L’immigration-invasion : un châtiment pour la France ?

« Dieu promis solennellement à Noé de ne plus employer contre la terre coupable le terrible châtiment du déluge ; mais sa justice l’a contraint plusieurs fois, pour punir les nations révoltées, de recourir à un moyen sévère, et qui présente plus d’une analogie avec le déluge ; il a déchaîné contre les peuples le fléau des invasions ennemies.

L’histoire en présente, dans tout son cours, la suite effrayante ; et toujours la divine Providence s’est justifiée dans ses œuvres. Les invasions étrangères ont été toujours amenées par les crimes des hommes, et il n’en est pas une seule qui n’atteste la suprême équité par laquelle Dieu gouverne le monde. Nous ne rappellerons point ici la succession de ces grandes catastrophes dont le récit forme, pour ainsi dire, les annales de l’humanité, ces conquêtes, ces extinctions de races, ces pertes de nationalités, ces fusions violentes de peuples, dans lesquels tout un passé est submergé. Qu’on se rappelle seulement les deux grands faits de ce genre qui ont désolé le monde depuis la chrétienne, et qu’on adore la justice de Dieu.


L’Empire romain avait accumulé les crimes jusqu’au ciel ; l’adoration de l’homme et la licence effrénée des mœurs avait été portées par son influence au dernier degré dans les nations qu’il avait perverties. Le Christianisme pouvait sauver les hommes dans l’Empire, mais l’Empire lui-même ne pouvait devenir chrétien. Dieu le voit au déluge des barbares, et il disparut dans les flots de l’invasion qui montaient toujours, jusqu’à ce qu’ils eussent couvert les sommets dorés du Capitole. Les farouches exécuteurs de la vengeance céleste avaient eux-mêmes l’instinct de leur mission, ils prenaient le nom de Fléaux de Dieu.


Plus tard, lorsque les nations chrétiennes de l’Orient, celles qui avaient transmis aux Occidentaux le flambeau de la foi qu’elles ont laissée s’éteindre chez elles, eurent assez fatigué la justice divine par les sacrilèges hérésies dont elles défiguraient le symbole de la foi, Dieu déchaîna sur elles, du fond de l’Arabie, le déluge de l’Islamisme qui engloutit les chrétientés premières, sans épargner même Jérusalem, teinte du sang et témoin de la Résurrection de l’Homme-Dieu. Antioche et Alexandrie avec leurs Patriarcats s’abimèrent dans l’ignominie de l’esclavage, en attendant que Constantinople à son tour, ayant lassé la patience divine, devint elle-même le siège du Croissant. C’est notre tour maintenant, nations occidentales, si nous ne revenons pas au Seigneur notre Dieu.

Déjà les cataractes du Ciel sont entr’ouvertes, et le flot vengeur de la barbarie menace de se précipiter sur nous.

Mais aussi, dans notre Europe, toute chair n’a-t-elle pas corrompu sa voie, comme aux jours de Noé ? n’avons-nous pas conspiré de toutes parts contre le Seigneur et contre son Christ ? n’avons-nous pas crié comme les nations impies dont parle le Psalmiste : « Brisons leurs liens, et rejetons leur joug loin de nous » (psaume II) ?

Tremblons que le moment ne soit venu, où, en dépit de notre orgueil et de nos fragiles moyens de défense, le Christ irrité, à qui seul les peuples appartiennent, « nous régira avec la verge de fer, et nous brisera comme un vase d’argile » (psaume II).

Le temps presse, profitons du conseil que nous donne le Roi-Prophète : « Servez le Seigneur dans la crainte ; embrassez sa loi, de peur que le Seigneur ne s’irrite, et que vous périssiez dans sa colère s’alluma soudain » (psaume II) ».

Dom Prosper Guéranger, l’Année Liturgique, jeudi de la Sexagésime



« De même qu’autrefois pour son peuple privilégié [le peuple hébreu], Dieu veut pour son Église une menace et un châtiment toujours prêts : c’est le plan providentiel que l’islamisme se tienne aux portes de la chrétienté pour : 1) châtier les révoltes des peuples baptisés, 2) réveiller leur sommeil, 3) stimuler leur vertu et 4) provoquer leur héroïsme. »

Mgr Cauly



« Ne pas prêcher l’Évangile aux Arabes, alors qu’on pouvait le leur prêcher, c’est violer leur liberté de conscience et leur droit le plus essentiel et le plus sacré. Tous les hommes ont le droit de connaître la vérité : la leur cacher, la leur taire, c’est les empêcher de l’embrasser ; c’est leur faire tort, c’est une injustice et une véritable intolérance.

Leur imposer l’Évangile est une tyrannie ; ne point le leur proposer en est une autre bien plus odieuse, c’est une abominable excommunication laïque. […] « Il y a là une de ces graves fautes qui se payent cher. Notre nation a laissé passer l’heure du salut pour l’Afrique et l’heure du devoir et de la gloire pour elle-même. Dieu veuille qu’elle ne soit pas punie par où elle a péché… »

Chanoine Stephen Coubé (1927)



« Ce fut une noble, chevaleresque et toute française inspiration, dans laquelle il n’y eut pas place pour les calculs commerciaux, que celle qui décida la magnifique expédition de 1830 [la prise d’Alger]. Il y eut alors un moment superbe où l’on sentit passer sur le pays comme un souffle de croisade. Toute l’Europe, l’Angleterre exceptée, applaudit au succès des armes françaises. Quelque chose de grand venait en effet de s’accomplir.

C’était plus qu’un fait de guerre, plus que la destruction d’un nid de forbans, plus que la honte séculaire des nations européennes lavée en un jour de victoire. C’était le vieil ennemi, l’islamisme frappé au cœur. L’Afrique, où il s’était retranché et d’où il tenait encore en échec les nations chrétiennes, était ouverte ; la France en tenait la clef ; désormais elle pouvait pénétrer à travers le continent mystérieux et porter, dans les plis de son drapeau, à d’innombrables populations la liberté et la civilisation chrétienne. […]

« La France a manqué à sa mission providentielle en Afrique. Elle a tâché de tirer parti de sa conquête, de l’exploiter, selon le mot du jour, sans se préoccuper d’y introduire le christianisme qui l’a faite elle-même ce qu’elle est. Bien plus, elle a empêché les peuples tombés sous sa domination de se relever de leur déchéance en s’attachant à la croix.

« On ne voit pas jusqu’ici que cette prévarication lui ait été profitable, et il est à craindre qu’elle ne l’expie un jour cruellement. C’est la loi de nature que le châtiment naît de la faute elle-même. Voici que la question indigène est suspendue comme une menace permanente sur l’avenir de la colonie. Ces peuples, dont nous n’avons pas voulu faire nos frères en leur permettant d’être chrétiens, sont pour nous des ennemis qui se tourneront contre nous à la première occasion ; et plus nous les initions à nos progrès, plus nous les rendons redoutables. »

R.P. J. Burnichon (1891)



« C’est la loi de l’histoire et c’est un ordre accoutumé de la Providence que, pour punir les peuples pervers, Dieu se sert d’autres peuples plus pervers encore ; et cette mission, l’islamisme en était investi pour longtemps. »

Mgr Pie (8 novembre 1859)

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