Catholiques de France

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4 thoughts on “Les références théologiques de la secte conciliaire

  1. Ce ne sont pas des références théologiques au sens strict du terme, mais des références religieuses non chrétiennes, l’utilisation de ces références par François, ainsi qu’une grande partie de son Magistère et de sa pastorale, ayant le « mérite » de contribuer à rendre explicite ce qui est de moins en moins maintenu dans l’implicite, de pontificat en pontificat, au moins depuis celui de Jean-Paul II, à savoir ce qui suit.

    En effet, pour les clercs idéologiquement consensualistes ou inclusivistes, tout catholique qui se veut inspiré par une attention « évangélique » se doit d’avoir un rapport aux religions non chrétiennes placé sous le signe de la complaisance, voire de la connivence, comme si les religions non chrétiennes étaient des « religions – soeurs », d’où l’adhésion de l’Eglise néo-catholique à un embryon ou à une espèce d’ORU, d’Organisation des Religions Unies.

    Il y a une autre raison pour laquelle on ne peut parler de références théologiques : en effet, à l’origine, la vision des choses qui a fini par aboutir à ce fraternitarisme interreligieusement correct est d’inspiration philosophique, et non théologique, et résulte notamment d’une relation, dévoyée ou non, de la phénoménologie, à la religion en général et aux religions non chrétiennes en particulier, d’où les tendances propices à l’intentionnalisme, à l’intersubjectivisme, au latitudinarisme et au transcendantalisme que l’on trouve notamment chez Karol Wojtyla / Jean-Paul II.

    1. Il me semble pourtant qu’il suffit de connaître les opinions philisophiques des fondateurs des Nations Unies pour conclure qu’elles s’appuyaient sur des conceptions proprement religieuses. Et ceux qui, aujourd’hui encore, promeuvent un monde sans frontières (c’est-à-dire sans frontières déologiques ni morales), le font au nom d’une conception non moins religieuse.

      1. Une conception seulement religieuse est une chose, et une conception non seulement religieuse, mais aussi proprement théologique, de quelque réalité ou situation que ce soit, en est une autre.

        Par exemple, la connaissance et la compréhension du Catéchisme de Saint Pie X permettent d’avoir une conception religieuse, dans divers domaines, mais ne suffisent pas pour avoir une conception théologique, académiquement théologique, dans ces divers domaines.

        A plus forte raison, une conception religieuse, croyante non chrétienne, dépourvue d’interrogation un tant soit peu critique sur ses fondements, sur son contenu et sur ses débouchés, n’est pas équivalente à une conception théologique élaborée, organisée, et surtout interrogative sur elle-même, et, au demeurant, ne débouche pas, le plus souvent, depuis elle-même, sur une conception théologique.

        A encore plus forte raison, une conception para-religieuse ou pseudo-religieuse de la religion en général et des diverses religions en particulier, telle que la conception maçonnique, n’est pas équivalente à une conception théologique qui prend appui sur un seule parole sacrée, sur une seule doctrine sacrée et sur une seule tradition, qui plus est au moyen d’argumentaires et d’un vocabulaire spécifiquement théologiques.

        1. Sauf votre respect, il me semble que vous vous nourrissez de déni.

          D’où tirez-vous qu’il n’y aurait pas d’interrogation sur les fondements de la foi ? N’est-ce pas absurde ?

          D’où tirez-vous qu’une théologie implicite n’est pas une théologie ?

          Faut-il que je vous rappelle le rôle, dans ce que vous dénoncez, de Maritain ?

          Le fait est que vous détournez votre regard.

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