L’Empire du Mensonge – Stanislas Berton
L’Empire du Mensonge : Décryptage des enjeux sociaux, politiques et spirituels de notre époque.
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FOI ET PATRIE SANS CONCESSION
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Stanisla Berton est celui qui cite un propos d’un Rothschild dont il est prouvé qu’il n’est pas de Rothschild, et qui le cite sous une forme aggravante.
https://catholiquedefrance.fr/qui-sont-les-mondialistes-stanislas-berton/#comment-3484
Stanislas Berton est celui qui cite un argument attribué à Anthony Sutton et qui a été réfuté depuis des décennies, et venait à l’origine d’un escroc dont les mensonges sur ce point avaient déjà été prouvés des dizaines d’années avant Sutton (voir mon commentaire sous l’article de catholiquedefrance du 31 juillet 2023).
Stanislas Berton est celui qui est reçu chez Sud Radio mais affirme que l’opposition.contrôlée, c’est les autres, et pas lui.
Stanisla Berton est celui que qualifie d’ « excellent » une historienne qui ment ou affabule de manière manichéenne en prétendant que le « parti dévot » aurait été gallican, alors qu’il était ultra-ultramontain. Cette historienne, naguère sérieuse, affirme aussi que l’Afrique du sud héritée de Nelson Mandela aurait surmonté ses déchirements raciaux (merci pour les Boers victimes de crimes atroces) et que l’islam n’a de difficultés avec les chrétiens que depuis qu’il a été « rééduqué » par des non-musulmans (assertion aussi fausse et aussi manichéenne que celle faisant de l’islam une religion antichrétienne entièrement) ; sur l’illustration de la vidéo dans la description de laquelle elle fait ce commentaire sur monsieur Berton, elle illustre sa conception de la contre-révolution avec des portraits, par exemple, de Réginald Garrigou-Lagrange (théologien certes antimoderniste, mais qui faillit faire adopter par Rome une déclaration équivalante à Nostrā Ætate dès 1928) ou de Joseph de Maistre (un des plus hauts dignitaires de la franc-maçonnerie, ayant infiltré les anti-révolutionnaires et imposé ses arguments mensongers, donnant naissance aux « ultras » ; ultra-ultramontain lui aussi, il était luciférien, et enseignait que nous irions tous au Paradis, même Lucifer).
Il est remarquable que l’auteur ésotériste ci-dessus soit celui qui affirma publiquement et officiellement que les victimes de viols oublieraient rarement ces crimes, contre-vérité que la plus élémentaire vérification aurait permis d’éviter (amnésie traumatique fréquente). Se référer à Berdaiev, luciférien enseignant lui aussi une « apocatastase » conduisant chacun au Paradis, est ici révélateur.
Certes l’utilisation de tels agents d’influence ne nous dit rien sur Poutine : il se sert des seuls relais à sa disposition, et pas forcément de ceux qu’il souhaiterait utiliser.
Il y a un point commun entre toutes ces forces communistes, ultras, néo-païennes et ésotéristes : le même élément dominant cabaliste et manichéen. Communistes, catholiques royalistes « ultras » (plus ultramontains que le pape, plus royalistes que le roi), nationalistes de la branche « néo-païenne » et ésotéristes mondialistes voulant leur capitale mondiale à Moscou (qui pour eux serait la véritable Jérusalem, et celle de Palestine serait un mensonge antirusse !) ont le même programme cabaliste et maçonnique, présenté sous des couleurs athées, catholiques, païennes ou hérétiques, ou n’importe quoi, selon le public qu’on vise, mais toujours identiques au départ et à la conclusion du raisonnement. Les points de départ sont équivalents, et les conclusions sont aussi équivalentes, parce que les auteurs premiers de ces doctrines partagent les mêmes principes, et que des Joseph de Maistre et des Berdaiev ont fait des dupes, avec leurs diableries, parmi tous ceux qui ne vérifient rien. Mais Lucifer équivalant à Lucifer, le résultat est le même.
Évangile selon saint Mathueu, chapitre XXVI, versets 59 à 68 :
Le Christ, lui, donne l’exemple de la marche au supplice par refus de mentir. Mais le goût de l’exactitude existe-t-il encore quelque part en ce monde ?
Une partie de mon commentaire a sauté sans que je m’en rendisse compte, rendant mon argumentation incompréhensible ; la version entière ne passe pas ; je repropose en morceaux séparés le commentaire d’origine, espérant que l’essentiel en sera jugé acceptable ici.
Les erreurs qui émaillent l’argumentation de Stanislas Berton sont de nature à écarter des doctrines anti-révolutionnaires quiconque a le souci de la vérité et le scrupule de vérifier ses arguments : qui restera-t-il, au sein de l’Église, si la soif de vérité y est absente ?
User contre les Rothschild d’une citation fausse, et sous une forme aggravée qui plus est, alors que tant de bons arguments existent, et le faire non dans une conversation à bâtons rompus (genre dans lequel l’erreur est fréquente) mais tandis qu’on publie depuis des années sur de tels sujets, c’est faire passer pour des affabulateurs ceux qui dénoncent les Rothschild, et donc renforcer ceux-ci, qui n’en paraissent coupables que d’être calomniés au moyen d’affabulations.
Se servir d’erreurs réfutées depuis des décennies, c’est prouver qu’on ne vérifie rien de ce qui va dans le sens qu’on souhaite, et décrédibiliser le mouvement dont on prétend porter l’étendard.
Les liens avec Sud radio sont à mes yeux une marque d’appartenance à l’ « opposition contrôlée ». Ceux avec des « ultras » qui gobent tout ce qui se fait plus ultramontain que le pape et plus royaliste que le roi (jusqu’à la doctrine de Joseph de Maistre, pour cette historienne qui donne des conférences aux côtés de monsieur Berton, le qualifiant d’ « excellent ») montrent l’appartenance à un milieu doté d’une certaine place dans la société et plus soucieuse d’appartenance que de vérité.
Stanislas Berton reprend ici l’expression « empire du mensonge » utilisée par Vladimir Poutine (le 28 fevrier 2022 je crois) pour désigner ses ennemis (l’O.T.A.N. et l’U.E., donc l’empire des États-Unis). Elle est calquée sur l’expression « empire du mal » (« evil empire ») dont s’était servie le 8 mars 1983 Ronald Reagan, alors président des États-Unis, pour désigner l’Union soviétique et son empire (Comecon et Pacte de Varsovie). On rappellera que sous Pie XI et sous Pie XII le Vatican s’appuya continuellement sur la puissance (maçonnique) des États-Unis contre la puissance (maçonnique) de l’Union soviétique.
La Russie n’est pas, je le crois, le seul responsable de la guerre en Ukraine, et certaines de ses revendications sont légitimes à mes yeux. Il convient toutefois de signaler à tout catholique un aspect de la politique de Poutine : contraint de chercher hors du monde médiatique le moyen de s’adresser aux opinions occidentales pour faire valoir ses arguments, il s’appuie :
1° sur les nostalgiques de l’Union soviétique, empire le plus meurtrier en temps de paix de l’histoire européenne, et régime antichrétien atroce dont la politique oblitère encore les consciences russes ;
2° sur des chrétiens qui apprécient son refus des « gay prides » (refus très louable à mes yeux) ;
3° sur des nationalistes appréciant l’absence de « grand remplacement » en Russie (et oubliant la natalité très basse des Russes, et le caractère d’empire colonial d’une pièce de la Russie ; Poutine est fier que son pays soit « multiculturel » — certes la situation y est moins marquée, sous cet aspect, que la nôtre) ;
4° sur des ésotéristes anticatholiques et, à mes yeux, antichrétiens tout simplement, propagateurs de farces bouffonnes comme le « récentisme » ou le « byzantinisme », chimères derrière lesquelles se discerne assez facilement, je crois, un millénarisme luciférien
[J’avais proposé ici un lien vers un article intitulé une vision byzantine de la Russie et de l’Europe ,mais il est refusé systématiquement ; il me semblait indispensable pour montrer le caractère millénariste et anticatholique d’un certain ésotérisme pro-Poutine, se référant à Berdaiev.]
Il est remarquable que l’auteur ésotériste ci-dessus soit celui qui affirma publiquement et officiellement que les victimes de viols oublieraient rarement ces crimes, contre-vérité que la plus élémentaire vérification aurait permis d’éviter (amnésie traumatique fréquente). Se référer à Berdaiev, luciférien enseignant lui aussi une « apocatastase » conduisant chacun au Paradis, est ici révélateur.
Certes l’utilisation de tels agents d’influence ne nous dit rien sur Poutine : il se sert des seuls relais à sa disposition, et pas forcément de ceux qu’il souhaiterait utiliser.
Il y a un point commun entre toutes ces forces communistes, ultras, néo-païennes et ésotéristes : le même élément dominant cabaliste et manichéen. Communistes, catholiques royalistes « ultras » (plus ultramontains que le pape, plus royalistes que le roi), nationalistes de la branche « néo-païenne » et ésotéristes mondialistes voulant leur capitale mondiale à Moscou (qui pour eux serait la véritable Jérusalem, et celle de Palestine serait un mensonge antirusse !) ont le même programme cabaliste et maçonnique, présenté sous des couleurs athées, catholiques, païennes ou hérétiques, ou n’importe quoi, selon le public qu’on vise, mais toujours identiques au départ et à la conclusion du raisonnement. Les points de départ sont équivalents, et les conclusions sont aussi équivalentes, parce que les auteurs premiers de ces doctrines partagent les mêmes principes, et que des Joseph de Maistre et des Berdaiev ont fait des dupes, avec leurs diableries, parmi tous ceux qui ne vérifient rien. Mais Lucifer équivalant à Lucifer, le résultat est le même.
Évangile selon saint Matthieu, chapitre XXVI, versets 59 à 68 :
Le Christ, lui, donne l’exemple de la marche au supplice par refus de mentir. Mais le goût de l’exactitude existe-t-il encore quelque part en ce monde ?