et solitaire » qu’est l’homme (eritis sicut deus) et le pouvoir des gouvernants est un pis-aller qu’il faut diviser pour se prémunir de ses abus. Une réflexion en profondeur sur un tel type de société et son gouvernement ne peut être une question indifférente pour tout catholique. L’étude réaliste de la politique par Aristote prolongée par Saint Thomas d’Aquin nous enseigne que l’homme est un animal politique : ce n’est pas un bon sauvage et il lui est naturel de vivre en société.

De plus, parmi tous les régimes possibles, la royauté constitue habituellement le meilleur gouvernement[1], le plus vertueux et le plus apte à poursuivre le bien commun, tandis que notre démocratie moderne est le pire des régimes corrompus. Cette analyse est donc fondamentale puisque le Pape Pie XII a rappelé fort justement que « de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes »[2].

Le Pape Pie XI a exposé avec force cette merveilleuse doctrine du Christ-Roi dans sa remarquable encyclique Quas Primas en 1925.  Il poursuivait ainsi l’œuvre de Saint Pie X, dont la devise était Omnia instaure in Christo, et celle de Pie IX et du Cardinal Pie[6]. S’appuyant sur les Saintes Écritures, le Pape Pie XI rappelle que Notre Seigneur est « le Roi établi par le Père sur Sion, sa montagne sainte, pour recevoir en héritage les nations et étendre son domaine jusqu’aux confins de la terre »[7].

Les nations et non simplement les individus, c’est-à-dire les peuples et les gouvernements, ce qui témoigne encore de l’universalité de sa royauté et surtout qu’il s’agit bien d’une royauté « au sens propre du mot » comme le rappelle l’encyclique et pas seulement « au sens métaphorique » (comme lorsque nous disons par exemple que Notre Seigneur Jésus-Christ est « Roi des cœurs »).

En effet, si le Christ règne sur tous les hommes et sur les sociétés naturelles comme la famille, combien ne doit-il pas régner plus encore sur la vie publique, les associations, les entreprises et les institutions politiques. Les hommes ne peuvent cantonner Notre Seigneur Jésus-Christ à leur vie individuelle « privée » (c’est le « laïcisme ») et le priver ainsi de son autorité sur la vie politique puisqu’Il en est Lui-même à l’origine : « Non est potestas nisi a Deo[8] ».

L’Histoire Sainte comme l’histoire des chrétientés est remplie d’innombrables exemples où la conversion du chef entraîne celle de sa famille et de ses subordonnés car ce sont les supérieurs qui font les inférieurs (que l’on pense au centurion romain de l’Évangile).

Sans cette affirmation publique de la foi par les premiers apôtres et disciples de Notre Seigneur Jésus-Christ, et leurs demandes inlassables qu’un culte public soit rendu à la vraie religion, l’empire romain puis la France ne se seraient jamais convertis et des millions d’âmes n’auraient pu être sauvées (depuis la conversion de Constantin en passant par le baptême de Clovis jusqu’aux missions dans tout l’empire français au 19ème siècle).

Ce culte public rendu à la vraie religion est la condition nécessaire pour que le Christ règne effectivement sur les nations qui se consacrent à Lui en baptisant ses chefs et en leur conférant l’autorité politique pour qu’ils commandent en son nom.

Pie XI fait ainsi œuvre éducatrice pour les États en instituant par l’encyclique Quas Primas la fête liturgique du Christ-Roi :

« Les États apprendront par la célébration annuelle de cette fête que les gouvernants et les magistrats ont l’obligation, aussi bien que les particuliers, de rendre au Christ un culte public et d’obéir à ses lois […] car sa dignité royale exige que l’État tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens dans l’établissement des lois, dans l’administration de la justice, dans la formation intellectuelle et morale de la jeunesse, qui doit respecter la saine doctrine et la pureté des mœurs ».

Louis Lafargue

Source : https://foyers-ardents.org/2018/10/25/quentend-on-par-la-doctrine-du-christ-roi/

Prière à Notre Seigneur Jésus-Christ vrai Roi de France,

pour le retour de Son Lieutenant le Roi très chrétien

et le retour de la France à Sa vocation d’origine.

    

Seigneur Jésus-Christ, vrai Roi de France, souvenez-Vous de Votre peuple de prédilection ; souvenez-Vous de la Mission que Vous lui avez confiée dans le monde ; souvenez-Vous de l’Alliance que Vous avez scellée avec Clovis au Baptistère de Reims et confirmée par Saint Rémi et Sainte Jeanne d’Arc, puis renouvelée à chacun des Sacres de ses Rois très Chrétiens. Cette Alliance a été brisée, la France officielle a renié ses engagements envers Vous depuis qu’elle a assassiné son roi. Faites-lui la grâce, Seigneur Jésus, de réparer ses erreurs et ses fautes, afin qu’elle revienne au plus tôt à sa vocation première qui est la défense de l’Église Romaine qui est Votre seule Église. Vos desseins sont impénétrables, mais nous croyons que la prière des hommes est puissante sur Votre Cœur. Soumis à Votre Sagesse et confiants en Votre Bonté, nous osons Vous supplier que la France revienne à ses origines par l’Alliance de l’Autel et du Trône restauré.

     Seigneur Dieu, comme au temps de Jeanne d’Arc, rendez à la France son Roi très Chrétien, afin que, recevant à Reims son digne sacre, il soit en toute vérité Votre Lieutenant temporel, le ministre de Vos saintes Volontés pour le bien de l’Église, de la Patrie et de l’humanité. Nous Vous demandons cette grâce au nom de Votre Sacré-Cœur qui aime toujours les Francs, au nom de Votre Très Sainte Mère, notre Reine bien-aimée, au nom de Saint Michel, l’Ange Gardien de la France, de Sainte Jeanne d’Arc, la grande martyre de Votre Royauté en France, au nom de nos Saints protecteurs et de tous les Saints de la Maison Royale de France.

Seigneur Jésus-Christ, donnez-nous un Roi.

Ainsi soit-il.

TEXTE DE LE MESSE

Dominica ultima octobrisLe dernier Dimanche d’octobre
D. N. IESU CHRISTI REGISN. S. JÉSUS-CHRIST ROI
I classis (ante CR 1960 : duplex I classis)Ière classe (avant 1960 : double de Ière classe)
Ant. ad Introitum. Apoc. 5, 12 ; 1, 6.Introït
Dignus est Agnus, qui occísus est, accípere virtútem, et divinitátem, et sapiéntiam, et fortitúdinem, et honórem. Ipsi glória et impérium in sǽcula sæculórum.L’Agneau qui a été égorgé, est digne de recevoir la puissance, la divinité, la sagesse, la force, l’honneur. A Lui la gloire et le pouvoir dans les siècles des siècles.
Ps. 71, 1.
Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis.O Dieu, donnez au Roi votre jugement : et au Fils du Roi votre justice.
V/. Glória Patri.
Oratio.Collecte
Omnípotens sempitérne Deus, qui in dilécto Fílio tuo, universórum Rege, ómnia instauráre voluísti : concéde propítius ; ut cunctæ famíliæ géntium, peccáti vúlnere disgregátæ, eius suavissímo subdántur império : Qui tecum vivit et regnat.Dieu tout-puissant et éternel, qui avez voulu restaurer tout dans la personne de votre Fils bien-aimé, le Roi de l’univers : accordez dans votre bonté, que toutes les familles des nations, qui vivent en désaccord à cause de la blessure du péché, se soumettent à son très doux pouvoir. Lui qui vit.
Léctio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad Colossénses.Lecture de l’Épître de Saint Apôtre Paul aux Colossiens.
Coloss. 1, 12-20.
Fratres : Grátias ágimus Deo Patri, qui dignos nos fecit in partem sortis sanctórum in lúmine : qui eripuit nos de potestáte tenebrárum, et tránstulit in regnum Fílii dilectiónis suæ, in quo habémus redemptiónem per sánguinem eius, remissiónem peccatórum : qui est imágo Dei invisíbilis, primogénitus omnis creatúra : quóniam in ipso cóndita sunt univérsa in cælis et in terra, visibília et invisibília, sive Throni, sive Dominatiónes, sive Principátus, sive Potestátes : ómnia per ipsum, et in ipso creáta sunt : et ipse est ante omnes, et ómnia in ipso constant. Et ipse est caput córporis Ecclésiæ, qui est princípium, primogénitus ex mórtuis : ut sit in ómnibus ipse primátum tenens ; quia in ipso complácuit omnem plenitúdinem inhabitáre ; et per eum reconciliáre ómnia in ipsum, pacíficans per sánguinem crucis eius, sive quæ in terris, sive quæ in cælis sunt, in Christo, Iesu, Dómino nostro.Mes Frères : Rendons grâces à Dieu le Père, qui nous a rendus dignes d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a arrachés à la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, par son sang et la rémission des péchés ; qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature. Car c’est par lui que toutes choses ont été créées dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit Trônes, soit Dominations, soit Principautés, soit Puissances : tout a été créé par lui, et en lui ; et lui-même est avant tous, et tout subsiste en lui. Et lui-même est le chef du corps de l’Église : if est le principe, le premier-né d’entre les morts, afin qu’en toutes choses il garde la primauté ; parce qu’il a plu au Père que toute plénitude habitât en lui ; et de se réconcilier par lui toutes choses, pacifiant par le sang de sa croix, soit ce qui est sur la terre, soit ce qui est dans les cieux, en Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Graduale. Ps. 71, 8 et 11.Graduel
Dominábitur a mari usque ad mare, et a flúmine usque ad términos orbis terrárum.Il dominera de la mer à la mer, et depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre.
V/. Et adorábunt eum omnes reges terræ : omnes gentes sérvient ei.V/. Et tous les rois de la terre l’adoreront, toutes les nations lui seront assujetties.
Allelúia, allelúia. V/. Dan. 7, 14. Potéstas eius, potéstas ætérna, quæ non auferétur : et regnum eius, quod non corrumpétur. Allelúia.Allelúia, allelúia. V/. Sa puissance, est une puissance éternelle, qui ne sera pas emportée, et son règne est un règne qui ne sera point bouleversé. Alléluia.
¶ In missis votivis post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur¶ Aux messes votives après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit :
Tractus. Ps. 88, 27-28 et 30.Trait
Ipse invocábit me ; Pater meus es tu : Deus meus, et suscéptor salútis meæ.Lui-même m’invoquera, disant : C’est vous qui êtes mon Père, mon Dieu et le garant de mon salut.
V/. Et ego primogénitum ponam illum : excélsum præ régibus terræ.V/. Et moi, je l’établirai mon premier-né, et plus élevé que tous les rois de la terre.
V/. Et ponam in sǽculum sǽculi semen eius : et thronum eius sicut dies cæli.V/. Et j’établirai sa race dans les siècles des siècles, et son trône comme les jours du ciel.
Tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur :Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit :
Allelúia, allelúia. V/. Dan. 7, 14. Potéstas eius, potéstas ætérna, quæ non auferétur : et regnum eius, quod non corrumpétur.Allelúia, allelúia. V/. Sa puissance, est une puissance éternelle, qui ne sera pas emportée, et son règne est un règne qui ne sera point bouleversé. .
Allelúia. V/. Apoc. 19, 16. Habet in vestiménto et in femore suo scriptum : Rex regum, et Dóminus dominantium. Allelúia.Allelúia. V/. Et il porte écrit sur son vêtement et sur sa cuisse : Roi des Rois et Seigneur des Seigneurs. Alléluia
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Ioánnem.Lecture du Saint Evangile selon saint Jean.
Io. 18, 33-37.
In illo témpore : Dixit Pilátus ad Iesum : Tu es Rex Iudæórum ? Respóndit Iesus : A temetípso hoc dicis, an alii dixérunt tibi de me ? Respóndit Pilátus : Numquid ego Iudǽus sum ? Gens tua et pontífices tradidérunt te mihi : quid fecísti ? Respóndit Iesus : Regnum meum non est de hoc mundo. Si ex hoc mundo esset regnum meum, minístri mei útique decertárent, ut non tráderer Iudǽis : nunc autem regnum meum non est hinc. Dixit ítaque ei Pilátus : Ergo Rex es tu ? Respóndit Iesus : Tu dicis, quia Rex sum ego. Ego in hoc natus sum et ad hoc veni in mundum, ut testimónium perhíbeam veritáti : omnis, qui est ex veritáte, audit vocem meam.En ce temps-là : Pilate dit à Jésus : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus répondit : Dis-tu cela de toi-même, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ? Pilate répondit : Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les princes des prêtres t’ont livré à moi ; qu’as-tu fait ? Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu, pour que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais mon royaume n’est point d’ici. Pilate lui dit alors : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Voici pourquoi je suis né, et pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute ma voix.
CredoCredo
Ant. ad Offertorium. Ps. 2, 8.Offertoire
Póstula a me, et dabo tibi gentes hereditátem tuam, et possessiónem tuam términos terræ.Demande-moi, et je te donnerai les nations pour ton héritage, et pour ton domaine les extrémités de la terre.
SecretaSecrète
Hóstiam tibi, Dómine, humánæ reconciliatiónis offérimus : præsta, quǽsumus ; ut, quem sacrifíciis præséntibus immolámus, ipse cunctis géntibus unitátis et pacis dona concédat, Iesus Christus Fílius tuus, Dóminus noster : Qui tecum.Nous vous offrons, Seigneur, le sacrifice de la réconciliation de l’homme : faites, nous vous prions, que Celui que nous immolons dans ce sacrifice, accorde Lui-même à toutes les nations les dons d’unité et de paix Jésus-Christ votre Fils, notre Seigneur : Qui vit.
Præfatio propria.Préface propre.
Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre,
nos tibi semper et ubíque grátias ágere :
Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
Il est vraiment juste et nécessaire,
c’est notre devoir et c’est notre salut,
de vous rendre grâces toujours et partout,
Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :
Qui unigénitum Fílium tuum, Dóminum nostrum Jesum Christum,
Sacerdótem ætérnum et universórum Regem,
óleo exsultatiónis unxísti :
ut seípsum in ara crucis
hóstiam immaculátam et pacíficam ófferens,
redemptiónis humánæ sacraménta perágeret :
Qui avez oint avec l’huile d’allégresse
votre Fils unique, notre Seigneur Jésus-Christ,
Prêtre éternel et Roi de l’univers :
pour que s’immolant lui-même sur l’autel de la croix,
comme une victime sans tache et pacifique,
il accomplît le mystère sacré de la rédemption de l’homme :
et suo subjéctis império ómnibus creatúris,
ætérnum et universále regnum, imménsæ tuæ tráderet Majestáti.
Regnum veritátis et vitæ :
Regnum sanctitátis et grátiæ :
Regnum justítiæ, amóris et pacis.
et qu’après avoir soumis toutes les créatures à son pouvoir,
il procurât à votre immense Majesté un royaume éternel et universel,
un royaume de vérité et de vie,
un royaume de sainteté et de grâce,
un royaume de justice, d’amour et de paix.
Et ídeo cum Angelís et Archángelis,
cum Thronis et Dominatiónibus,
cumque omni milítia cæléstis exércitus,
hymnum glóriæ tuæ cánimus, sine fine dicéntes.
C’est pourquoi avec les Anges et les Archanges,
avec les Trônes et les Dominations,
avec toute l’armée céleste,
nous chantons une hymne à votre gloire, disant sans cesse.
Ant. ad Communionem. Ps. 28, 10 et 11.Communion
Sedébit Dóminus Rex in ætérnum : Dóminus benedícet pópulo suo in pace.Le Seigneur siègera comme Roi éternellement : le Seigneur bénira son peuple dans la paix.
PostcommunioPostcommunion
Immortalitátis alimóniam consecúti, quǽsumus, Dómine : ut, qui sub Christi Regis vexíllis militáre gloriámur, cum ipso, in cælésti sede, iúgiter regnáre póssimus : Qui tecum.Ayant reçu l’aliment de l’immortalité, nous vous prions, Seigneur : puissions-nous, qui nous glorifions de combattre sous l’étendard du Christ, régner toujours avec Lui dans le céleste séjour : Lui qui vit.

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