L’histoire du calvaire de Tréguier
La ville de Tréguier est célèbre à plus d’un titre.
Elle fut un évêché important, une ville étape du Tro Breizh, puisqu’elle fut le siège de saint Tugdual, un des sept saints au fondement de la Bretagne chrétienne.
Parmi tout un passé glorieux, on peut aussi citer le bienheureux saint Yves, patron des pauvres et des avocats, des hommes de loi, connu dans le monde entier à ce titre.
Malheureusement, elle fut aussi la ville d’un vrai apostat et faux historien dont les thèses ont été très discutées : Ernest Renan.
Il s’était évertué notamment à rejeter la divinité du Christ, tout en admettant hypocritement la grandeur de cet « homme » illustre.
« Au plus haut sommet de la grandeur humaine, la personne de Jésus » concède-t-il.
Il n’en fallait pas plus pour que la République le canonisât* en lui érigeant une statue, sur la place du Martray, au pied de la cathédrale !
Et aujourd’hui, sa maison d’enfance transformée en musée lui est consacrée.
Le 13 septembre 1903, en pleine période de lutte entre l’Église catholique et la IIIe République anticléricale, Anatole France vient prononcer un discours pour l’inauguration de la statue d’Ernest Renan.
Devant une population catholique, ce fut une vraie provocation, une insulte. Il eut besoin de gendarmes pour le prononcer !
Il est bon de constater l’arrogance dont les Fils de la Veuve ont usé alors et ne manqueront jamais d’avoir envers les catholiques. Ne l’oublions pas.
Voir le discourt d’inauguration : https://www.lexilogos.com/document/renan_france.htm
Pour tenter de réparer les offenses et les blasphèmes de ces immondes républicains, les catholiques ont alors dressé un calvaire de réparation en contrebas, non loin des quais de Tréguier.
Puisse Dieu entendre nos prières désolées !
*une muse (un démon, en vrai), la « déesse Raison » s’apprête à le coiffer d’un laurier… couronnement de sa place choisie, en enfer !
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