L’Église Catholique Vs l’église conciliaire : Naissance d’une fausse église au concile Vatican II

Vidéo d’introduction et de vulgarisation traitant de l’église se disant catholique issue du concile Vatican II et des faux papes qui se sont succédés depuis lors.

Sommaire :

0:00 Sermon introductif de feu M.l’abbé Guépin

1:00 Concile Vatican II et naissance d’une contre-église

2:37 Rôle de l’église conciliaire

8:38 Pie XII (images d’archive)

11:32 Une contre-église annoncée ?

13:22 L’église conciliaire en action

19:41 Petit tableau comparatif

21:26 Situation actuelle

25:10 Rester ou devenir catholique aujourd’hui (non una cum)

Nous abordons dans cette vidéo les thématiques suivantes :

– Le concile Vatican II en lui-même

– Les faux papes qui se sont succédés peu avant, durant et post-concile

– Des témoignages et marques de reconnaissances de la franc-maçonnerie envers la fausse Église se présentant catholique et ses chefs

– Les conséquences de cette imposture : l’apostasie générale

– L’infaillibilité pontificale

– L’idéologie de l’église conciliaire se présentant comme catholique et sa soumission au monde

– Les différences entre l’Église catholique et l’église conciliaire

– Comment rester ou devenir catholique dans la situation actuelle

Note : Nous évoquons dans cette vidéo certaines révélations privées pouvant éclairer sur la situation actuelle. Celles-ci sont évoquées non comme ayant une valeur démonstrative mais pour n’occulter aucun élément. On pourrait d’ailleurs en ajouter d’autres.

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3 thoughts on “L’Église Catholique Vs l’église conciliaire : Naissance d’une fausse église au concile Vatican II

  1. Deux amours ont fait deux Églises :
    – l’amour de la vérité et le respect de la distinction entre les erreurs et la vérité ont contribué au déploiement, dans l’histoire, de l’Eglise catholique ;
    – l’amour de “l’unité” et le respect de la distinction entre “les divisions”, issues du passé donc jugées dépassées, et “l’unité”, jugée ouverte sur l’avenir et promise par l’avenir, ont contribué à l’intrusion, dans l’histoire, de l’Eglise du Concile.

    Il n’est peut-être pas impossible de prouver que cette intrusion est avant tout d’origine maçonnique, mais il n’est sûrement pas difficile de rappeler que cette intrusion est notamment d’inspiration blondélienne, puis, notamment, d’inspiration chenuéenne, congarienne, rahnérienne et teilhardienne, aussi merci beaucoup de le rappeler, et de rappeler que Beauduin, Maréchal, Maritain et Mounier ont eux-aussi inspiré l’intrusion de l’Eglise du Concile.

    Il est également possible de distinguer
    – entre une Eglise catholique qui priorise le respect de la sainteté in Christo, quitte à ce que ce respect se traduise par une attitude contrariante et disseonante, globalement anti-protestante, anti-libérale, anti-moderniste et anti-postmoderne, dans les domaines dans lesquels cette attitude est nécessaire,
    – et une Eglise du Concile qui priorise le respect de la “sympathie” ad extra, pour reprendre l’expression employée par Paul VI au Concile, la promotion de cette conception de la sympathie ayant provoqué l’apparition dans l’Eglise et l’imposition aux fidèles d’une conception gravement erronée de la charité.

    En effet, désormais, encore plus depuis le début des annéees 1960 que depuis celui des années 1930,
    – non seulement la charité continue à être due aux personnes chrétiennes non catholiques, aux personnes croyantes non chrétiennes et aux personnes non croyantes, ce qui est chrétien et catholique,
    – mais en outre une espèce de “charité” dévoyée ou frelatée, c’est-à-dire de bienveillance sans vigilance, de complaisance jusqu’à la connivence et d’irénisme jusqu’à la lénifiance, est considérée comme étant “due” aux croyances ou aux doctrines et aux conduites ou aux pratiques respectivement inhérentes aux diverses confessions chrétiennes non catholiques, spécifiques aux diverses religions non chrétiennes, et relatives à telle conception non croyante, encore conquérante ou déjà dominante, de l’homme et du monde.

    1. Et pour reprendre les implications d’une discussion récente, où, sur ce thermomètre-là, se classait selon vous Drach ?

      (Voir :
      • Jérôme Rousse-Lacordaire, La cabale au service du christianisme au XIXe siècle ; Le chevalier Drach et le Père Perrone, article paru dans la Revue des sciences philosophiques et théologiques, 2012/4 tome 96, pages 703 à 749
      • David, Paul Drach, à la recherche d’une harmonie religieuse, par Philippe-Éfraïm Landau, dans Histoire, économie & société, 2014/4, 33e année, pages 43 à 57)

  2. Je ne m’attendais guère à une réponse. Je vais quand mëme préciser en quoi ma question n’avait rien d’une boutade.

    D’un côté il y aurait un bon catholicisme, disons « traditionnel », de l’autre il y en aurait un mauvais, « moderniste ». Or, à moins de regrouper sous ces noms des tendances parmi les plus contradictoires au sein de chaque groupe, ces qualificatifs cachent la réalité.

    Une personnalité comme Drach permet, je crois, de voir le vrai problème : bien antérieur aux auteurs cités par Benoît Izern, il plut dans les deux camps, et plus encore aux « traditionnels » qu’aux « modernistes » ; et je prétends qu’on trouve chez lui le fondement de toute la suite. Il était un cabaliste, et a répandu au sein de l’Église l’accoutumance à une cabale prétendument chrétienne. Je rappelle, avec Arthur Preuss (Étude sur la franc-maçonnerie américaine, ouvrage beneficiant d’un imprimatur), que la cabale est non la totalité, mais l’essentiel de la culture maçonnique.

    Imprégnée des mots d’ordre de la cabale, une certaine tendance au sein de l’Église a plongé dans un extrême, laissant ainsi la voie libre aux « modernistes » à l’opposé, causant un harmonieux mouvement de ballet, comme, en franc-maçonnerie, les principes en apparence inverses des différentes loges permettent un mouvement d’ensemble harmonieux, par des interprétations opposées mais aux conséquences identiques.

    Tant qu’on ne le comprend pas, on laisse les catholiques subir l’influence, au nom de la lutte contre un libéralisme superstitieusement revêtu d’une aura de dieu du Mal « ahrimanique » (et non plus satanique), boire le poison non moins mortel d’un antilibéral comme le franc-maçon Joseph de Maistre. Celui-ci osa enseigner que la rèvolution était la faute non de ses auteurs mais des ancêtres des victimes, incriminant des innocents et niant ainsi l’écrasante responsabilité de la franc-maçonnerie et celle, accessoire, du fénelonisme. Il justifait ainsi le pire, et malgré tout, et malgré même sa profession de foi pour l’apocatastase, il influença tout le mouvement contre-révolutionnaire et catholique (car il était ultramontain, quoique hérétique), qui se jeta sur l’écueil opposé à celui contre lequel de Maistre mettait en garde.

    La franc-maçonnerie n’est pas de gauche et progressiste : il existe une franx-maçonnerie dite « humaniste » ou « progressiste », et une franc-maçonnerie conservatrice. Le protestantisme de Calvin était moins « progressiste » que le catholicisme de son temps, et d’autres tendances protestantes sont plus « progressistes » que l’Église conciliaire.

    Voir les torts d’en face, c’est utile, mais voir les siens propres est indispensable. Sinon, on répète sans cesse les mêmes erreurs, et on est chaque fois vaincu, uniformement et sans espoir.

    Mais qui se soucie encore d’autre chose que chanter sa propre louange et les torts d’autrui ? Le manichéisme qui, pendant tout le Moyen-Âge, menaça de s’emparer de l’Église, s’est, par des auteurs comme de Maistre et Drach, infiltré chez les « traditionalistes », non moins que par d’autres il s’était infiltré chez les « progressistes ». Mais notre camp préfère s’obséder du « libéralisme », de la « Gnose éternelle », et autres mythes proprement manichéens, que dénoncer ce qui, en son sein, partant à l’opposé aboutit aux mêmes conséquences.

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