L’histoire de Joseph Tiso, président de la Slovaquie et prêtre catholique – Par Urbain

Jozef Tiso est un prêtre catholique qui fut le premier président de son pays la Slovaquie de 1939 à 1945. Son pays étant encerclé par l’Allemagne nazie à l’Ouest et l’URSS a l’Est, Tiso tenta tant bien que mal de le garder à l’écart du chaos durant la seconde guerre mondiale.
Âme de feu poussée par une Foi sans bornes et un profond amour pour sa nation, Tiso fondera sa politique entre autre sur les encycliques papales « Rerum Novarum » et « Quadragesimo Anno ».
Parachevant le travail de son prédécesseur l’Abbé Hlinka, sa mission fut toutefois entravée par les tourments de la guerre, les influences maçonniques et l’invasion communiste.
Son héritage est trop souvent sali par les analyses contemporaines de nos ennemis, le qualifiant avec mépris de dirigeant « fasciste » voire « clérico-fasciste ». Le Pape Pie XI lui envoya une bénédiction apostolique et le soutint dans son noble combat.
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Je me permets deux remarques.
1° Il faudrait, selon cette grille de lecture, lire, d’Antoine Marès, Itinéraire d’un Slovaque : Jozef Tiso (1887-1947) (in : Les Cahiers de la Shoah, 2007/1, n° 9, pages 61 à 89) ; bien que je sois en désaccord avec un contenu que je trouve, personnellement, trop intentionaliste, et erroné sur la personnalité d’un protagoniste de ce temps, cet article (consultable sur internet) rappelle des points importants ; il porte ainsi la marque d’un vrai professionnel.
Je n’oserai pas citer les références des articles du camp d’en face, bien que toute personne raisonnable doive souhaiter connaître les arguments des deux camps.
2° Le mot nazi, apocope de dérision inventée par un social-démocrate (un sozi, comme on disait, mot qui a servi de modêle à nazi) ne devrait pas être utilisé par quiconque atteint un certain niveau d’analyse ; Pie XII, à ce que j’en sais, n’a jamais écrit que national-socialiste.