Le changement climatique est-il en réalité une religion sacrificielle ? Stanislas Berton

Ces quelques exemples permettent de mieux comprendre que le « changement climatique » est en réalité une religion sacrificielle. En effet, la clé pour comprendre notre époque consiste à considérer de nombreux phénomènes sociaux (wokisme, LGBT, climat, Covid) sous l’angle religieux. Dès lors, tout s’éclaire.

Vous avez en effet :

-des croyances très fortes qui soudent un groupe humain autour de pratiques communes
-une volonté de convertir les non-croyants, par la contrainte si nécessaire
-un châtiment terrible pour les infidèles (le mâle blanc hétérosexuel culturellement chrétien)

Ensuite, vous avez:

-une vision eschatologique (fin des temps) : apocalypse climatique, triomphe sur le « patriarcat », avènement de la société sans classe ou inclusive

-des prophètes qui vous annoncent les catastrophes à moins de vous repentir: Greta Thunberg, le GIEC, les activistes trans ou LGBT

-des « miracles » : l’activité de l’homme qui réchauffe la terre, Greta qui voit le Co2 à l’œil nu, des « hommes » qui peuvent tomber enceints.

-des actes de repentance pour vous faire pardonner vos péchés : diminuer votre bilan carbone, vous déplacer à vélo, manger moins de viande, assumer votre « privilège blanc », vous stériliser ou faire moins d’enfants

Derrière toutes ces croyances, une constante : le retour de la logique sacrificielle:
Comme l’ont démontré R. Girard et S. Durain, les religions non-chrétiennes conduisent inévitablement au retour des sacrifices: économiques (mode de vie) mais aussi sanglants (avortements, suicide, mutilation, stérilisation)

Avec cette grille de lecture, vous comprenez que c’est l’Occident, autrefois chrétien, qui est aujourd’hui le bouc émissaire offert en sacrifice pour laver « les péchés du monde ».

Cela doit nous amener à comprendre que l’approche sociale ou politique n’est pas du tout adaptée pour comprendre des phénomènes fondamentalement religieux.

Pire encore, ceux-ci ne peuvent prendre racine que dans des esprits déchristianisés où subsiste encore néanmoins la pensée chrétienne mais sans les défenses immunitaires de la vraie foi.

Les Occidentaux pensaient s’être libérés de la religion mais en rejetant le christianisme, ils sont juste tombés sous l’influence de croyances religieuses, non seulement fausses, mais destructrices. Comme le disait le grand Chesterton « Si les gens ne croient pas en Dieu, ils ne croient pas en rien, ils croient en n’importe quoi. »

Face à ce constat, la solution ne consiste pas à vouloir se « libérer » de la religion, ce qui est une illusion, mais d’adopter une religion qui conduise au salut et à la sainteté plutôt qu’aux sacrifices et à la damnation.

En Occident, nous avons une religion qui s’appelle le catholicisme et il est frappant de constater que les hommes de 2023 sont prêts à chercher partout des réponses sauf dans la foi qui fut celle de leurs pères.

Ce rejet,en partie nourri par une propagande anti-catholique permanente, conduit les gens à se tourner vers la sorcellerie, le New-Age, le chamanisme, le paganisme, le « développement personnel », c’est à dire des croyances fondamentalement antichrétiennes qui les conduiront à terme au même point que le satanisme c’est à dire aux sacrifices, à la mort et à l’esclavage.

Seul le Christ est le « chemin, la vérité et la vie » et c’est uniquement par son sacrifice sur la Croix que nous sommes sauvés.

Nous sommes au cœur d’un combat spirituel et malheur à ceux qui, séduits par les faux prophètes, adhèrent à des fausses doctrines qui les conduisent, à leur insu, à la mort et aux sacrifices.

« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par cette voie.Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et peu nombreux sont ceux qui l’empruntent. » Matthieu 7:13

Pour creuser ces questions, je recommande la lecture du Volume II de mes essais.

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2 thoughts on “Le changement climatique est-il en réalité une religion sacrificielle ? Stanislas Berton

  1. Pour une fois, je suis moins en désaccord avec monsieur Berton (qui raconte quand même n’importe quoi, jusqu’à reprendre des bobards réfutés depuis des décennies et dont la vérification est à la portée de quiconque en cinq minutes).

    Quelques remarques toutefois :

    1° L’influence prérendue de l’homme sur le climat n’est pas un « miracle », fût-ce même au sens de faux miracle ; si d’ailleurs une religion prétend accomplir des miracles (ou suggérer qu’elle en fait), c’est dans les prérogatives qu’elle se reconnaîtrait qu’il faudrait les chercher. Or, justement, le mondialisme anti-discriminatoire ne prétend ici à aucun monopole, bien au contraire, et se trouve donc aux antipodes d’y suggérer le moindre miracle.

    2° Le recours à René Girard esr bien triste. Celui qui a le mieux expliqué les conséquences de l’acceptation des analyses de Girard a fait, pour ses écrits sur un sujet en partie lié à cette analyse, sept mois de prison en République française — pour de simples écrits, redisons-le. Citer son nom suffirait à hérisser le poil d’Anastasie, donc je me contenterais de dire que, si on accepte Girard, on doit aussi accepter par conséquence immédiate Nostrā Ætate et le rapport de Vatican II aux autres religions.

    3° Décidement monsieur Berton tient à dénicher du paganisme. Aurait-il pourtant compris le mondialisme et son arc-en-ciel qu’il saurait toutefois que ce « paganisme » n’est qu’un attrape-païen. La base du mondialisme est une branche de la cabale, elle-même portion du Talmud, qui s’appuie sur une lecture non-chrétienne de l’Ancien Testament. Le noachisme ne se présente parfois comme paganisme que pour séduire un certain public, et cautionner cette supercherie revient donc à l’aider de fait, fût-ce en voulant faire l’inverse.

    L’Enfer est pavé de bonnes intentions.

    1. Sur les conséquences théologiques du recours aux thèses de Girard, il y aurait à redire. Je me contenterai ici de rappeler la fausseté manifeste de ses arguments sur la notion de sacrifice et son interprétation (par une analyse rationaliste, certes, mais reposant sur la seule haleur objective des arguments de Girard, et dont la véracité est donc indépendante de toute conception religieuse) :

      Pommier René. Remarques sur la théorie girardienne du sacrifice. In: Raison présente, n°170, 2e trimestre 2009. Action collective et exclusion sociale. pp. 91-102.
      DOI : https://doi.org/10.3406/raipr.2009.4163

      Girard racontait n’importe quoi (en plus de se référer à l’occasion à des énormités du luciférien Joseph de Maistre, un des plus importants personnages de l’histoire de la franc-maçonnerie, et menteur extravagant).

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