Jean XXIII était-il pape ?
Pour en finir avec ceux qui prétendent que « Jean XXIII » était Pape.
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FOI ET PATRIE SANS CONCESSION
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Je croirais volontiers à une affiliation maçonnique ; l’argument se rapportant à Vincent Auriol me paraît peu convaincant néanmoins.
https://en.wikipedia.org/wiki/Pope_John_XXIII
Or l’élection de Pecci, de Ratti ou de Pacelli, qui prirent les noms respectivement de Léon XIII, de Pie XI et de Pie XII, fut permise par l’exercice par la Troisième République française (ce que je résumerai ainsi : le « Grand Orient de France ») du droit d’exclusive reconnu au roi de France (ainsi qu’à celui d’Espagne, et à l’emprereur romain germanique, plus tard ses successeurs, soit l’empereur d’Autriche et l’empereur d’Allemagne). Ainsi, l’acte de Vincent Auriol, supposé révéler un bouleversement à ce niveau, n’était que la continuation de ce que l’Église avait reconnu. Elle nommait d’ailleurs en France les prélats en accord avec cette république, donc, dirai-je, après aval de la rue Cadet.
C’est dire que l’argument sur Auriol ne prouve aucun changement par rapport à ce que l’Église acceptait depuis 1873.
Fort intéressante par ses implications, l’appartenance d’un pape à la franc-maçonnerie, donc son hérésie secrète, aurait-elle des conséquences canoniques ? Les défenseurs de la thèse de l’infaillibilité lors du concile de Vatican I ont dit haut et fort que, au contraire de ce qu’en prétendaient les opposants, la bulle Cum ex apostolatus (Paul IV, 1559) n’avait aucun titre à l’infaillibilité ; et elle avait été abolie par le Codex juris canonici des décennies avant l’élection de Roncalli.
Le principal théologien ayant argumenté pour l’infaillibilité pontificale ajoutait ceci :
Ainsi, même un pape hérétique ne pourrait, grâce à l’assistance du Saint-Esprit, errer dans son enseignement universel.