Puissance de la Grâce – Récits de Conversion à la Foi Catholique
Depuis que les modernistes ont placé l’un des leurs, Angelo Roncalli, sur le Trône de Pierre, l’Église est éclipsée et n’a jamais été aussi difficile à trouver pour les personnes désireuses d’être catholiques. Persécutée par les modernistes, abandonnée par les apostats, trahie par les gallicans, l’Église est à son tour clouée sur la Croix.
Comme Notre-Seigneur, elle y est presque seule. Au pied de cette nouvelle Croix, on ne compte plus guerre qu’un petit troupeau, fait de catholiques, fidèles à la foi, réfractaires à la subversion née du conciliabule Vatican II et refusant en conséquence d’être en communion avec les imposteurs de la hiérarchie Novus ordo.
Des brebis jadis égarées selon les cas par la vie païenne, le modernisme, le gallicanisme ou autre fausse religion, ont accepté de témoigner de leur chemin de conversion et d’expliquer comment elles ont surmonté les embûches qui les empêchaient d’arriver à l’Église.
L’apostasie et l’usurpation moderniste risquent de durer encore plusieurs années qui promettent d’être éprouvantes. Dans ce contexte de guerre spirituelle, des consolations ne sont pas de trop. En exposant comment le Bon Dieu est allé chercher des personnes qui, sur le papier, n’avaient
parfois aucune raison humaine de devenir catholiques, Puissance de la Grâce réconfortera ceux qui souffrent et aiguillera ceux qui cheminent encore.
Recueil présenté par Adrien Abauzit
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Il est facile de vérifier que, après la révolution, le courant dit ultra s’est imprégné de l’idéologie maçonnique non moins que ceux-ci.
C’est le franc-maçon Louis XVIII (qui joua un rôle dans l’exécution de son propre frère, Louis XVI) qui prit les mesures transformant l’Église de France, de largement gallicane qu’elle était jusqu’en 1789, en ultra-ultramontaine. Ce furent le moderniste Lamennais et le luciférien de haute-maçonnerie Joseph de Maistre qui mirent à la mode, dans le clergé français, cet ultra-ultramontanisme qui finit par devenir, sous leur influence ou sous celle de Bonald et de Drach, un allié objectif, quoique professant des principes aux antipodes, de ces doctrines. Que Louis-Gaston de Ségur vînt (il l’écrivit lui-même) de milieux opposés à ses positions tardives, que Prosper Guéranguer subit l’influence de cabalistes reconnus et que sa campagne contre les auteurs paîens antiques parût justifier les insensés reproches des francs-maçons (par exemple Hugo essayant de faire croire dans Les Misérables que l’Église avait détruit les livres antiques, en réalité conservés dans les monastères et les bibliothèques des papes !), que le luciférien Jules Barbey d’Aurevilly fût un allié de L’Univers (ultra), que Bloy et Guénon dussent soutenir cette mouvance malgré leur évident luciférisme, etc., tout cela devrait nous montrer qu’un excès d’un côté fut permis par un excès de l’autre.
Et ce n’est pas pour rien non plus si l’antimoderniste Réginald Garrigou-Lagrange fut un de ceux qui tentèrent d’abolir la théologie de la substitution.