Psychologie de couple : Les 5 croyances qui empêchent d’être heureux en couple

Trouver La bonne personne, éviter les conflits, le syndrome du sauveur, le mythe de la passion et les personnes opposées s’attirent, autant de croyances au sujet de l’amour qui peuvent nous induire en erreur dans le choix de notre partenaire et la gestion de nos relations amoureuses.

Plusieurs causes à cela : des schémas qui se reproduisent dans la famille, une façon de compenser les relations de l’enfance ou encore l’imaginaire collectif nourri par les films et histoires à propos de l’amour.

Camille Rochet, psychothérapeute spécialiste du couple, reçoit de nombreux hommes et femmes accrochés à des modèles ne permettant pas de développer des relations épanouissantes et pérennes. Dans cette interview, elle décortique ces 5 croyances, nous explique en quoi elles peuvent causer du tort dans nos relations amoureuses et nous donne les secrets des couples qui durent !

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Catholiques de France

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3 thoughts on “Psychologie de couple : Les 5 croyances qui empêchent d’être heureux en couple

  1. Qu’est-ce que c’est que ce truc complètement neuneu? On est-on bien sur ‘CatholiquesDeFrance’? Et pas sur ‘Madame Psychologie Magazine de Supermarché’?

    Donc, on va faire simple: c’est la notion même de «couple» qui est fallacieuse.

    Dans le catholicisme, si on est en «couple» sans être marié, c’est qu’on est des fornicateurs. Pour rappel, c’est un péché. Et un péché commis en âme et conscience est un péché mortel: zou, direction l’Enfer, sans passer par la case purgatoire (vous y retrouverez Lénine, Marx, Trotski, Henri IV, etc. — car oui, contrairement aux hérésies proférées par Ben Gogolio, l’Enfer n’est pas vide; et commettre un péché en âme et conscience vous y condiuira, soyez en sûr).

    Et si on est marié, alors on n’est pas «en couple». On est deux personnes mariés, l’un l’époux, et l’autre l’épouse.

    Et, dans le catholicisme, quel est l’objet du mariage? Avoir des enfants! Concept curieux et difficile, j’en conviens. Les deux époux créent un foyer, deviennent partenaires, et créent quelque chose de plus grand: une famille, un foyer, un lieu pour recevoir et élever des enfants. Avoir des enfants est le seul et unique but du mariage catholique. Pas le sexe. Pas le narcissisme. Pas pour avoir un substitut de parent. Etc.

    Dans ce monde païen et dégénéré dans lequel nous vivons, rappelons que le but d’avoir des enfants n’est pas soi-même, n’est pas de se créer des amis, des substituts de parents, des poupées grandeur nature pour jouer à la dînette, voire se mettre en couple avec eux (ce qui est hui légal). Quand on est catholique, on ne réifie pas ses enfants. On se marie pour donner des enfants à Dieu. Et Dieu nous des comptes sur la façon dont on a élévé les enfants.

    Quant à la «bonne personne», il faut d’abord être de la même religion. Les mariages inter-religieux sont un mensonge. Ensuite, un futur père doit épouser la femme la plus sainte que il soit en mesure d’épouser. La future mère doit épouser l’homme le plus «charpentier» que elle soit en mesure d’épouser (au sens large: l’époux devra apporter du pain sur la table tous les jours, offrir un toit, etc.; tout ce qui touche au temporel; le spirituel est le domaine de la maman). Un futur père doit trouver sa Marie; une future mère son Joseph. Et pas Clara Morgane ou Rocco Sifredi. Si un enfant meurt de faim, c’est la faute du père. Si un enfant va en Emfer, c’est la faute de la mère.

    Après, Dieu nous créa libres, donc libre à chacun de vivre dans le péché. Et si on est gnostique, je comprends parfaitement que l’un réifie l’autre, et l’utilise à des fins émotionnelles (moi, moi, et encore moi).

    Tout ceci est affligeant et pathétique pour un site prétendument catholique.

  2. Cette vidéo est dangereuse pour les nouveaux convertis et les jeunes, même si elle est utile aux éducateurs qui ont déjà un bon bagage littéraire en matière d’éducation et savent tirer l’or de la boue. De la même façon, l’éducation jésuite a tiré l’or de la boue des auteurs grecs et latins auparavant. (Même si les abus en la matière ont créé la Renaissance maudite du paganisme… On voit donc à quoi tend le site s’il continue à publier des choses dans ce genre : à reproduire les mêmes erreurs que certains éducateurs de la Renaissance, les mêmes qui ont obligé à créer l’Index, puisque la liberté de tout voir et de tout lire n’existe pas.)
    Effectivement, c’est donc complètement indigne de CatholiquesDeFrance de l’adresser à tous indifféremment car c’est donner à boire et recommander le poison avec le vin. Il faudrait passer par un filtre, un commentateur d’un livre qui s’y connaisse bien à la fois en matière de catéchisme, d’éducation, d’enseignements catholiques, surtout pontificaux, sur le mariage. Seul un catholique peut bien parler du mariage, ou en matière de foi et de moeurs.

    Pour apprendre votre métier de parents ou futurs parents, il y a Pie XII, qui a donné un paquet de discours aux jeunes époux dans ce but : http://salve-regina.com/index.php?title=Magist%C3%A8re_pontifical_sur_la_famille
    Je ne cautionne pas du tout le site que je donne, mais seulement les textes des vrais papes, pas ceux de Paul VI ou Jean-Paul II.

    Pour la « bonne personne », je crois qu’on rejoint complètement Romain et merci pour son commentaire assez musclé. Par contre, Romain n’a pas le droit d’affirmer que certains sont en enfer : on peut seulement dire que Judas y est. Quant aux autres, on ne sait pas, sauf révélation divine, mais c’est fortement plus que probable qu’ils y soient. (Henri VIII, le Barbe Bleu et l’auteur du Schisme anglican, plutôt qu’Henri IV je pense, petite coquille).

    Ce que je conserve cependant de cette vidéo :
    Que même Camille Rochet, qui a pourtant une culture athée et maçonnisante, nous dit par expérience de baser son mariage sur un socle commun, et en particulier la religion catholique quand on est catholique. Que des gens qui ont des cultures différentes, même s’ils sont catholiques, feraient mieux de réfléchir avant de se marier. Que si on n’est pas d’accord du tout en politique ou en matière éducative, ce n’est pas la peine de se marier. Que croire qu’on va changer ou convertir son conjoint, c’est une illusion totale, car le chemin qu’on a suivi dans sa jeunesse, on le suivra dans sa vieillesse. A partir de 20 ans, dit Mgr Gaume, on fait partie de la génération formée, et on ne changera plus que probablement pas son homme ou sa femme ou son fils de plus de 20 ans, ni sa religion, ni ses défauts.

    Quant au secret du couple qui dure, il est exclusivement catholique, et c’est le Pape qui le dit! Toute autre famille sans Dieu sera vouée, dit-il, à la décomposition et à la ruine. Mais il est vrai car logique qu’il est bon d’avoir des petites attentions l’un pour l’autre. Que pour que l’affection et l’amour perdurent, il est bon de prendre quelques jours de vacance à deux parfois, en laissant à de bons éducateurs ses enfants. (Si on est entouré de contre-éducateurs, comme les appelle l’Abbé Bethléem dans son très bon Catéchisme de l’éducation, il ne vaut mieux pas…)

    Pie XII : « La condition première de l’harmonie entre époux et de la paix domestique est une constante bonne volonté de part et d’autre. L’expérience de chaque jour enseigne que dans les discussions, selon le mot du grand Manzoni, « la raison et le tort ne sont jamais tranchés par une coupe si nette que chaque partie ait le tout de l’un ou de l’autre ». Si la Sainte Ecriture compare la femme méchante à une paire de bœufs en désaccord (Si 26, 10), et la femme querelleuse à un toit d’où l’eau dégoutte sans cesse durant l’hiver (Pr 27, 15), elle relève également que l’homme emporté allume les querelles (Si 28, 11). Regardez autour de vous : l’exemple d’autrui vous apprendra que les discordes conjugales naissent le plus souvent du manque réciproque de confiance, de condescendance et de pardon.
    Vous connaîtrez ainsi la douceur de l’accord entre époux. « Trois choses, disent les Livres saints, plaisent à mon esprit et sont estimées de Dieu et des hommes : des frères qui sont unis, des proches qui s’aiment, un mari et une femme qui s’accordent bien » (Si 25, 1). Cette précieuse harmonie, chers époux, vous la garderez avec soin à l’abri des dangers intérieurs ou extérieurs de discorde. Nous en relevons deux : les méfiances trop promptes à naître, les ressentiments trop lents à mourir.

    Voici un autre péril : la jalouse méchanceté de tierces personnes, mère de la calomnie, introduit parfois dans la paisible harmonie conjugale la note troublante du soupçon : « La langue calomniatrice a chassé de leur foyer des femmes fortes, et les a dépouillées du fruit de leur travaux. Celui qui l’écoute ne jouira pas de la paix » (Si 28, 19-20). La vibration fausse d’un seul instrument ne suffit-elle pas à détruire toute l’harmonie d’un concert ?

    Mais les brèves dissonances, qui dans une exécution musicale blessent ou du moins surprennent l’oreille, deviennent un élément de beauté, quand par une habile modulation elles se résolvent en l’accord attendu. Il en doit être ainsi des heurts ou dissensions passagères, toujours possibles entre époux, en raison de la faiblesse humaine. Il faut résoudre sans tarder ces dissonances, il faut faire résonner les modulations bienveillantes de cœurs prompts au pardon, et retrouver ainsi l’accord, pour un instant compromis, dans la tonalité de paix et d’amour chrétien qui aujourd’hui enchante vos cœurs.

    Le grand apôtre saint Paul vous révélera le secret de cette harmonie conservée ou du moins chaque jour renouvelée en votre foyer domestique : « Etes-vous en colère, dit-il, ne cédez point à vos suggestions ; que le soleil ne se couche point sur votre irritation » (Ep 4, 26). Quant les premières ombres du soir vous invitent à la réflexion et à la prière, agenouillez-vous, l’un près de l’autre, devant le Crucifié qui veille la nuit sur votre repos, et répétez ensemble d’un cœur sincère : « Notre Père, qui êtes aux cieux… pardonnez-nous… comme nous pardonnons… ! » Alors les notes fausses de la mauvaise humeur se tairont, les dissonances se résoudront en une parfaite harmonie, et vos âmes reprendront ensemble leur cantique de reconnaissance envers Dieu qui vous a donnés l’un à l’autre. »

    « Don précieux, inestimable, que ces jeunes familles chrétiennes, qui viennent de naître d’un grand sacrement institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même pour sanctifier les noces, et avec elles, la famille naissante, ses bourgeons et ses fruits.

    Nous désirons vous rappeler un enseignement du catéchisme : la famille chrétienne est fondée sur un sacrement. C’est dire qu’il ne s’agit pas d’un simple contrat, d’une simple cérémonie ou d’un appareil extérieur destiné à marquer une date importante de la vie ; au contraire, il y a là, au sens vrai et propre du mot, un acte religieux de vie surnaturelle, d’où découle comme un droit permanent d’obtenir de Dieu toutes les grâces, tous les secours nécessaires et utiles pour sanctifier la vie du mariage, pour accomplir les devoirs de l’état conjugal, pour en surmonter les difficultés, en maintenir les résolutions et en atteindre l’idéal le plus élevé.

    Par l’élévation du mariage chrétien à la dignité de symbole permanent de l’indissoluble union du Christ et de l’Eglise, Dieu s’est porté garant de ces grâces. Nous pouvons par conséquent affirmer que la famille chrétienne, chrétienne en vérité et en vitalité, est une garantie de sainteté. Pareil à une rosée rafraîchissante, ce bienfaisant influx sacramentel fait croître autour de la table comme de nouveaux plants d’oliviers (Ps. 128, 3). Dans la famille chrétienne règnent l’amour et le respect mutuels ; les enfants y sont attendus et reçus comme des dons de Dieu, comme des dépôts à garder avec un soin vigilant. Si la douleur et l’épreuve entrent au foyer, elles n’y apportent pas le désespoir ou la révolte, mais la confiance sereine qui, tout en adoucissant les inévitables souffrances, en fait un moyen providentiel de purification et de mérite. Ecce sic benedicetur homo qui timet Dominum, « voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur » (Ps 128, 4).

    Ces fruits, vous ne pouvez les récolter que dans le foyer chrétien. La famille dépouillée de son caractère sacré, éloignée de Dieu et partant privée de la bénédiction divine sans laquelle rien ne peut prospérer, cette famille-là est ébranlée jusque dans ses fondements et exposée à tomber, tôt ou tard, dans la décomposition et la ruine, comme Nous le montre une continuelle et douloureuse expérience. »
    Et si on veut s’instruire sur les époux ou la psychologie, on lira avec profit st François de Sales et l’Introduction à la vie dévote, ou ses Entretiens. Car st François de Sales est LE psychologue par excellence, incroyablement féminin de coeur et masculin d’esprit, confesseur chevronné, un véritable génie des nuances de l’esprit, de ses entrelacs, et de ses voies parfois tortueuses.

  3. Je ne vais pas juger cette vidéo, que je n’ai pas vue.

    J’espère qu’entre catholiques on n’en est pas à imiter le style discursif de nombre de sites néo-païens ou de nombre de rappeurs (style arrogant et hargneux, qui est le même).

    A priori je ne vois aucun problème de foi à la réfutation de préjugés sur le couple, mais admets qu’il est possible de mériter des critiques sur ces points.

    Rappelons que le catholicisme n’a jamais limité l’enseignement de ce qui est hors de la pure théologie : sciences physiques, naturelles ou humaines.

    La philosophie grecque a inspiré l’Église dès le début ; les trois premiers pères de l’Église d’Occident (saint Ambroise de Milan, saint Jérôme de Stridon et saint Augustin d’Hippone) était pétris de civilisation grecque.

    Il n’y a pas de philosophie grecque ni païenne unie ; il y avait des sectes (non dirions : des écoles) philisophiques et des religions variées qui se déformaient par influence réciproque. Dans l’ensemble, la philosophie grecque fut prisée de l’Église, et je possède un manuel de l’enseignement catholique d’il y a un siècle qui affirmait que, à part les Évangiles, rien ne surpassait certains principes de la philosophie grecque.

    Ce que l’Église prit dans le paganisme a été reconnu même par des papes. Encore une fois, il ne faut pas confondre la partie et le tout.

    La Renaissance est un nom qui couvre les évolutions les plus variées, parfois les plus opposées. Luther, Calvin et les anabaptistes en font partie, mais aussi les jésuites, saint Pie V et le concile de Trente.

    La Renaissance fut d’abord la poursuite des progrès du Bas Moyen-Âge, et son simple prolongement artistique et culturel ; la papauté et la chrétienté jouèrent un rôle dans la renaissance des arts et de la philosophie. Saint Thomas d’Aquin, deux siècles avant la Renaissance, et Albert le Grand avant lui, s’appuyaient expressément sur Aristote.

    La Renaissance vit en plus se développer deux mouvements contradictoires. L’un était anti-chrétien, reprochait à l’Église une décadence de l’Europe due aux invasions barbares pourtant, et contre laquelle l’Église lutta toujours. Ce mouvement, né du parti gibelin, est à l’origine du néo-paganisme antichrétien. Le second mouvement, à l’opposé, prétendait que tout se trouvait dans la seule Bible, et que la catholicité était donc païenne et contraire aux Écritures : c’est l’origine du protestantisme.

    Être catholique ne consiste pas à se faire des protestants au sein du catholicisme.

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