Réfutation des sophismes d’Archidiacre pour tenter de justifier les hérésies conciliaires

Syncrétisme, oecuménisme, indifférentisme… : réfutation des sophismes d’Archidiacre pour tenter de justifier les hérésies conciliaires.

I. Bidouillages et sophismes affligeants concernant Evangeli Praecones

  • « Adrien Abauzit… attaque encore nos arguments sur Querida Amazonia en réutilisant les mêmes réponses réchauffées plus de 2 ans plus tard, dans sa conférence “ la bataille intermédiaire ” du 18 septembre 2022 (à partir de 32 : 00), et nous accuse de “ bidouiller ” les textes ! Il n’y aucun bidouillage contrairement à ce que Mr. Abauzit nous dit. Bien sûr qu’il est possible de valoriser ce qui est bon/vrai dans les autres croyances religieuses, la tradition n’a jamais dit le contraire. »

Premier bidouillage, Archidiacre déforme les termes du débat :

Qu’il le fasse consciemment ou pas, Archidacre ne répond pas à la question que je soulève, mais à celle qui l’arrange. Je ne soutiens pas, pour reprendre sa formule, qu’il est impossible« de valoriser ce qui est bon/vrai dans les autres croyances religieuses ».

J’affirme qu’il est impossible que l’Église valorise une fausse religion. Voici les termes du débat.

Saint Thomas nous enseigne que dans tout mal, est conservée une part de bien, ce qui rend le mal absolu métaphysiquement impossible. Dans les fausses religions, qui sont des maux, puisqu’elles damnent, sont conservées des parts de biens issues de la Révélation primitive, voire du catholicisme concernant les hérésies, comme Mgr Gaume nous le rappelle dans son Catéchisme de persévérance. Ces biens sont propres à la vraie religion et non aux fausses religions.

Dès lors, mon attaque ne vise pas le bien que le mal a conversé, mais le mal (fausse religion) dans toute sa globalité (qui a conservé une part de bien).

À cette question, Archidiacre ne répond pas, il botte en touche en déformant les termes du débat, le déclant sur le bien conservé par le mal et non sur le mal dans sa globalité.

Pour une parfaite compréhension, précisons que dans la pseudo-encyclique Querida Amazonia, lorsque Bergoglio emploie l’adjectif d’« autochtone », il vise des groupes qui ne sont pas encore réputés catholiques, évangélisés. La preuve en est qu’au point 79, il reconnaît qu’un « symbole autochtone » peut être qualifié d’idolâtrie, ce qui n’est pas possible pour un symbole catholique : « Il est possible de recueillir d’une certaine manière un symbole autochtone sans le qualifier nécessairement d’idolâtrie. Un mythe chargé de sens spirituel peut être utilisé et pas toujours être considéré comme une erreur païenne ». 

Plus loin, il évoque la nécessité d’un « processus de purification ou de maturation » et des « manifestations religieuses parfois imparfaites, partielles ou équivoques ».

Il n’est donc nullement question du catholicisme ou de ce qui est réputé tel, lorsque sont visées les croyances « autochtones ».

Or, au point 73 de QA, Bergoglio enseigne qu’il faut valoriser une mystique païenne, la « mystique autochtone de l’interconnexion et de l’interdépendance de toute la création » :

« Mais l’inculturation élève et apporte plénitude. Certainement, il faut valoriser cette mystique autochtone de l’interconnexion et de l’interdépendance de toute la création, une mystique de gratuité qui aime la vie comme un don, une mystique d’admiration sacrée devant la nature qui déborde de tant de vie. »

Ceci n’est pas catholique. L’Église ne peut pas enseigner qu’il faille valoriser une fausse religion, car les fausses religions sont nocives aux âmes. Qu’elles aient gardé une part de bien n’y change rien.

  • « et le Pape François n’a jamais dit que telle croyance était “ hors du dépôt de la foi ” (c’est SON bidouillage), l’exhortation indique même le contraire. J’ai (Jérôme) déjà entièrement répondu à cet argumentaire. Tout le monde pourra le constater en regardant la vidéo faite à l’époque. »

Deuxième bidouillage, sophisme pathétique :

Bergoglio ne précise pas que la croyance païenne visée est « hors du dépôt de la foi », mais cela ne change rien au fait que la croyance visée – « mystique autochtone de l’interconnexion et de l’interdépendance de toute la création » – soit extérieure au dépôt de la foi.

À qui Archidiacre veut-il sérieusement faire croire que la mystique autochtone amazonienne fasse partie de la Révélation ?

Le lecteur appréciera qui « bidouille » en l’espèce.

  • « C’est bien l’enseignement publique de Pie XII que cela plaise ou non, il n’a jamais dit que la “ pensée païenne ” ou la “ philosophie ” excluait ce qui était de l’ordre religieux, cette distinction est aussi SON bidouillage (notons aussi que nous avons utilisé le terme original, en latin, pour plus de précision, qui était bien doctrine). C’est même assez improbable que cela exclut les notions religieuses car les philosophes païens dissertaient aussi sur les sujets de l’âme, de Dieu etc. »

(La suite sur : https://www.contre-revolution.fr/refutation-des-sophismes-d-archidiacre-pour-justifier-les-heresies-conciliaires/ )

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